Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 833
Membres
1 008 460

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Commentaires de livres faits par Val88

Extraits de livres par Val88

Commentaires de livres appréciés par Val88

Extraits de livres appréciés par Val88

date : 12-08-2013
Lorsque j'ai vu la présentation de "Rosy & John" sur Facebook, j'étais super enthousiasme. Je connaissais déjà le travail de Pierre Lemaître pour avoir lu "Robe de marié" et "Alex", deux livres qui m'avait plu. Il me reste encore deux autres thrillers de lui à découvrir, cependant "Rosy & John" venait juste de sortir dans le commerce et je pensais avoir moins de mal à le trouver. Et bien non, ça n'a pas été si simple. En fait, ce livre est un "inédit" offert par l'édition Le livre de poche pour deux livres achetés dans cette collection. J'ai bien cru que j'allais passer à côté, alors quand je l'ai vu sur le présentoir des livres offerts, je n'ai pas hésité une seconde et je l'ai pris. À la fin de ce thriller, je peux dire que l'enthousiasme est beaucoup moins important que celui que j'avais eu pour acquérir le livre, mais aussi lors de mes deux précédentes lectures. Il n'y a pas vraiment de suspense puisque nous savons déjà qui est le poseur de bombe dans le résumé en quatrième de couverture. La seule intrigue un peu palpitante dans cette histoire, celle qui nous donne envie de tourner les pages, est finalement le compte à rebours entre les différentes explosions. J'avoue que le mobile, lui, est assez bien ficelé et est encore une fois à l'encontre de ce que j'avais pu penser. Nous retrouvons aussi le commissaire Camille Verhoeven, un personnage récurrent de Pierre Lemaître qui doit reprendre du service malgré ses congés, afin de résoudre cette affaire. Si son côté taiseux ne me plait pas de trop, je le trouve cependant assez efficace dans sa façon de cuisiner le poseur de bombe. Finalement, l'histoire est intéressante mais loin d'être explosive à mon goût comme si l'auteur avait été un peu moins inspiré pour ce petit thriller offert. Contrairement aux deux lectures précédentes, je ne suis pas restée "scotchée" sur mon siège. J'espère cependant ne pas rester sur cet avis mitigé lors de la lecture des autres livres de Pierre Lemaitre que je n'ai pas encore découvert...
Avez vous apprécié ce commentaire ? -1
date : 12-08-2013
Décidément, quand je lis le résumé au dos de ce livre, il y a quelque chose qui me chiffonne. Je ne sais pas si c'est une volonté de l'éditeur français, mais à chaque fois Erica est présentée comme le personnage centrale de l'histoire. Elle a une place importante, certes, mais en ce qui me concerne, depuis le deuxième volet, c'est son mari, le commissaire Patrick Hedström et ses collègues du commissariat de Tanumshede qui mène l'enquête. Erica étant d'un naturel très curieux, elle n'hésite pas à apporter un coup de main à Patrick lorsque celui-ci partage avec elle les fruits de son travail. Mais revenons-en à ce septième volet de Camilla Läckberg. Comme toujours, je l'ai attendu avec beaucoup d'impatience, peut-être encore plus cette année que les fois précédentes, puisque la fin du dernier livre "La Sirène" m'avait laissé un peu sur ma faim. Nous terminions l'histoire dans des conditions assez dramatiques pour certains personnages. Une période difficile qui avait éprouvé toute la famille Hedström, mais surtout Anna, la soeur d'Erica, au point de la rendre totalement perdue dans son chagrin. Certaines scènes entre les deux soeurs sont d'ailleurs très touchantes, si bien qu'elles m'ont presque fait venir les larmes aux yeux. Patrick, quant à lui, en plus des événements familiaux douloureux, sort tout juste de congés maladie. Malgré ça, il est à peine au commissariat depuis quelques jours qu'il doit déjà se pencher sur l'assassinat de Mats Sverin, un jeune homme sans histoire revenu vivre à Fjällbacka chez ses parents. L'enquête n'avance pas malgré les investigations de Patrick, Martin, Gösta et Paula. Même Mellberg si met, c'est dire!!! Cela dit, il ferait mieux de garder ses anciennes "mauvaises" habitudes, ça arrangerait bien tout le monde !!! Bilan des courses : on sait peu de chose sur Mat Sverin, si ce n'est qu'il travaillait dans une association d'aide aux femmes maltraitées à Göteborg avant de revenir vivre chez ses parents. Il avait aussi revu, Annie, un ancien amour de jeunesse, en apprenant sa présence sur l'île de Graskär. La police de Tanumshede doit faire avec ces quelques éléments. Biensûr, je n'en dirai pas plus afin de ne pas vous dévoiler l'intrigue de ce septième livre de Camilla Läckberg. Un septième volet qui m'a beaucoup plu malgré la dureté du sujet abordé. L'auteure y fait s'entre-croiser plusieurs histoires de femmes maltraitées, passée ou actuelles, dont les conséquenses sont malheureusement souvent dramatiques. J'ai trouvé que la sauce prenait bien avec l'enquête en cours. De plus, les scènes un peu surnaturelles n'ont pas alourdies le récit, bien au contraire. Je trouve qu'elles lui donne un petit côté "légende régionale" assez intéressant. J'ai même pris plaisir à lire cette histoire en italique, alors qu'habituellement c'est la partie qui me plait le moins. Ces passages sur l'île de Graskär m'ont, en plus, donnés un goût d'embrun et d'air iodé, bien agréable en cette période estivale. Enfin, comme à chaque livre, j'ai aussi retrouvé avec plaisir tous les personnages qui font le charme des romans de Camilla Läckberg, comme la famille Hedström qui s'agrandie avec l'arrivée des jumeaux, Noel et Anton, mais aussi l'incorrigible Mellberg qui s'avère être un grand-père attachant pour le petit Leo et nous donne une image bien différente du manque d'enthousiasme et des bourdes qui le caractérise habituellement. En fermant le livre, je me dis qu'il va falloir attendre encore un an avant de retourner à Fjällbacka. Un an, c'est trop long!!! Mais comme je n'ai pas dans l'optique d'apprendre le suédois pour lire le prochain livre en version originale, je vais prendre mon mal en patience avant d'ouvrir le huitième volet...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 05-08-2013
Il me fallait un livre léger et drôle pour me changer de ma lecture précédente. Celle-ci était une bonne surprise, certes, mais elle n'en était pas moins très hard. J'ai donc opté pour ce petit livre de 210 pages afin de me faire un peu oublier la violence du thriller de Maxime Chattam. C'est chose réussie puisque je l'ai lu quasiment d'une traite, le sourire aux lèvres. Caroline De Bodinat partage avec nous les tribulations de son personnage, Mathilde, une trentenaire qui travaille dans la com et va tomber amoureuse de l'un de ses clients. Si Eugène a tout de l'homme parfait pour plaire à la pétillante Mathilde, c'était sans compter ses enfants, Vincent et Chloé, qui vont faire de sa vie un enfer. Ils ne vont d'ailleurs pas s'en priver puisque leur père les excuses de tout. La pauvre Mathilde, malgré ses efforts, a bien du mal a trouver grâce à leur yeux même si elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Étant une enfant de parents divorcés, je ne me suis pas du tout reconnu en Vincent et Chloé que j'ai trouvé "pourris-gâtés" par leur parents (la mère, Françoise, ayant elle-aussi sa part de responsabilité). Mathilde que je trouvais très agréable et dynamique au début de son couple avec Eugène m'a vraiment attristé