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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Jean-Daniel21 2022-08-06T14:27:49+02:00
Bronze

En 1960, à la surprise de tous, le marathonien éthiopien Abebe Bikila décroche l'or aux Jeux Olympiques de Rome, au terme d'une course qu'il effectue pieds nus.

Sylvain Coher se met dans les pas d'Abebe Bikila et se glisse dans la tête du champion pour en faire le narrateur. Il fait revivre ses émotions et fait du lecteur le témoin de la solitude du coureur de fond. le récit est entrecoupé de commentaires radio qui distillent des informations précieuses en dépeignant les grands moments du marathon, ce qui permet de disposer d'un point de vue extérieur au narrateur et héros.

Gagner un titre olympique à Rome revêt un aspect symbolique et représente une sorte de revanche pour un Éthiopien, plus de vingt ans après la prise d'Addis-Abeba par Mussolini. Abebe Bikila deviendra un héros dans son pays.

Le texte est bien écrit, fourmille de détails intéressants, mais Sylvain Coher ne réussit pas à compenser l'absence de réel suspense, aussi, mon intérêt a souvent peiné à se maintenir tout au long de cette lecture trop monotone.

Quatre ans plus tard, aux Jeux Olympiques de Tokyo, Abebe Bikila remportera à nouveau le marathon, cette fois en portant des chaussures.

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Commentaire ajouté par Metehera89 2020-09-07T16:58:23+02:00
Lu aussi

J'ai trouvé l'histoire très intéressante et passionnante. Le message qui en découle est très fort.

Mais la plume de l'auteur un peu trop familière et non maitrisée l'a malheureusement rendu un peu brouillonne.

En bref, j'ai passé plutôt un bon moment de lecture même si c'est clairement la plume de l'auteur le point faible de ce roman.

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Commentaire ajouté par Sylvie-312 2020-02-01T21:26:11+01:00
Diamant

un récit fascinant tout le long du marathon;une écriture fluide,addictive,j'ai littéralement adoré !!!!!

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Commentaire ajouté par SeBeaujault 2020-01-31T21:35:49+01:00

Cher Sylvain Coher, nous voici la langue pendante, les muscles exsangues, les bronches agonisantes, à la limite de l’étourdissement. Nous nous allongeons sur le sol, il nous faut chercher un second souffle. Car nous avons lu comme il a couru et comme vous nous l’avez conseillé. D’une seule traite et en 2 h 15 et 16 ”. C’est-à-dire le temps du vainqueur du marathon de Rome aux Jeux Olympiques de 1960 : Abebe Bikila.

Page après page, nous avons mis nos pas dans ceux d’Abebe, nos battements de cœur sur ses battements de cœur. Notre foulée légère dans sa foulée volante. Dans nos veines comme dans les siennes, frappent aux pores le sang d’un soldat de la garde impériale éthiopienne. Le sang d’un enfant de Jato. Berger devenu Roi aux pieds nus. Sans chaussures nous caressons la terre, nous effleurons les pavés. Tous les chemins ne mènent pas à Rome. Il faut parfois que les Dieux soient cléments. Ça tombe bien, Wami Biratu qui devait être au départ s’est blessé, il faut le remplacer et qui d’autre qu’Abebe ?

Tout au long de ce récit, nous entendons, comme lui, la Petite Voix qui nous dit d’avancer, de nous cacher aussi. De ne surtout pas nous précipiter. Il sera toujours temps d’accélérer.

Un à un, les coureurs étrangers s’époumonent sur la Voie Appienne. Les coureurs étrangers ne courent pas dans le même monde qu’Abebe. Ils sont décrochés, arrêtés, balayés, distancés…crucifiés sur la voie Appienne, qu’à cela ne tienne.

Mais où est le dossard 26 ? Celui-ci dont la Petite Voix me dit de me méfier. Celui écrit aux creux de ma main pour ne pas oublier. Je ne le vois pas, je ne le sens pas. A-t-il vraiment pris le départ ? Et qui est ce dossard 185 que je suis pas à pas depuis des kilomètres ? Qu’importe me dit la Petite Voix. Court Abebe, court et va chercher ce pour quoi tu es venu, homme aux pieds nus.

De la lecture à la course il n’y a qu’une pensée qui nous inspire, nous aide et nous galvanise. La pensée que là-bas, nous attend Yewebdar. Notre chère Yewebdar. Épouse fidèle qui comme Pénélope attend le retour de son héros. Qu’elle se rassure nous serons moins longs que l’homérique Ulysse et nous rapporterons le précieux. Une médaille d’or. La première du sol africain.

Sous l’arc de Constantin, peuple de l’Italie, venez voir passer Abebe. À la botte de Mussolini, vous avez vu partir d’ici, dans l’ancien temps, les chemises noires vociférant leur haine et leurs armes sur les terres du négus Hailé Sélassié 1er. Mais ça c’était avant. Pendant la guerre. Désormais les fusils se sont tus, mais pas les rancœurs.

