Valérian, agent spatio-temporel, tome 10 : Brooklyn Station terminus cosmos

Une conclusion quelque peu désordonnée qui vaut surtout par la démonstration des troubles de plus en plus profonds qui affectent Valérian. L'intrigue est finalement assez secondaire même si elle est fournie en effet spéciaux l'intérêt résidant surtout dans l'exploration de la relation qui unis les deux héros, Laureline se montrant une fois encore la plus forte et la plus déterminée, jusqu'à une froide absence de pitié. La série y confirme sa maturité.

Une suite comme ils savent l'organiser

La fin de l'histoire commencée au tome précédent ! Une imagination féconde dans les périphéries mais pas dans le scénario qui pour un Valérian est trop plat ! Bon malgré tout deux tomes qui se laissent lire.. Mais peu mieux faire !

Cette suite est un peu décevante à mon goût même si Laureline est excellente, Valérian est assez mou avec une personnalité de plus en plus faible... Le suspense perdure mais l'histoire est un peu trop longue à se conclure... La réalisation reste très bonne et c'est ce qui sauve l'ensemble...

Suite du précédent – sans que je comprenne vraiment pourquoi il y a eu deux tomes.

Certes, l’action prend sa place mais j’ai eu plusieurs fois l’impression qu’elle s’étalait sans véritable raison et que le tout aurait pu être plus concis et ne présenter qu’un seul volume qui aurait eu l’avantage, en étant plus dense, d’être plus dynamique.

Il n’y a pas à dire, les idées (surtout annexes) sont bonnes ; les mondes créés fonctionnent toujours. Mais la finalité est un peu simpliste au vu des deux tomes qu’on a lu.

Les dessins fonctionnent très bien, particulièrement pour les décors – parce que les visages, surtout celui de Laureline, ça fluctue encore vachement selon les cases…

Enfin, Valérian est presque pénible tant il ne sert à rien – c’est Laureline qui fait tout et le « tonton » qui veille sur tout dans le Paris du XXème (très bien retranscrit). Valérian se contente de suivre sans rien comprendre… Dommage pour un type dont le nom figure en gros sur la couverture…

Un peu plus surprenant que le premier – en tout cas explicatif et donc, on comprend – mais pas la panacée non plus.

Valérian, orphelin de Laureline, s'est vu affecter un agent secret (mâle). Un vrai, comme on n'en voit pas dans les romans et encore moins dans les films d'espionnage, un type qui ressemble à un prof de latin à la retraite, mais qui dégaine mieux. S'ensuit la naissance d'un amitié virile (vous êtes priés de ne pas ricaner), qui conduit nos deux compères sur les chemins de l'aventure.

Albert (l'auteur nous a épargné de le prénommer Tiburce), et Valérian ont résolu de mettre à terre, rien moins que les multinationales américaines, qui sont bien entendu derrière les ennuis que nos deux amis doivent annihiler.

Le premier mystère que devraient résoudre nos héros devrait être de savoir comment des multinationales peuvent être américaines, puisqu'elles sont censées être multinationales. Voilà un paradoxe spatio-temporel bien difficile à élucider, et nos deux héros ne s'y attarderont pas, parce que dans la tête de ce gauchiste de Pierre Christin, la formule "multinationale américaine", si c'est un truisme, n'est certainement pas un pléonasme.

(N'allez pas croire que pour autant, je vote à droite...)

Donc, loin de ces arguties, Valérian et son ami, aidés par Laureline, qui leur fait de la télépsychoinformation, se bornent avec la subtilité qui doit les caractériser, à rentrer dans le tas de créatures improbables. Savoir qui va gagner, je ne vous le dirai pas. Achetez les deux albums, ça vaut le coup.