lorsqu'elle fait le bilan de sa relation. Il faut dire que se retrouver du jour au lendemain à gérer deux enfants, voire deux ados, n'est pas chose facile surtout lorsqu'on a jamais été dans cette situation-là avant. Alors si en plus le père et accessoirement l'amant de la belle n'a même pas une once de compassion, la situation peut vite virer au cauchemar. Je peux comprendre que ses enfants passent avant tout (même si je n'ai pas connu ça en tant qu'enfant) mais je me suis demandée si Eugène était vraiment amoureux de Mathilde pour la laisser dépérir à ce point puisqu'il ne la soutient jamais devant Vincent et Chloé et ne voit plus en elle que le côté pratique de la gestion des tâches domestiques. Heureusement que Mathilde a un ami-collègue, Philippe, et un patron, Gabriel, qui la pousse en avant sinon il aurait presque fallu fournir un paquet de Kleneex avec le livre tellement elle fait peine à voir. Non non, ce livre n'est pas un drame mais bien une comédie, je vous rassure. Philippe et Gabriel m'ont d'ailleurs bien fait rire (sans doute plus que les enfants d'Eugène) parce qu'il n'y a pas de méchanceté derrière leurs répliques cocasses et cinglantes mais plutôt l'envie de retrouver la jeune femme pétillante qui illumine leur quotidien professionnel. On sent une vraie camaraderie entre eux. C'est d'ailleurs ce que j'ai le plus apprécié dans cette histoire et qui a fait de ce livre une lecture-détente bien agréable...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
J'avais découvert Gilles Legardinier avec son livre "Demain, j'arrête!" et ça avait été une bonne surprise puisque j'avais beaucoup aimé cette histoire, certes un peu légère, mais qui fait du bien au moral. J'avais trouvé le personnage de Julie très pétillante et attachante grâce à ses innombrables gaffes. Alors, quand une amie m'a dit "Vava, je te prête "Complètement, cramé!" si tu veux", je n'ai pas hésité une seconde. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre puisque je n'avais pas lu le résumé en quatrième de couverture avant de commencer ma lecture. Je faisais donc confiance à m'a bonne impression de l'auteur avant d'entamer le livre. Le thème de l'histoire a été une bonne surprise, d'autant plus que j'ai profité de l'été pour regarder la Saison 2 de "Downtown Abbey". J'étais donc parfaitement raccord avec ma série même si l'histoire de Gilles Legardinier se passe en France. Pourtant, malgré un thème qui me plait beaucoup, je n'ai pas retrouvé ce qui m'avait temps séduit dans "Demain, j'arrête!". Sans doute parce que j'ai eu plus de mal à comprendre les motivations d'Andrew Blake dans son changement de vie si radical. Qu'est-ce qui l'a motivé à devenir majordome? Mystère??? Nous n'en n'avons aucune idée et ça m'a un peu dérangé de rester sur cette interrogation. Si bien que l'histoire ne m'a pas emballée autant que j'aurais pû le penser au démarrage de ce livre. Les personnages sont pourtant très sympathiques et attachants. Entre Odile, Manon, Philippe, la patronne Nathalie et Blake, c'est finalement Blake qui m'a le moins convaincu de tous les habitants du Domaine Beauvillier. Je l'ai trouvé un tantinet trop moralisateur vis-à-vis de ses collègues, comme si il avait vécu mille vies et avait une réponse à chaques situations. Le côté humoristique de ce livre, quant à lui, m'a moins emballé que dans "Demain, j'arrête!". J'ai ri quelque fois, certes, mais je l'ai trouvé un peu lourd et "blagues de potaches", finalement assez loin de l'humour britannique que j'affectionne énormément. "Complément, cramé!" est donc une petite déception en ce qui me concerne. J'espère cependant que le futur livre de Gilles Legardinier "Et soudain tout change" me plaira d'avantage afin de ne pas rester sur ce petit bémol.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
"L'Âme du mal" est l'occasion pour moi de redécouvrir Maxime Chattam. En effet, j'avais lu l'un de ses romans "Le 5e règne" il y a déjà un bon bout de temps de ça et je n'avais pas été emballé plus que ça. C'est sans doute le côté fantastique qui ne m'avait pas séduite. Le choix de ce livre en lecture commune de mon groupe de lecture est donc finalement l'occasion de ne pas rester sur une impression mitigée vis-à-vis de cet auteur. Je sais que Maxime Chattam est réputé pour ne pas être un auteur en demi-mesure. La lecture de ce premier volet de la Trilogie du Mal confirme ce que j'avais lu dans différents avis. Mon impression mitigé de l'auteur s'est transformée en bonne surprise. Cependant, je ne lirai pas ce genre de thrillers régulièrement. Certaines scènes d'une extrême violence sont très marquantes au point de laisser des traces dans mon subconscient. J'ai même rêvé de l'histoire lors de sa lecture, c'est dire!!! Un livre de temps en temps, par contre, ça me va. C'est un bon dosage. Il serait, en effet, dommage de passer à côté d'un tel auteur. Un auteur bien de chez nous, qui plus est. On a d'ailleurs du mal à le croire puisque l'histoire est très "américaine". On sens que Maxime Chattam maîtrise parfaitement son sujet, que ce soit d'un point de vu géographique mais aussi technique, dans la description des scènes de crime où de l'enquête qui m'ont rappeler des films comme "Le silence des agneaux" ou "Seven". "L'âme du mal" est d'ailleurs plus un polar-thriller puisque nous suivons l'inspecteur Joshua Brolin dans ses investigations pour mettre la main sur le "Fantôme de Leland Beaumont" qui sévit un an après la mort de Leland Beaumont, dit "Le bourreau de Portland". Maxime Chattam ne nous épargne rien, que ce soit dans la violence des crimes avec des descriptions bien sordides, mais aussi, dans le déroulement de l'enquête, puisque l'on assiste, comme si on y était, à l'autopsie des victimes ou à la mise en place d'une opération commando pour arrêter le tueur. Un côté "polar" qui ne m'a pas gêné, bien au contraire, puisque je l'ai trouvé très bien fait et sans doute assez proche de la réalité. Je me demande d'ailleurs comment font toutes ces personnes de terrain pour arriver à garder une vie équilibrée en cotoyant l'indicible dans leur vie professionnelle? Pour ma part, je n'ai qu'à ranger le livre dans ma bibliothèque et passer à autre chose. Certaines scènes me resteront en mémoire, certes, mais pas au point de perturber mon quotidien puisqu'au fil du temps, elles vont s'estomper. Il sera peut-être temps, à ce moment-là, d'ouvrit le deuxième volet de la Trilogie du Mal : "In Ténébris" pour retrouver Joshua Brolin, un personnage qui m'a beaucoup plu pour sa persévérance et son côté un peu borderline. Une bonne surprise donc, mais pas à mettre entre toutes les mains...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Si le personnage de Sherlock Holmes ainsi que son acolyte, le Docteur Watson, ne me sont pas inconnus, je n'avais encore jamais rien lu d'Arthur Conan Doyle. La diffusion d'une série anglaise mettant en scène le célèbre détective a eu raison de ma curiosité et m'a donné envie de découvrir quelque unes de ses enquêtes. Je m'attendais à une écriture assez poussive et finalement j'ai été plutôt agréablement surprise en découvrant les quatre nouvelles de ce petit livre. L'écriture est agréable même si les intrigues, je dois bien le reconnaître, ne sont pas d'un suspense insoutenable. J'ai tout de même pris plaisir à suivre Sherlock Holmes et le Docteur Watson dans leurs recherches de la vérité. Les déductions et les analyses de Sherlock Holmes m'ont bluffées à chaque fois, moi qui n'ai pas du tout la logique d'un fin limier. En deux-trois coups d'oeil, il arrive a reconstituer la scène et le mobile du coupable. Je regrette cependant de ne pas avoir eu plus de détails sur l'environnement de Sherlock Holmes, comme le célèbre "Baker Street", par exemple. Une histoire d'un seul tenant sera sans doute plus amène de m'imprégner de l'ambiance Victorienne dans laquelle évolue les personnages. Ces quatre nouvelles m'ont données un avant-goût assez plaisant du détective britannique mondialement connu. La prochaine fois, je tâcherai de le suivre plus longuement dans une seule enquête...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-08-2013