Peuple de l’Italie, sous l’arc de Constantin, venez voir passer Abebe. Sous l’arc du triomphe, ce 10 septembre 1960 Addis Abeba est vengée. Viva Abebe !

Tu es venu, tu as vu, tu as couru !

J’ai vu, j’ai lu et j’ai su Abebe !

Et parce que vous aimez le large, je vous souhaite, cher Sylvain Coher, bon vent.

Sébastien Beaujault

“Vaincre à Rome”

Sylvain Coher

Actes Sud

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Commentaire ajouté par Granny-1 2019-10-05T12:22:48+02:00
Lu aussi

"Vaincre à Rome" de Sylvain Coher (192p)

Ed.Actes Sud

Bonjour les fous de lectures...

Voici un auteur que je découvre et j'ai vraiment passé un agréable moment en sa compagnie.

Sylvain Coher est " la Petite Voix" présente dans la tête d'Abebe Bikila, cet éthiopien venu courir le marathon à Rome lors des J.O de 1960.

Abebe représente son continent: l'Afrique.

Abebe représente son pays: l'Ethiopie

Abebe représente son peuple: un peuple noir et un peuple de coureurs.

Abebe, l'homme qui courait comme les autres marchent et surtout..QUI COURAIT PIEDS NUS.

Abebe, l'homme venu pour vaincre.

Ce livre se lit avec l'esprit du marathonien, d'une traite.

D'abord, on cherche son souffle, puis, la cadence s'impose.

La "Petite voix" omniprésente raconte non seulement l'état d'esprit du coureur aux pieds nus, mais ses souvenirs d'enfance, sa vie loin de Rome, la situation politique de l'italie de l'époque, l'histoire de Mussolini face aux éthiopiens, l'histoire de Rome, etc.. etc ...

L'histoire et le sport s'entemèlent pour notre plus grand plaisir.

Très belle performance de l'auteur qui rend un magifique hommage non seulement à Abebe Bikali mais à cette très belle épreuve qu'est le marathon.

Lecture à couper le souffle.

Je la recommande vivement

NB.. Abebe remportera un second marathon ( aux JO de Tokyo) mais chaussé cette fois.

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Commentaire ajouté par Joyeux-Drille 2019-09-22T18:33:52+02:00
Lu aussi

Ni documentaire sportif, ni portrait d'une légende de l'olympisme, ce roman entremêle le récit du marathon des JO de Rome, remporté pieds nus par Abebe Bikila, et des digressions sur l'histoire, la politique, la littérature, la philosophie ou la musique. Il fait revivre l'ambiance si particulière de cette course, à qui son vainqueur a donné une dimension allant nettement au-delà du cadre sportif.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/09/toi-le-fils-de-lecume-du-lion-toi-surgi.html

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Commentaire ajouté par tichousmile 2019-08-29T21:18:46+02:00
Or

42 km dans la tête d’Abebe Bikila, marathonien éthiopien, voici le propos de ce livre. Le gagnant du marathon de Rome en 1960, c’est lui. On sait d'avance la fin car cet exploit a été relayé de nombreuses fois, mais on ne connaît pas réellement le déroulement de la course, pieds nus pour Abebe. Et c'est un récit dense, prolifique que nous offre l'auteur. On suit l'effort, les foulées mais surtout les pensées du coureur qui nous parle de ses ancêtres, de son entraînement mais aussi de colonisation et des pierres sur la route. Les foulées nous emportent et on se retrouve à Rome avec lui, à courir, le souffle court. Percutant, rythmé, extrêmement précis, le récit est riche en informations historiques mais aussi contemporaines sur l’Afrique et l’Italie.

Les paragraphes sont entrecoupés d’appel radio de la France, d’une ou deux phrases commentant la course : une manière pour l’auteur de faire respirer son texte car celui-ci est extrêmement compact. Cependant, à lire ce texte, on est un funambule tenu au fil de ses mots sans jamais sauter une ligne. Il y a un rythme de lecture à tenir, qui nous tient, tout du long.

Je me suis demandé si l’homme qui parlait pendant sa course savait déjà qu’il gagnerait ou si c'est l'homme victorieux qui s’exprimait ? Car alors il me semble très ambitieux, sûr de lui à ce moment-là. Est-ce une manière de se booster ? On sent l'effort et la souffrance de cette course de 42 km, mais aussi la facilité avec laquelle Abebe l'entreprend, sa préparation, ses tactiques, son don, la maîtrise de son corps, sa persévérance. C'est extrêmement intéressant, d'autant plus qu'un hommage est rendu au sport et au bien-être qu’il procure. On ressent vraiment le bouillonnement de la course, dans la tête du premier Africain à avoir emporté un marathon.

Un roman ambitieux qui nous transporte en peu de pages, mais beaucoup de mots sur les chemins de Rome. Une belle découverte !

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