Ajouter un extrait
Liste des extraits
— La plupart des créatures ne peuvent pas survivre à une décapitation.
— C’est vrai. Donc des épées seraient parfaites. Où pourrons-nous en trouver ? Qui vend des épées au vingtième siècle ? Ça se vend probablement en ligne. Est-ce qu’Amazon peut livrer pendant l’apocalypse ?
Afficher en entierAlors qu’ils revenaient à eux, Parker rejoua ses paroles sans queue ni tête dans son esprit, et rougit. Adam releva la tête, les sourcils froncés.
— Ça va ?
— Ouais, ouais.
Parker regarda fixement la Grande Ourse. Ou peut-être la petite… il n’y connaissait rien en astronomie.
— Je viens juste de dire des trucs, tu sais, assez cochons. Je ne veux pas que tu penses que je suis bizarre.
Adam releva le menton de Parker jusqu’à ce que ce dernier le regarde.
— Je ne pense pas que tu es bizarre.
— Non ? demanda Parker en souriant timidement.
— Je sais que tu es bizarre.
Et il l’embrassa légèrement.
— La ferme !
Afficher en entierIl monta derrière Parker et enveloppa ses bras autour de sa taille, ses cuisses puissantes contre les hanches de son compagnon. C’était bon d’avoir Adam pressé contre lui, et cela envoya un éclair de chaleur à travers le corps de Parker, même s’ils venaient juste de partir. Hmm. Peut-être qu’ils pourraient s’amuser un peu, puisque ce n’était pas comme s’ils avaient un emploi du temps strict, excepté : Ne pas se faire manger par les monstres. Mais ensuite, il pensa à sa mère chantant « Always Be My Baby » alors qu’elle coupait ses toasts afin qu’il puisse les manger avec ses œufs. Il devait rentrer à la maison. Parker prit une profonde inspiration et le moteur s’emballa.
— Accroche-toi les fesses ! cria-t-il alors qu’ils fonçaient en avant, puisque citer Samuel L. Jackson était toujours, toujours la meilleure chose à faire.
Afficher en entier— Je suppose que nous verrons bien comment ça va se passer demain. Le regard d’Adam était toujours rivé sur Ramon.
— Ouais. Exactement, répondit-il.
— Et ensuite, j’ai pensé que nous pourrions assassiner l’un des enfants et le manger pour le déjeuner. Cette chair tendre devrait bien griller. Ça va être succulent avec le risotto d’hier.
— Hmm. Oui, bien sûr.
— Oh, pour l’amour du ciel ! explosa enfin Parker, se détournant de son compagnon. Pourquoi ne vas-tu pas partager ta chambre avec ton nouveau pote ? Les sourcils froncés, Adam se détourna de la fenêtre.
Afficher en entierIl embrassa Adam à nouveau, puis descendit plus bas pour sortir son sexe de son boxer serré.
— Tu en as toujours envie ? lâcha Adam en rougissant. Même si tu sais que… ?
— Adam, tu pourrais être un vampire/succube/Lesbien qui travaille au noir en tant que Golem, que j’aurais toujours envie de sucer ta queue, tout le temps.
Adam éclata de rire, et il eut l’air jeune. Tendrement, il écarta une mèche des cheveux de Parker.
Afficher en entier— Mais tu es plus rapide qu’un humain normal ? Et Usain Bolt ? Mec, peut-être que c’est un loup-garou aussi.
Afficher en entier— C’était comme si tu pouvais parler aux gens, et te lier avec eux, tout en restant séparé. Protégé. Ils partageaient avec toi, mais tu n’étais pas obligé de donner quelque chose en retour, conclut le jeune homme. Cela semblait si solitaire, mais Parker aurait probablement ressenti la même chose.
— Tu prenais des cours de psychologie aussi ? demanda Adam pince-sans-rire. Parker sourit.
— Dr Freud peut aller se rhabiller. J’ai ton numéro, Adam.
Afficher en entier— Tu ne vas pas me faire un bisou magique ? Les stupides mots furent hors de sa bouche avant qu’il ne puisse les arrêter.
— Je… je… je n’ai pas voulu dire… Mais Adam se contenta de sourire, de se pencher et de presser doucement ses lèvres sur le pansement. Un rire heureux sortit de la gorge de Parker et de la chaleur l’envahit.
— Merci. Peut-être que les choses iraient bien tout compte fait. Peut-être que tout serait de nouveau normal après leur détour à gêne-ville et pipe-ville.
Afficher en entier— OK. Donc, nous vivons toujours une apocalypse zombies, apparemment. Je pense qu’il est temps de se ressaisir et d’élaborer un plan. Adam haussa un sourcil.
— Des suggestions ?
— Je sais que, en dehors de cette grippe, je ne faisais que flipper un peu. Et par « un peu », je veux dire « beaucoup », et j’apprécie le fait que tu n’aies pas laissé tomber mon cul pleurnichard, il y a des jours. Adam ricana doucement.
— Je panique aussi. Ne sois pas si dur envers toi-même.
— Ouais, eh bien, ta version de la panique est beaucoup plus… stoïque. Mais peu importe, nous avons besoin d’un plan.
Afficher en entier— Ce n’est pas comme ça qu’on fait. Adam lui adressa un regard noir.
— Si, c’est comme ça.
— Non, ça ne l’est pas, insista Parker. Je sais que tu es un gars dur, avec ta veste en cuir et tout. Je veux dire, aussi dur qu’un étudiant des beaux arts peut l’être. Mais ce n’est pas comme ça qu’on fait.
— Très bien, déclara Adam en lui tendant le fusil semi-automatique à calibre douze et la lunette qu’il essayait de monter depuis cinq minutes. Montre-moi, s’il te plaît, comment on fait. D’un geste théâtral, Parker aligna la lunette, fit coulisser la jointure, et la plaça par une simple pression.
— Voilà ! S’il vous plaît, pas d’applaudissement avant la fin de la performance. Daniela gloussa, et pour sa défense, Adam eut un petit sourire.
— As-tu manipulé beaucoup de fusils ? demanda Lauren.
— Aucun, répondit Parker en agitant le manuel. J’ai juste lu les instructions. C’est un choix audacieux, je sais.
Afficher en entier