C'est la rencontre virtuelle de Claudine Bertrane dans un groupe de lecture sur Facebook qui m'a donné envie de découvrir son livre. Je dois bien le reconnaitre, la poésie n'est pas vraiment mon dada. J'ai du mal à adhérer à ce genre de littérature. C'est finalement la gentillesse de Claudine qui a eu raison de moi et de mes aprioris. En premier lieu, l'aquarelle de la couverture m'a séduite. Elle fait de Claudine une artiste aux nombreux talents puisque ce dessin fait aussi parti de ses créations, comme quelques autres disséminés au fil des pages de ce livre. Pour en revenir au recueil, je l'ai lu en plusieurs étapes afin de ne pas me lasser dans ma lecture. J'y ai découvert une femme pleine de sensibilité lorsqu'elle parle de sa famille, de ses ami(e)s et de ses animaux, mais aussi de colère fasse à l'injustice de certaines situations, qu'elles lui soient personnelles ou qu'elles fassent partie de notre quotidien. Si certains poèmes traitent de sujets simples comme la nature ou les animaux qui ont une grande place dans sa vie, d'autres, au contraire, sont beaucoup plus personnels et nous donne l'occasion de découvrir un peu Claudine et les épreuves qu'elle a rencontré sur cinquante-une années de sa vie. La poésie a été, je pense, un exutoire pour vaincre le désespoir et la tristesse lors de la perte d'un être cher, mais aussi le moyen de calmer sa colère face à des personnes qui lui ont fait du mal au point de la rendre très sombre. On le ressent assez bien à la fin des années 1990 où la majorité de ses poèmes sont très tristes et m'ont fait de la peine. Mais si le roseau se plie, il ne rompt pas, comme le dit La Fontaine dans l'une de ses fables, et Claudine a fait de ses douleurs une force qui lui permet aujourd'hui de profiter jusqu'à la lie des gens qu'elle aime, de ses animaux adorés mais aussi des petits bonheurs qui jalonne son quotidien. Ce recueil m'a permis de la connaître un peu plus que les quelques échanges que nous partageons sur le Net mais n'a pas changé mon avis sur la poésie puisque celle-ci n'est toujours pas devenue ma "tasse de thé"...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Cet épisode m'a plu. Non pas que l'on y apprenne beaucoup de choses mais j'ai trouvé que le rythme était très agréable. Par contre, je reste toujours avec une question qui me trotte dans la tête "Qui est Emily?". En effet ce personnage est vraiment très énigmatique de par son amnésie mais aussi les révélations qu'elle a faite sous hypnose. Un petit aparté écrit en italique nous en apprend un peu plus sur elle. Je ne m'attendais d'ailleurs pas du tout à la chute de cette histoire passée. Hormis ça, je n'arrive toujours pas à comprendre le lien qu'il y a entre ce personnage et le couple Singer, les fondateurs d'Exodus2016. J'espère que le prochain épisode m'éclaira un peu plus sur le sujet parce j'ai l'impression de tourner en rond et de plus jouer au jeu "du chat et de la souris" entre le Dr Draken, Lola Gallagher, le FBI et le fameux "homme au chapeau" dont on sait toujours rien sauf qu'il est loin d'être sympathique...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 05-08-2013
Je n'ai pas voulu faire d'interruption dans ma lecture tellement j'étais à fond dans l'histoire, si bien que j'ai enchaîné avec le Tome 2 de "Dôme" aussitôt après avoir fini la lecture du Tome 1. Au fil des événements liés à l'arrivée du Dôme, les groupes commencent à se former dans la population de Chester Mill. Les bons qui sont avec Barbie d'un côté, et les mauvais qui ne voient que par le pouvoir et l'autorité et dont Jim Rennie est le leader, de l'autre. C'est d'ailleurs à cause de ses agissements sans cesse malhonnêtes et malsains que la petite ville sombre peu à peu. La résistance du clan de Barbie se met en place progressivement et cherche à trouver l'origine de ce "Dôme" qui est survenu du jour au lendemain sur cette petite ville du Maine et a emprisonné ses habitants sans explications. D'où vient ce "Dôme"? Pourquoi est-il là? Et à quoi sert-il? L'explication est assez fidèle à son auteur finalement : un peu irréelle et tirée par les cheveux mais n'enlève rien au talent d'écriture de Stephen King qui nous embarque dans une histoire que lui seul est capable d'inventer. D'ailleurs, je suis contente de n'avoir eu ces révélations qu'à la fin de l'histoire parce que si l'envie de savoir était présente, elle ne prenait pas le dessus sur l'envie de suivre les nombreuses aventures des habitants de Chester Mill. Le nombre important de personnages ne m'a pas gêné outre mesure et je n'ai pratiquement pas regardé le glossaire mis à notre disposition dans le premier Tome. J'aime assez les histoires riches en personnages. Si, de temps en temps, je me perdais dans les noms, Stephen King, spécialiste du détails, savait me guider dans cette petite population, si bien que j'arrivais assez vite à retrouver le fil de l'histoire et à suivre les péripéties de certains habitants. Le côté très pervers de la nouvelle Police locale, qui est en théorie là pour protéger les habitants suite aux événements, m'a beaucoup dérangé mais finalement pas trop surprise. On constate que le pouvoir si il est aux mains de gens malhonnêtes peut engendrer le chaos. La population ne pouvant absolument pas compter sur une aide extérieure doit faire face à une situation de crise qui, peu à peu, va se dégrader. A la fin de l'histoire, on se croirait presque en temps de guerre. Si certaines personnes se sont rapprocher pour s'entre-aider, d'autres, au contraire, se sont déchirés et entre-tués pour survivre. Stephen King ne nous épargne pas les détails. Il a su, à mon avis, recréer une situation catastrophe à l'échelle d'un petit bled de son cher Maine natal assez crédible. Son histoire m'a fasciné par sa réalité malgré les conditions irréelles, si bien j'ai eu un peu de la peine à quitter tous ses habitants qui m'étaient devenus si vite familliers, même si je ne regrette pas Jim Rennie. Ce roman en deux Tomes ou plutôt ce gros "coup de coeur" m'a redonné goût à l'auteur que j'avais délaissé pendant un certains nombres d'années. Désormais, c'est sûr, je ne laisserai pas passer autant de temps avant d'ouvrir un nouveau livre de Stephen King...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +11
date : 05-08-2013
Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu de Stephen King, un auteur qui est à l'origine de ma passion pour la lecture. En effet, c'est grâce à son roman "Misery" que le déclic s'est produit. Aussitôt après, j'avais enchaîné les livres de King et lu 17 de ses romans dont certains ont été de vrais "coups de coeur". Cependant, au fil du temps, j'ai peu à peu lâché ce genre de lecture, sans doute pour en avoir lu trop d'un coup. Et puis, l'envie m'est revenue lorsque j'ai lu le résumé de "Dôme". Ces deux romans me faisaient horriblement envie et je les avais demandé en cadeaux pour un anniversaire puisqu'à l'époque ils étaient encore en grand format. Malheureusement, ça ne s'est pas fait. J'ai donc attendu impatiemment la sortie en format poche et me suis précipitée pour les acheter lorsque je les ai vu en rayon. Mais, pas de chance, ma soeur a voulu les lire avant moi. Etant dans un autre roman à ce moment-là, il m'a fallu encore attendre un peu avant de les entamer. Comme on dit : "tout vient à point pour qui sait attendre" et je ne sais pas si ça a joué, mais cette longue période de patience m'a fait encore plus apprécier ma lecture. Connaissant le style de Stephen King, je savais à peu près où je mettais les pieds. Le premier Tome fini, je peux le dire que ça a été un vrai BONHEUR de relire cet auteur. Je me demande d'ailleurs pourquoi j'ai patienté si longtemps avant de m'y remettre. L'histoire de "Dôme" se passe dans le Maine, comme souvent dans les livres de King, dans la petite ville de Chester Mill. Une commune banale et sans histoires jusqu'à l'arrivée de ce fameux Dôme qui emprisonne la ville du jour au lendemain et la coupe du reste du monde. Le Dôme étant invisible, ce sont les accidents qu'il engendre, comme le crash d'un petit avion ou celui d'un camion de grumes, qui sont à l'origine de sa découverte. Une découverte qui va révolutionner la petite ville puisque ses habitants vont devoir cohabiter ensemble sans pouvoir tenir compte d'une aide extérieure même si l'armée Américaine fait de son mieux pour trouver une solution au problème. Une situation de crise qui va révéler les caractères de certains personnages, qu'ils soient positifs ou négatifs. On peut dire que Stephen King a l'art et la manière de décortiquer les sentiments humains de ses personnages. En terminant le premier Tome, j'avais l'impression de faire parti de cette commune du Maine tellement je me sentais impliquée dans la vie sociale de Chester Mill et leur situation de crise. Si certains personnages me sont devenus sympathiques assez rapidement comme Dale Barbara, Julia Shumway, Rusy Everett ou Rose Twithchell, d'autres au contraire me sont apparu très antipathiques par leur agissements et leurs abus de pouvoir. Je pense notamment à Jim Rennie, deuxième conseiller de Chester Mill, qui profite de la situation pour asseoir son autorité par la force et les mauvaises actions ou son fils, Junior, un jeune homme très malsain et pervers. Toute une palette de personnages différents qui font de ce livre un vrai pavé très plaisant à lire au fur et à mesure que ces gens nous deviennent familier. De plus, Stephen King sait créer des rebondissements dans l'histoire pour ne pas la rendre plate et ennuyeuse, si bien qu'à la fin du premier Tome, je ne peux dire qu'une chose : ENCORE, j'en veux ENCORE...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
Je ne connaissais de l'Islande qu'Arnaldur Indridason dont je suis les enquêtes de son commissaire fétiche, Erlandur Sveisson, toujours avec beaucoup de plaisir. Depuis trois mois maintenant, je participe au Challenge d'Emmanuelle (http://meslectures-emmanuelle.blogspot.be/2013/03/petit-challenge-thrillerspoliciers.html?showComment=1367772964784#c5078747816686151159) qui consiste à lire 6 (voire plus) thrillers ou polars scandinaves sur une durée de 6 mois. Lors du premier bilan, en avril, j'avais été séduite par la chronique d'une lectrice pour le livre "Le dresseur d'insecte" d'Arni Thorarinsson. En discutant un peu avec elle, elle m'avait conseillé de lire son premier livre "Le temps de la sorcière". C'est désormais chose faite et je dois bien avoué que je ne regrette pas du tout cette lecture qui m'a beaucoup plu. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et je ne voulais pas faire de comparaisons avec les livres d'Indridason puisque les deux auteurs viennent du même pays, mais j'ai tout de même constaté une similitude entre les deux plumes : les histoires sont très très lentes. Si vous chercher du rythme, vous pouvez passer votre chemin. Bizarrement, cette lenteur me plaît assez, sans doute parce qu'il s'agit d'un polar et non d'un thriller, où là, j'ai besoin que ça bouge. Dans "Le temps de la sorcière" nous faisons connaissance d'Einar, un reporter muté dans une ville du Nord de l'Islande afin de booster les ventes du "Journal du soir" dans cette partie du pays. Autant dire qu'il faut s'accrocher!!! En effet, la majeur partie de l'économie du pays est centré sur la capitale, Reykjavik. Que peut-il bien se passer alors d'intéressant dans le Nord, à Akureyri, hormis les disparitions de chiens et la présentation de la future pièce de théâtre du lycée? Pourtant, quelques faits divers vont entraîner Einar dans une enquête minutieuse sur la jeunesse locale. Je me suis biensûr demandée quels liens il pouvait y avoir entre plusieurs faits divers qui au premier coup d'œil n'avaient aucunes similitudes. J'ai donc suivi avec beaucoup d'intérêt les investigations d'Einar, un journaliste peu atypique, qui vit avec une perruche. Ce personnage m'a beaucoup plu. J'ai aimé son humour, ses prises de bec et de risques, ainsi que son obstination à connaître la vérité entre les différentes affaires. L'histoire est intéressante malgré les noms toujours aussi ardus des Islandais, pour moi petite Française, mais c'est le caractère bien trempé de ce personnage qui finalement a été le vrai coup de coeur de ce polar, et m'a donné envie, vous l'aurez compris, de lire d'autres livres d'Arni Thorarinsson...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +1
date : 01-07-2013
Si je n'avais pas participé au "livre voyageur" de mon groupe de lecture, je n'aurais certainement jamais découvert cette nouvelle d'Irène Némirovsky. On pourrait croire de prime abord, au vu de la couverture flashy de l'édition "Hachette (Bibliothèque collège)" que l'histoire est légère et amusante. En fait, la couverture est un peu trompeuse puisqu'Irène Némirovsky nous fait découvrir un moment de vie presque autobiographique : le passage de l'enfance à l'âge adulte. En effet, Rosine et Alfred Kampf, nouveaux riches, décident de donner un bal pour se faire accepter du "grand monde". Antoinette, leur fille âgée de quatorze ans, rêve de participer à ce bal mais sa mère refuse catégoriquement. La jeune fille alors blessée va se venger. L'histoire a beau se passer dans les années vingt, je pense qu'elle est assez intemporelle. Antoinette est à un âge charnière où l'on a envie d'être considérée plus comme une adulte qu'une enfant. Malheureusement, ce n'est pas l'envie de protéger sa fille qui pousse Rosine à refuser le bal à Antoinette mais sa peur d'être évincée par celle-ci. Il est indéniable que cette femme a envie d'être admirée et d'être reconnue du "grand monde" et ce sentiment sera finalement à l'avantage d'Antoinette dans les conséquences de sa vengeance. Je n'ai pas vu beaucoup d'amour chez cette maman qui finalement se comporte comme une enfant gâtée avec un nouveau jouet. Je trouve dommage qu'elle tienne plus compte du paraître de sa famille dans le "grand monde" que du bien être de celle-ci. Il est donc normal qu'Antoinette cherche a quitter le cadre familial pour voler de ses propres ailes.
