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— T’insinues donc que si Valenti et moi on est mauvais acteurs, on risque de se retrouver vraiment dans la merde ? résuma O’Brian sans mâcher ses mots.

— C’est peu dire, mon chou, renchérit Twonnie. Et si j’en crois Turk, vous avez qu’une semaine pour répéter vos rôles, alors vous feriez mieux de vous y mettre tout de suite, suggéra-t-il en tendant les mains vers les deux policiers.

— Quoi, tout de suite ? s’enquit Valenti avec une vague sensation de panique.

— Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse, qu’on s’embrasse ? s’enquit O’Brian à son tour, d’un ton infiniment plus détaché qu’aurait pu s’y attendre son coéquipier.

Quelle mouche le piquait ces derniers temps ? Valenti n’aurait pas hésité à parier son salaire que si quelqu’un avait laissé entendre qu’O’Brian était d’accord pour embrasser un autre homme – y compris son coéquipier et meilleur ami – celui-ci n’aurait pas hésité à mettre son poing dans la figure du crétin en question. Mais voilà qu’il en envisageait lui-même la possibilité…

Twonnie sembla amusé par la réponse.

— Non, mon cœur, lança-t-il à O’Brian, à mon avis, il va d’abord falloir mouiller la chemise avant d’en arriver là. Mais si vous n’arrivez pas à ne serait-ce que danser ensemble, alors il vaut mieux renoncer. Vous devrez aller beaucoup plus loin pour être crédibles au RamJack.

— On y arrivera, déclara O’Brian d’un ton de défi. Viens, Nicky, je te laisse mener la danse.

Il quitta la table bancale et saisit Valenti par la main, l’obligeant à se lever bien malgré lui.

— Maintenant essayez de vous fondre dans la masse, autant que possible vu vos vêtements, ordonna Twonnie en faisant la moue, désapprouvant manifestement leurs jeans et tee-shirts ordinaires. Observez les autres couples de danseurs et amusez-vous à suivre celui qui conduit la danse. Mais s’il vous entraîne dans les toilettes, gare à vous !

Il rit sottement de sa propre plaisanterie et les chassa des deux mains.

— Allez, je vous regarde et vous ferai une critique détaillée quand vous reviendrez vous asseoir.

— Viens, Nick, répéta O’Brian en tirant son ami vers la piste de danse.

Valenti s’aperçut brusquement que son coéquipier le tenait par la main et que leurs doigts s’entrecroisaient. C’était ainsi que l’on tenait son amoureux, pas son meilleur ami.

— OK, lâcha-t-il bêtement en emboîtant maladroitement le pas à O’Brian, lequel se déplaçait toujours avec beaucoup d’élégance.

Une fois sur la piste de danse, ils s’en tirèrent mieux qu’ils auraient pu s’y attendre. Le DJ passait Disco Inferno. O’Brian libéra la main de Valenti pour danser au rythme entraînant de la musique. Ce dernier n’eut plus qu’à admirer les souples mouvements circulaires de son coéquipier et à s’efforcer de les imiter. Même s’il était loin d’être aussi bon danseur qu’O’Brian, il ne fut pas mécontent de lui-même et il commençait même à s’amuser un peu lorsque la musique changea.

— Et voici une pépite pour tous les amoureux présents sur le dance floor ce soir, annonça le DJ.

Une mélodie douce et romantique s’éleva des haut-parleurs. Valenti regarda alentour. Partout des hommes formaient des couples étroitement enlacés qui se balançaient doucement au rythme lent de la musique. Certains s’embrassaient sans gêne dans la lumière tamisée. Valenti s’efforça de chasser de son esprit les images où il faisait de même avec son coéquipier, mais il ne cessait d’imaginer qu’il prenait cette frimousse adorée dans ses mains et se penchait de plus en plus près jusqu’à goûter la saveur de ses lèvres suaves. Il s’apprêtait à retourner s’asseoir précipitamment lorsqu’il sentit la main d’O’Brian se poser sur son bras, avant de se sentir happé dans une chaleureuse étreinte.

— Allez, Poussin, danse avec moi, lui glissa le jeune homme.

Et ils dansèrent, se touchant comme jamais auparavant, roulant des hanches poitrine contre poitrine, sexe contre sexe. Valenti était bouleversé. Ils avaient toujours été proches, mais il n’aurait jamais cru qu’ils puissent l’être suffisamment pour que son coéquipier n’éprouve aucune gêne à danser un slow avec lui. Mais même si c’était un événement complètement inattendu, cela ressemblait également bien à O’Brian. Il ne faisait jamais les choses à moitié.

Valenti avait passé les bras autour du cou de son ami, tandis que ce dernier le tenait par la taille, et tout semblait le plus naturel du monde. Le nez enfoui dans l’épaisse chevelure mordorée du jeune homme, il se laissa emmener jusqu’aux rives de l’ivresse par l’odeur musquée de son coéquipier. Valenti avait une forte érection et se doutait qu’O’Brian ne pouvait que s’en apercevoir. Si ce dernier le remarqua, il n’essaya pas de s’écarter et n’en dit rien non plus. C’est alors que Valenti découvrit que son coéquipier avait, lui aussi, une érection. Le jean moulant d’O’Brian ne laissait planer aucun doute là-dessus : une bosse de la grosseur d’une bouteille de Coca frottait délicieusement contre son entrejambe, lui faisant tourner la tête de désir et de sensualité.

