Valérian, agent spatio-temporel, tome 7 : Sur les Terres truquées

Une intrigue qui aurait pu être intéressante si le dessein du "grand méchant" n'était pas aussi anecdotique. Même les clones sont une demi bonne idée. On a un peu l'impression que les auteurs n'ont pas osé se frotter aux paradoxes temporels, comme ils le feront dans la suite de la série. De nouveau, le format ne leur offre pas la place de développer un scénario plus approfondi. Mais cela reste du Valérian, c'est efficace, le dessin est chouette et on ne s'ennuie pas.

Un scénario confus à mon goût sur un dessin superbe. Dans un méandres de scènes de disparitions de Valérian ,l'auteur perd son lecteur avant de doucement le ramener vers la compréhension du sens de l'histoire. Pour une complexité pareil une BD est d'un format trop court à mes yeux.

Ce tome n'est pas le meilleur... L'histoire est assez plate est même sans beaucoup d'intérêt sauf peut-être le passage sur différentes phases de notre histoire... L'écriture reste tout de même très bonne...

J'ai lu ce tome uniquement pour voir si Valérian était aussi inactif que dans le tome précédent que j'avais lu «L'Ambassadeur des ombres ». Franchement même si dans ce volume nous voyons surtout Valérian, enfin ce n'est pas vraiment lui car ce sont ses clones qui agissent pour des missions que Laureline et Jadna (agent de Galaxity) leurs confis. A chaque fois c'est un fiasco, le clone de Valérian se fait tuer et Laureline pleure alors qu'elle sait que c'est un faux... A la fin le vrai Valérian se réveille et se retrouve au milieu de ses clones, ahuri se demandant un peu ce qu'il fout là. Franchement ce perso est un clown, c'est un « anti-héros » par excellence ! Il est pitoyable et on peut dire que c'est Laureline qui porte la culotte dans leur couple.

Bien que je n'ai ressenti aucune attache envers ses deux personnages, l'un en fait trop et l'autre pas assez, je dois dire que le dessin est superbe et qu'il y a de très bonnes idées dans cette saga. Ici les clones de Valérian se baladent d'une époque à l'autre et je dois avouer que c'est super réaliste. C'est d'ailleurs cela qui m'a le plus charmé dans ce volume, la traversée des époques.

La dernière vignette fait référence au tableau "le déjeuner des canotiers" de Renoir. On peut retrouver la même scène en arrière plan avec le groupe qui déjeune à côté de Valérian et Laureline.

Il y a du charme, dans cette BD, principalement dû à ces époques traversées qui nous font voyager et qui sont joliment maîtrisées.

Et puis aussi parce qu’on ne comprend rien à ce qui se passe dans le premier tiers, on suit, on s’interroge et tout s’explique au fur et à mesure – ou quasiment tout puisque certains détails (comment ont-ils trouvé ça si ça n’interagissait pas vraiment sur le vrai monde, en quoi, comment, pourquoi les coordonnées trouvées indiquent la Terre suivante ?) restent obscurs.

Mais ce n’est pas bien grave puisque, une fois happé dans l’imaginaire de Christin, parfaitement mis en relief par les somptueux dessins de Mézières, plein de fougue, de dynamisme, de détails.

Les univers sont parfaitement réussis, l’histoire se suit avec plaisir et trouve une fin plus cohérente et satisfaisante que les Oiseaux du Maître.

Un bon opus.

Dès les premières pages on cherche à comprendre ce qui peu bien se passer, car il y aura répétition, et c'est une bonne chose

Un des tomes que j'ai le moins apprécié. L'idée est intéressante, mais on met un bon bout de temps à comprendre ce que font les personnages et comment ils en sont arrivés là...