Une petite histoire agréable à lire qui m'a rappelé quelques nouvelles de Maupassant, un auteur qui a beaucoup inspiré Irène Némirosky, cela va sans dire...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
date : 24-06-2013
Je ne connaissais pas encore Peter James, mais j'en avais déjà entendu parlé, même encore très récemment dans mon groupe de lecture. Ce petit thriller (116 pages) est finalement l'occasion de découvrir cet auteur britannique. Et, je dois dire que je n'ai pas été déçue du tout. Dès les premières pages, on entre dans le quotidien de ce couple qui s'entend comme chien et chat. Après des années de mariage assez idylliques, l'harmonie du couple s'est peu à peu détériorée pour laisser place à la rancune et aux coups bas. Victor, comme Joan, ne rate pas une occasion de contrarier l'autre jusqu'au jour où tout dérape. À partir de ce moment, c'est encore plus agréable de tourner les pages pour découvrir comment celui qui reste va s'en sortir pour trouver une solution à son "petit" problème. Je me doutais un peu de la chute finale et l'intrigue n'est pas super palpitante puisqu'il s'agit d'un règlement de compte domestique, mais, malgré ça, c'est tellement bon de voir la situation s'envenimer de plus en plus, surtout quand la police entre dans la danse. L'écriture est, en plus, très agréable et fluide, un peu comme chez Linwood Barclay ou Harlen Coben et nous permet de facilement rentrer dans l'histoire pour suivre les péripéties, parfois drôles, de ce couple d'anglais moyens. Un thriller plus amusant qu'effrayant finalement qui n'est pas sans rappeler le film "La guerre des Rose". On en vient presque à regretter que le livre soit si petit. Une chose est sûr, c'est à lire sans modérations si vous avez deux heures à tuer…
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Un mois et demi, c'est le temps qui me sépare du deuxième épisode de la Saison 1 de cette série, "Sérum" que j'avais commencé grâce aux chroniques assez élogieuses d'une blogueuse. Je quittais l'épisode précédent avec beaucoup d'informations puisque l'action se précipitait dans les dernières pages. En plus, de nouveaux personnages faisaient leur apparition. Nous quittions donc l'épisode deux avec la disparition du couple Singer, les dirigeants d'Exodus 2016, une organisation qui met en lumière, par le biais des médias, des actions compromettantes tenues secrètes aux citoyens. C'est dire si leurs révélations sont dangereuses pour certaines personnes. Dans l'épisode trois, nous découvrons enfin ce qu'ils ont découvert d'illicite et qui peut s'avérer être une vraie bombe si l'information est portée au grand jour. La détective Gallagher, alors écartée de l'affaire (puisqu'elle est trop impliquée), continue de mener l'enquête et surtout de rechercher son ami, le docteur Draken qui a disparu depuis l'enlèvement du couple. Je ne connais toujours pas le lien entre Emily, la femme amnésique qui avait eu des infos de l'enlèvement sous hypnose et Exodus 2016. Donc, même si j'ai un peu avancé dans l'histoire et si certains personnages ont révélé leur vrai visage, il y a encore beaucoup de zones d'ombres qu'il me reste à éclaircir avec les épisodes suivants. J'ai aussi découvert que les petits symboles sur les couvertures ne sont pas là par hasard puisqu'ils ont un lien direct avec le récit. Le quatrième volet m'attend bien sagement dans ma PAL et je pense le découvrir dans quelques semaines puisque la série me plait de plus en plus maintenant que je suis au coeur de l'intrigue...
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 18-06-2013
Ce livre a été adapté au cinéma depuis peu et c'est en voyant la bande-annonce assez loufoque et joyeuse que j'ai eu envie de le découvrir. Je l'ai donc emprunté dans la bibliothèque de ma sœur puisqu'elle l'a lu lors de ses années de lycée. Que dire de cette histoire totalement décalée? J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce monde original au début. Boris Vian nous emmène dans un univers très particulier fait de fêtes et d'insouciance, certainement en rapport avec l'ambiance de son époque puisqu'il a écrit se livre en 1946, une année après la fin de la seconde guerre mondiale. On peut comprendre qu'à 26 ans, son âge lors de la rédaction de "L'écume des jours", il ait eu envie de se plonger dans un monde loufoque et décalé, totalement différent de ce que les Français de l'époque venait de traverser. Pourtant, l'histoire n'est pas si naïve qu'elle en à l'air à la lecture des premières pages. Colin et Chloé se rencontrent dans une fête. La vie est belle, ils sont amoureux, entourés d'amis joyeux et l'argent n'est pas un réel problème pour eux, ce qui leur permet de ne pas travailler et réaliser pas mal de fêtes. Après leur mariage ils partent en voyage, mais, au fil des jours, Chloé commence à se plaindre de douleurs dans la poitrine. Elle est atteinte d'une maladie très bizarre qui rend Colin vulnérable et le contraint à finalement chercher un emploi lorsqu'il se rend compte que sa fortune a fondu comme neige au soleil à force du futilités. L'auteur nous fait alors découvrir sa vision du "monde du travail", une vision très sombre où tout n'est que contraintes et corvées. Les remèdes pour sauver Chloé étant très chers, Colin se rend compte de la dure réalité de la vie lorsque l'argent vient à manquer. Cette seconde partie de l'histoire m'a finalement plu touchée, sans doute parce que Colin n'est plus sur son petit nuage, où tout est facile et doit faire face à la réalité pour sauver celle qui aime. Je ne peux pas dire que ce livre soit un coup de cœur mais j'ai pris plaisir à le découvrir et je suis maintenant très curieuse de voir ce que le réalisateur Michel Gondry en a fait…
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
C'est presque avec soulagement que je finis ce livre. Je l'avais choisi pourtant avec beaucoup d'enthousiasme puisque je suis assez friande d'histoires de famille. De plus, la couverture de l'édition de poche est bien jolie, un peu rétro comme j'aime. Et pourtant, en terminant ce roman, je me dis que j'aurai finalement dû passer mon chemin. Non pas que l'histoire ne m'intéressait pas mais plutôt parce que j'ai dû sortir les rames pour avancer. J'avais déjà eu ce sentiment-là lorsque j'avais lu "Le goût des pépins de pomme" de Katharina Hagena, il y a trois ans. Ce qui prouve bien que le style de l'auteur joue beaucoup sur notre ressenti final. Riikka Pulkkinen est finlandaise. Est-ce que ça a joué? Je ne sais pas. Biensûr les lieux et les us et coutume sont un peu différents de chez nous, mais habituellement ça ne me perturbe pas. D'autant plus que j'aime assez les livres d'Arto Paasilinna, un auteur du même pays que Riikka Pulkkinen. Non, je crois finalement que c'est bien le style qui ne m'a pas séduite dans ce livre. L'histoire est assez simple : Elsa, très malade, profite de ses derniers instants avec ses proches, dont sa petite-fille, Anna. Lors d'une visite de la jeune fille, Elsa lui propose de jouer au jeu du déguisement. Elle retrouve dans son armoire une vieille robe qui va raviver beaucoup de souvenirs et mettre en lumière une partie de la vie du couple, Elsa & Martti, jusqu'alors inconnue de la jeune fille. Biensur, je me suis demandée ce qui avait bien pu se passer vingt-cinq ans plutôt dans cette famille et surtout dans ce couple en apparence si parfait, mais je n'ai pas eu l'impression d'être aspirée par leur histoire comme dans certaines sagas familiales ou l'on prend plaisir à suivre la vie passée de certains membres et les voir évoluer. J'ai trouvé les personnages un peu fade, voire insinifiant, et c'est sans doute pour ça que je ne me suis pas vraiment attachée à eux. De plus, les flash-back sont trop nombreux et par moment, on perd assez vite le fil de l'histoire. C'est donc soulagée mais aussi un peu déçue que je quitte ce roman qui, vous l'aurez compris, n'a pas été à la hauteur de mes espérances...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 10-06-2013