Pourquoi O’Brian bandait-il ? La question se présenta tant bien que mal à l’esprit de Valenti malgré les brumes luxurieuses qui envahissaient son cerveau. Il était certain que ce n’était pas à cause de la proximité de leurs deux corps : ce n’était simplement pas l’orientation sexuelle de son ami, c’est tout ! L’érection de celui-ci était probablement due au pic d’adrénaline causé par la danse endiablée précédente, trancha finalement Valenti. Il n’ignorait pas, en effet – car avec les pantalons moulants que portait O’Brian il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir –, que son coéquipier ressentait souvent une excitation sexuelle lorsque son corps entrait en effervescence, que ce soit au cours d’une descente de police ou avant un rendez-vous important, ou encore lorsqu’ils sortaient danser avec des filles (c’était bien entendu la première fois qu’ils dansaient tous les deux).

Roberta Flack fredonnait Killing Me Softly.

C’est exactement ce qu’il est en train de me faire : il me tue en douceur…, songea Valenti non sans confusion. Ça peut plus durer… Mais il fut interrompu par la douceur des lèvres brûlantes de son coéquipier dans son cou.

— Qu’…, commença-t-il en reculant.

Mais O’Brian lui fit signe de se taire.

— C’est juste pour s’exercer, comme a dit Twonnie. Prends pas cet air ahuri, Valenti. Il nous regarde. Il croit qu’on n’y arrivera pas, et nous on va lui prouver qu’il a tort.

O’Brian sourit à son coéquipier dans l’obscurité enfumée du club, et Valenti eut un pincement au cœur, même s’il savait que sa déception n’était pas raisonnable. L’esprit combattant d’O’Brian refaisait tout bonnement surface. Il n’y avait rien entre eux de particulier. On pouvait compter sur O’Brian pour relever n’importe quel défi, y compris celui consistant à se faire passer pour gay. Puisque Twonnie avait allégué qu’ils n’y arriveraient pas, O’Brian s’était mis en tête de lui prouver le contraire. C’était aussi simple que cela.

— D’accord, tu m’as juste fiché la trouille, c’est tout, répliqua Valenti en se laissant de nouveau étreindre à contrecœur. Je m’y attendais pas.

— Eh bien, t’aurais dû ! se lamenta O’Brian. Twonnie a dit clairement de t’embrasser dans le cou, et c’est rien à côté de ce que font ces types ! fit-il remarquer en désignant les couples alentour d’un geste de la tête avant de rectifier sa posture afin d’épouser au plus près les formes de Valenti, comme pour illustrer ses propos.

Valenti constata que l’érection de son coéquipier n’avait pas décru d’un pouce, contrairement à la sienne qui n’était presque plus qu’un souvenir.

— Je me plains pas. Seulement, tu pourrais prévenir avant de faire un truc pareil. On peut pas dire que j’ai vraiment l’habitude, tu sais, tenta-t-il en enlaçant son coéquipier et en enfouissant de nouveau son visage dans la tignasse blonde de celui-ci.

— Te voilà prévenu, Poussin, lui glissa O’Brian avant de l’embrasser de nouveau tendrement dans le cou, à titre expérimental, bien sûr.

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En retour, Valenti mit tout son coeur dans cette étreinte. Comment aurait-il pu faire autrement? N'était-il pas nu au lit avec son meilleur ami, l'être humain qu'il aimait le plus au monde? De plus, celui ci ne l'avais-il pas autorisé à donner libre cours à ses sentiments sans se soucier des conséquences et du retentissement que cela pourrait entraîner?

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— Ben, oui. Rassure-moi, Turk t’a bien dit pourquoi on est là ? interrogea O’Brian en se rembrunissant, avant de poser la main sur l’épaule de Valenti. On va s’infiltrer au RamJack, alors on a besoin de tous les renseignements que tu pourras nous fournir. Avec en plus quelques tuyaux côté vestimentaire, si tu veux bien.

— Oh, pas de problème. Mais dis donc, mon cœur, si vous entrez au RamJack dans cette tenue, ils vont vous dévorer tout crus. Autant jeter un morceau de viande saignante dans la cage aux fauves !

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— Qu’est-ce qui arrivera si on doit… je ne sais pas, moi… s’embrasser ? demanda-t-il en se sentant aussi embarrassé qu’un adolescent à son premier rendez-vous.

Assurément, son coéquipier nierait une telle éventualité et lui conseillerait de ne pas dire d’âneries. Mais O’Brian le surprit encore une fois.

— On s’embrassera, assura ce dernier calmement. On fera tout ce qu’il faut pour coincer ce salaud de Conrad.

Il tourna la tête et embrassa brièvement son coéquipier sur la joue, pour preuve de ce qu’il avançait.

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Twonnie se pencha pratiquement en travers de la table et enfonça son doigt dans la poitrine d’O’Brian. Le RamJack, c’est un endroit un peu indélicat parfois, surtout si, par malheur, on se trompe de salle. Si tu veux garder ta cerise intacte, je te conseille de rester à l’écart du Donjon du Chevalier Noir et de l’Antre du Minotaure.

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Pourquoi O’Brian bandait-il ? La question se présenta tant bien que mal à l’esprit de Valenti malgré les brumes luxurieuses qui envahissaient son cerveau. Il était certain que ce n’était pas à cause de la proximité de leurs deux corps : ce n’était simplement pas l’orientation sexuelle de son ami, c’est tout ! L’érection de celui-ci était probablement due au pic d’adrénaline causé par la danse endiablée précédente, trancha finalement Valenti. Il n’ignorait pas, en effet – car avec les pantalons moulants que portait O’Brian il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir –, que son coéquipier ressentait souvent une excitation sexuelle lorsque son corps entrait en effervescence, que ce soit au cours d’une descente de police ou avant un rendez-vous important, ou encore lorsqu’ils sortaient danser avec des filles (c’était bien entendu la première fois qu’ils dansaient tous les deux).

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