Valenbound, tome 1 : The Unfairfolk

[Lu en VO]

“A promise made is a promise kept, until the very end of all death.”

Une lecture vraiment bizarre : le début était prometteur, avec la découverte d'une héroïne très attachante et bourrée d'humour, puis celle d'un nouvel environnement avec l'Institut Le Silvere dans les Alpes suisses et le dépaysement total de Lilith face à la grande bourgeoisie européenne, mais tout le reste du roman s'est révélé finalement assez plat, avec de l'action seulement à la TOUTE FIN (évidemment) et pas énormément de réponses données. Le titre évoque clairement la magie mais pas un seul Faë à l'horizon, en tout cas pas encore, ce qui est sacrément décevant quand on commence à lire ce bouquin exactement pour cette raison. Les personnages sont tous assez stéréotypés, même Lilith qui passe progressivement de "drôle et décalée" à "incarnation clichée de l'Amérique" avec ses insultes à chaque phrase, ses connaissances très limitées en tout, sa manière de mettre direct les pieds dans le plat et sa fascination de l'élégance européenne et du français. Et le français, d'ailleurs ! L'auteur n'y connaît clairement rien mais a pourtant décidé de placer quelques mots français par-ci par-là, ce qui, en tant que francophone, est gênant au début et carrément chiant à la fin : elle fait des fautes (ex : “Attention! Attention, si vous plais!”), oublie des accents (bon, ça, encore...), utilise des mots visiblement sans en connaître le sens et SURTOUT, en lance parfois d'autres qui ne veulent rien dire (ex : “Un gaffe.” -> là, faut m'expliquer). Bref, une petite relecture par un vrai francophone n'aurait pas fait de mal. Hormis ça, oui, histoire plate et lente, trop de pavés explicatifs des pensées profondes de l'héroïne et pas assez de dialogues ou d'action, et au final, aucun personnage n'est réellement attachant parce qu'à part Lilith, aka Miss-Amérique-profonde, les autres ne sont pas développés.