Depuis le temps que j'entendais parler de Linwood Barclay, je me suis enfin décidée à ouvrir un de ses livres. J'en ai pris un au hasard dans les trois qui font partis de ma PAL, et, bonne pioche, puisque j'ai commencé par son premier thriller "Cette nuit-là". Une entrée en matière assez efficace puisque la première scène nous plonge directement dans le vif du sujet. Cynthia, fâchée contre son père pour l'avoir ramené de force à la maison parce qu'elle ne respectait pas le règlement intérieur de la famille, s'enferme dans sa chambre et rumine sa colère. Le lendemain matin, une surprise de taille l'attend puisqu'elle ne trouve personne dans la maison. Où sont passés ses parents et son frère? Vingt-cinq ans plus tard, elle se pose toujours la même question. Qu'a-t-il bien pu arriver cette nuit-là? L'affaire classée sans suite n'a pas trouvée de réponse à l'époque mais Cynthia est perspicace et explore toutes les pistes, comme la diffusion de son histoire dans une émission de TV. Une intervention qui va relancer l'affaire petit à petit. Je ne vous raconte pas ce qui va se passer bien sûr, sinon, il n'y aurait plus de suspense. Mais les pages se sont, pour ma part, enchaîner assez vite puisque je voulais savoir. J'ai été un peu perturbée, au début, par les cours chapitres en italique qui deviennent finalement assez limpides à la fin du roman, un peu comme chez Camilla Läckberg. Bizarrement, nous avons la vision de Terry, le mari de Cynthia, et non de l'actrice principale de ce dramatique fait-divers. Si Terry doute de temps en temps de la véracité des confessions de sa femme sur ce qui leur arrive depuis le passage à la TV, il est toujours présent et la soutient du mieux qu'il peut en essayant aussi de ne pas perturber le quotidien leur petite fille, Grâce. Je me suis dis en suivant l'histoire : bon sang, quelle chance elle a d'avoir un mari si à l'écoute, qui la soutient alors qu'il savait en l'épousant que sa vie était remplie de fantômes. Malgré les disputes, la force de ce couple m'a beaucoup plu et, à fait de ce thriller une lecture angoissante mais aussi sympathique. Je vais de ce pas noter Linwood Barclay dans ma petite liste des auteurs à suivre…
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 07-06-2013
Je ne sais pas trop par où commencer ma chronique tellement ce livre m'a bouleversé. J'étais à mille lieux de penser qu'il allait avoir une saveur particulière suite à des événements de mon quotidien. C'est la deuxième fois que j'ai ce sentiment de prémonition. C'est très bizarre et déroutant. Je l'avais sorti de ma PAL suite au post d'une lectrice qui m'avait demandé mon avis sur le livre. Ça faisait un bail que je n'avais pas lu cet auteur. Même si j'avais été emballée par sa plume dans "Cul de sac", je n'avais pas accroché avec son roman "La femme du Ve", trop irréaliste à mon goût. Cela dit, j'avais toujours dans l'idée de lire un autre de ses livres pour ne pas rester sur cette déception. J'ai alors attaqué ce bon petit pavé sans savoir que cette lecture allait correspondre avec un événement particulier. L'entrée en matière de l'histoire est assez lente. Douglas Kennedy nous présente son héroïne et nous décris sa vie sur plusieurs périodes. Une vie qui n'est pas spécialement idyllique puisque Jane grandi dans une famille peu aimante avec un père en fuite et une mère qui la culpabilise constamment. Et pourtant, malgré ce début de parcourt assez rude, Jane est promise à un avenir brillant d'autant plus qu'elle est plutôt douée pour les études. Son parcourt professionnel n'est pas sans embuches mais elle est capable de se remettre en question et d'explorer de nouveaux horizons, comme le monde des tradeurs, par exemple, où tous les coups bas son permis. Douglas Kennedy m'a vraiment donné envie de continuer ma lecture grâce à sa plume très riche. J'avais l'impression qu'il était Jane tellement son texte était vivant par tous les obstacles que rencontre son personnage mais aussi par ses remises en question permanentes. Je me suis demandée si lui-même avait vécu tous ces instants de vie tellement j'avais l'impression qu'il était juste. Et puis, arrive la partie du livre où tout bascule et je n'ai pas pu m'empêcher de retenir mes larmes parce que je me suis demandée comment on arrivait à vivre après avoir connu un tel drame, comment la vie peut continuer malgré cette terrible blessure qui ne se refermera jamais. J'ai beaucoup pensé à une amie et collègue pleine de courage en lisant cette partie de l'histoire mais aussi à notre quotidien commun de ces derniers jours. J'ai été bouleversée par la justesse du récit. J'avais l'impression d'être impuissante devant la détresse de Jane et son envie de "quitter le monde" pour enfin mettre un point final à tous ses malheurs. Je l'ai suivi dans son errance puis dans sa lente reconstruction pour revenir à la vie. J'ai beaucoup aimé son caractère très fort et déterminé, qui finalement lui est salutaire. C'est avec énormément d'émotions que j'ai refermé ce livre. Une lecture qui m'a vraiment touchée. Je termine enfin ma chronique en la dédiant à mon amie et en lui disant que c'est une belle personne que je suis contente de connaître.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
L'approche de la "Fête des mères" m'a donné envie de sortir ce petit livre de ma PAL. Barbara, une jeune trentenaire se rend compte après quelques signes annonciateurs qu'elle est enceinte de son compagnon, Nicolas. Une nouvelle qui la réjouie bien sur, mais aussi l'effraie un peu, parce que sa vie va changer radicalement avec l'arrivée de ce petit bout de choux. La maternité n'est pas quelque chose qui me parle puisque je ne l'ai pas connue et je suis plus à un âge où il faut malheureusement commencé à en faire le deuil; pourtant, j'ai beaucoup aimé cette lecture qui dépeint sans tabou ce que toute jeune maman doit vivre à l'arrivée de son premier enfant. J'ai d'ailleurs pensé à l'une de mes anciennes collègues qui a eu son premier enfant il y a un peu plus d'un an désormais. A-t-elle vécu le même parcourt que Barbara? Sa vie a-t-elle été chamboulée par l'arrivée de ce petit être si présent, si envahissant, qui reconditionne toute la vie quotidienne mais qui au yeux d'une maman devient sa raison de vivre et qu'elle a du mal à quitter pour penser un peu à elle ne serait-ce que quelques heures sans culpabiliser? Tout ce que vit l'héroïne m'a paru très proche de la réalité. Eliette Abécassis n'a pas créée une histoire à l'eau de rose autour de la naissance d'un premier enfant mais, au contraire, nous fait plus partager le chamboulement de la vie d'un jeune couple qui devient une famille. Le fameux guide de Laurence Pernoud "J'attends un enfant" est sans doute un ouvrage très complet sur la maternité et les choses à savoir lorsqu'une femme va devenir "maman" pour la première fois. Chaque maman a du se référer à cette mine d'or de conseils lors de l'arrivée de son bébé. Mais, est-t-on vraiment préparer à ce raz de marée qui va bouleversée toute la vie d'un couple et encore plus celle d'une "maman" puisqu'elle le vit aussi dans sa chaire? Ce petit livre est finalement un complément bien utile même si il ne faut pas tout prendre pour argent comptant. Je pense cependant qu'il représente un témoignage touchant et réaliste du bouleversement que peut-être la maternité. Moi qui ne suis pas "maman", ce livre il m'a ému par son réalisme. Je pense donc que beaucoup de femmes ayant connu cet heureux événement se reconnaîtront un peu dans le personnage de Barbara. Et je terminerais cette chronique en remerciant ma maman d'avoir toujours été là pour ses filles, qu'elles aient un jour où quarante deux ans...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
date : 21-05-2013
Lorsqu'une blogeuse m'a dit "fonce" alors que nous parlions de "Comme ton ombre" qu'elle était en train de lire, et bien, j'ai foncé l'acheter (par l'intermédiaire de ma sœur, je précise). Il n'est finalement pas resté bien longtemps dans ma PAL, contrairement à d'autres livres qui y dorment depuis plus d'un an ou deux. Qu'allait me réserver ce thriller à la couverture remplie de veroux? Une couverture qui nous fait déjà nous poser pas mal de questions et fait assez froid dans le dos. Qu'allais-je trouver derrière cette fameuse porte qui a l'air si inaccessible? Nous commençons par un procès. Un début de livre, un peu mystérieux puisqu'on ne sait rien de l'histoire. Mais bon, j'ai lu tout de même cette partie; bien souvent ce genre de début prend de l'importance avec un peu d'avancée dans le récit. Puis l'histoire commence pour de bon. Deux périodes : 2003 et 2007. Un écart, de quatre toutes petites années où le personnage de Catherine va nous apparaître sous deux angles totalement différents. En 2003, l'auteure nous décrit une jeune femme rayonnante de joie de vivre, entourée d'amies et aimant faire la fête régulièrement. Alors qu'en 2007, nous découvrons le même personnage, solitaire, paranoïaque et rongée de peur, qui ne peut soulager ses angoisses qu'après avoir fait des tas de vérifications dans son appartement. Que s'est-il donc passé entre ces quatre années pour transformer Catherine aussi radicalement? De quoi a-t-elle si peur? Le nombre hallucinant de vérifications qui régit sa vie, dans la première partie, est un peu rébarbatif, d'autant qu'on ne sait pas ce qui a fait naître ses TOC qui l'emprisonne dans un quotidien terne et fastidieux. Cependant, tout ça n'est pas sans raison et je voulais vraiment savoir pourquoi elle en était venu à changer aussi radicalement de comportement. Le livre est finalement comme un "diesel" qui démarre lentement, puis, petit à petit, prend du relief et de la consistance, puisqu'Élizabeth Haynes nous fait découvrir ce qui est arriver à Catherine en 2003. Nous comprenons peu à peu pourquoi elle a peur du moindre changement dans sa vie millimétrée avec précision; pourquoi elle reste aussi très méfiante avec Stuart, son nouveau voisin qui ne demande qu'à l'aider et à l'aimer. Je me souviens avoir eu plusieurs fois les poils se dresser sur les avant-bras en pensant au calvaire psychologique que vivait Catherine. Va-t-elle s'en sortir? Est-ce que le cauchemar va finir un jour? Des questions auxquelles j'ai maintenant les réponses et que je vous encourage à vous poser si vous aimez les thrillers psychologiques. Ma porte et mes fenêtres sont-elles bien fermées??? J'avais entendu du bruit l'autre jour mais à mon grand soulagement, ce n'était qu'un chat du voisinage qui venait faire son petit tour dans mon appartement. Ouffffff...
Avez vous apprécié ce commentaire ? +2
Varg Veum est devenu détective privé après s'être fait jeté de la protection de l'enfance pour une affaire qui a mal tournée. Son agence n'est cependant pas des plus florissante et les factures s'entassent sur son bureau jusqu'au jour où Maître William Morberg, un avocat de renom, fait appel à lui pour faire suivre sa femme. Une affaire bienvenue qui pourrait régler quelques dettes. Seulement, Varg Veum a des principes et les affaires d'adultères, depuis son divorce, ce n'est pas son truc. Rien de bien exceptionnel jusque là, mais peu de temps après, un homme du nom de Ragnar Veide frappe à la porte de l'agence de détective et demande à Varg Veum de suivre Mme Morberg, la femme de Maître Morberg, mais aussi sa sœur dont il a perdu la trace depuis un moment. En bon détective, Varg Veum file la jeune femme. Planques devant sa maison, virées en ville lors de son shopping ou ses escapades nocturnes…, il ne la lâche pas d'une semelle afin de faire un rapport détaillé à son client. Malheureusement, l'affaire se complique lorsque Margrete Morberg est retrouvée morte à son domicile, dans sa voiture. Qui a tuer Margrete Morberg et pourquoi? Ce n'est biensûr pas moi qui vais vous le dire. Si j'ai suivi avec plaisir Varg Veum dans son raisonnement pour retrouver le coupable, j'ai plus été déroutée par sa façon de procéder pas toujours très orthodoxe. Cela dit, comme il a des principes, il essaye de ne pas trop enfreindre la loi, mais sa façon de faire le mène parfois dans des situations assez dangereuses et l'on se demande si il va réussi à s'en sortir. L'histoire en soit m'a plu mais ça n'a pas non plus était un vrai coup cœur. Et puis, j'ai eu l'impression de rester sur ma faim en finissant le livre puisque, même si Veum résoud l'énigme, la police n'apparaît pas pour clore l'affaire. C'est uniquement suggéré et c'est un peu dommage. Dans le genre "policier" j'aime assez quand les faits sont évoqués de façon précise et là il manquait une dernière pièce à mon puzzle. Malgré tout, j'ai fait la connaissance de Varg Veum, un personnage solitaire avec un humour parfois grinçant. Je ne peux pas dire qu'il m'ait particulièrement séduite mais je le retrouverai volontiers dans une prochaine enquête.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-05-2013
Tout d'abord je tiens à remercier l'auteure d'avoir été très patiente avant de pouvoir lire ma chronique. En effet, j'avais acheté ce livre l'année dernière après avoir discuté avec Louise. Sa présentation d' "Emya" m'avait séduite même si je ne suis pas vraiment amatrice de roman jeunesse. C'est la jolie couverture bucolique de ce livre qui m'a décidé à le sortir de ma PAL. Bucolique n'est pourtant pas le terme que je choisirai pour cette histoire qui nous plonge dans un monde sombre où les hommes et les femmes sont séparés et doivent se marier entre eux. Aucun amour dans ces mariages obligatoires, ni dans le "devoir" que doive connaître certaines jeunes femmes pour se reproduire. C'est dans ce monde triste et sans espoir que vit Aurore. Un monde très sombre que j'espère ne jamais connaître, mais qui ne doit pas être très éloigner de certains pays sous dictature. Pourtant Aurore va connaître l'amour malgré ça. Je ne sais pas si cela est dû à mon âge mais je n'ai pas été séduite par cette histoire d'amour. Je ne suis peut-être pas le meilleur public qui soit pour ce genre de roman, cela dit. Peut-être que si j'avais lu le livre bien plus jeune, ça l'aurait fait, mais au jour d'aujourd'hui, j'ai trouvé que ces passages étaient très naïfs et utopiques. Les histoires d'amour se mettent en place trop rapidement à mon goût. Malgré ça le récit se tient, même lorsque l'on passe aux deux autres personnages, Eléanna et Swan. L'histoire n'est pas dénuée d'intérêt malgré quelques petites incohérences. La fin m'a malgré tout assez déçue parce que j'ai eu l'impression qu'il n'y avait pas de fin, justement; un côté un peu inachevé. J'espère cependant que Louise Tristani ne s'arrêtera pas d'écrire parce qu'elle a un don et même si cette histoire ne m'a séduite plus que ça, je trouve courageux de se lancer dans l'écriture si jeune. Une question me vient d'ailleurs à l'esprit : qu'elle est le ressenti de Louise sur son travail un an après la sortie de son livre?
Avez vous apprécié ce commentaire ? +3
date : 13-05-2013
Partir, est-ce vraiment la solution idéale lorsque l'on a des soucis? C'est la question que je me pose à la fin de cette lecture. Si Jim avait fait ce choix de façon solitaire, j'aurais peut-être pu le comprendre, mais il décide de partir avec Roy, son fils qui n'a que treize ans. C'est très jeune pour une telle aventure, d'autant plus qu'ils ne se connaissent pas vraiment puisqu'ils ne vivent plus ensemble depuis le divorce de Jim. Cette île isolée "Sukkwan island" est-il l'endroit idéal pour apprendre à connaître son fils? Je ne crois pas. Mais Jim avait-il vraiment envie de connaître son fils? Je ne crois pas non plus. C'est ce qui m'a le plus attristé chez ce personnage que j'ai trouvé très égoïste. Il ne pense qu'à ses petits soucis personnels et pleure constamment sur son sort. Son fils de treize ans n'est pas un ami, il ne devrait pas avoir à endurer le mal être de son père. Les conditions de vie sur cette île sont en plus très rudes et les contrains à se rapprocher encore plus lorsque la météo n'est pas bonne. Je ne pense pas qu'un enfant de treize ans ait envie de connaître les soucis personnels de son père; des soucis d'adulte qui ne le concerne pas. A treize, le début de l'adolescence, ont commence déjà à se poser pleins de questions sur un tas de choses, difficile donc, quand les soucis personnels des parents viennent se greffer par dessus. David Vann laisse peu de place à l'aventure dans ce roman, puisqu'à la fin de sa lecture, ce qui nous vient en premier à l'esprit c'est un drame familial. Une histoire dure et violente mais très bien écrite. Un livre qui marque.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
date : 13-05-2013
C'est grâce à l'un des groupes de lecture Facebook dans lequel je suis, que j'ai entendu parlé de cet auteur, Fabrice Pichon. Quelle coïncidence de découvrir que l'auteur en question est originaire de Franche-Comté alors que je projetais de me rendre dans cette région au même moment. De plus, l'action de son polar se déroule à Besançon, la ville justement où avait lieu ma journée "découverte". J'étais partie pour acheter son premier livre "Vengeance sans visage" mais, je me suis rabattue sur "Le complexe du prisme", faute d'avoir trouvé le premier en librairie. L'histoire commence dans le square Castan où le corps éviscéré d'une clocharde est retrouvé. Encore une coïncidence puisque lorsque je suis allée faire un tour dans ce joli petit square, je me suis fait interpellée par un clochard. Ce livre ne pouvait que me parler même si l'altercation avec cet individu n'est pas le meilleur souvenir que je garde de la ville. De plus, c'est tellement agréable de pouvoir suivre l'intrigue lorsque l'on connait un peu les lieux. On se sent encore plus embarqué dans l'histoire. C'est donc, munie de mon plan de la ville que j'ai découvert le deuxième polar de Fabrice Pichon. Si la première partie de l'enquête est un peu déstabilisante parce que les morts ne semblent pas avoir de lien les uns avec les autres, la quatrième victime commence à apporter des réponses au commissaire Bracq, dont c'est la première affaire dans la cité Bisontine. Peu à peu, nous finissons par découvrir l'identité du tueur mais nous ne savons toujours pas son mobile et surtout pourquoi la commissaire Bracq semble avoir un lien avec cette histoire. C'est d'ailleurs ce dosage bien orchestré que j'ai apprécié dans ce polar. Fabrice Pichon nous donne les réponses au compte gouttes et nous fait découvrir que Marianne Bracq est, à la fois charismatique mais aussi vulnérable. Les seconds personnages sont aussi très crédibles et donne à l'histoire beaucoup d'authenticité si bien que j'ai pris plaisir à tourner les pages pour connaître la vérité sur cette affaire. Si l'ensemble de l'enquête m'a beaucoup plu par sa cohérence, j'apporte tout de même un petit bémol avec la scène finale que je n'ai pas aimé mais qui ne gâche en rien cette belle découverte et me donne envie de lire le précédent livre de l'auteur "Vengeance sans visage" et j'espère ses prochains polars.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobil-home avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss adore faire la fête et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent seul. Pour manger, il va chaparder dans les potagers voisins…

Je termine ce roman un peu nostalgique mais surtout très contente de découvrir l'univers de Barbara Constantine. Une blogueuse avait qualifié l'un de ses livres de "lecture doudou". Je ne peux que me rallier à elle sur ce terme si bien choisi. En effet, les personnages de "Tom, petit Tom, tout petit homme, Tom" sont attendrissant et bien souvent l'envie m'est venue de rentrer dans le livre pour aller partager leurs vies toutes simples, mais pleines de richesse d'un point vu émotionnel. Tom, le personnage principale, n'a que onze ans. C'est hallucinant de voir tout ce qu'il est capable de faire pour améliorer le quotidien de sa famille, alors qu'à son âge tant d'enfants s'imaginent que tout leur est dû. Bon d'accord, il vole de la nourriture dans les jardins voisins. Mais, en même temps, a-t-il le choix de faire autrement? Ce n'est pas lui qui est vraiment à blâmer dans l'histoire mais plutôt la série d'événements qui a fait que Joss, sa maman, s'est retrouvée mère si jeune et totalement démunie devant ses nouvelles responsabilités, sans aucunes aides des siens. Heureusement, ils s'en sorte, mais leur quotidien tient du système D. Ces conditions précaires pourraient rendre Tom aigri. Et bien, pas du tout. C'est un enfant joyeux, dynamique et toujours prêt à rendre service. Et cette bonne humeur est un véritable atout. Il va se lier d'amitié avec Madeleine, une vieille dame qu'il sauve un soir de cambriolage potager, et Samy, un ancien taulard devenu conducteur de corbillards. Archibald et Odette, quant à eux s'amusent de ses razzias quotidienne dans leurs potagers. Ça pimente un peu leurs retraites campagnardes. C'est donc, un vrai bonheur de suivre ce petit bonhomme, haut comme trois pommes, dans ses pérégrinations. Dommage que je n'ai pas de jardin chez moi!!! Je l'aurai laissé faire sans aucune hésitation. J'aurai peut-être eu la chance de gouter sa fameuse sauce Tomtomato. Une lecture "bonne mine" qui a illuminée ma journée du premier mai.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0
Une injection. Sept minutes pour accéder au subconscient profond d'Emily Scott. Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques. Quelques jours pour empêcher le pire...

Voilà un moment que j'avais lu le premier épisode de la Saison 1 de "Serum". Allais-je me souvenir de tout ce qui c'était passé? Finalement, même si le résumé des deux auteurs en début de livre est très pratique pour se remettre dans le bain, une grande partie du premier épisode m'est assez vite revenu à l'esprit. Dans le premier épisode, nous quittions Emily (cette femme amnésique qui a failli se faire tuer) lors de sa première scéance d'hypnose avec le docteur Draken qui va utiliser son fameux sérum. Durant sept minutes, Emily raconte ce qu'elle voit. Ce qu'elle dit peut paraître assez étrange, un peu comme si elle nous racontait un rêve, mais son hypnose va avoir beaucoup d'importance sur la suite des événements. De nouveaux personnages viennent se greffer à l'histoire. Certains sont assez facile à situer dans le récit comme le père ronchon de Draken (un ancien psychiatre), mais je dois bien reconnaitre que d'autres, par contre, m'ont assez déstabiliser parce que je n'arrivais pas à comprendre leur rôle et leur lien avec Emily, comme le couple Singer, par exemple. La méthode de Draken est peu déontologique certe, mais Lola Gallagher reste persuadée que c'est la seule façon de savoir de quoi Emily a si peur. Malgré les barages que lui impose sa hiérarchie, elle va tout faire pour que les scéances d'hypnose se multiplie. Son obtination va d'ailleurs payer puisqu'en décodant les visions d'Emily, que Draken note consciencieusement dans un petit carnet, le pulzze se met petit à petit en place. Les cinquante dernières pages sont un vrai bonheur d'autant plus que certains événements et certains lieux existent vraiment. Je faisais mes petites recherches perso en parallèle de ma lecture, c'est dire!!! Une avancée dans l'histoire qui biensûr me donne envie d'en savoir plus. Comme la dernière fois, les auteurs nous laisse sur notre faim, et ce n'est pas les quelques miettes du prochain épisode, en fin de livre, qui vont appaiser cette envie de savoir.
Avez vous apprécié ce commentaire ? 0


Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode