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Dans cet album, la suite des Spectres d'Inverloch, au château du même nom, on s'inquiète d'une menace de catastrophe nucléaire susceptible de balayer la civilisation terrienne en 1986 (ainsi que le raconte le premier album de Valérian, La Cité des eaux mouvantes).
Derrière les anomalies qui se multiplient, une présence lancinante : celle de la mystérieuse planète Hypsis. Une équipe hétéroclite réunissant trois Shingouz amateurs de boissons frelatées, un Glapum'tien très fort en mathématiques et un lord anglais ancien pilote de chasse de la seconde guerre mondiale va s'envoler avec Valérian et Laureline.
C'est sur Hypsis que se nouera le destin de la Terre. Car pour que celle que nous connaissons aujourd'hui échappe au cataclysme, il faut que la Galaxity du futur, qui était née de ce cataclysme, disparaisse !
Afficher en entierEnviron à la moitié de l'album la série retourne dans l'espace pour continuer cette intrigue sur la planète Hypsis. Avec cet album, Christin et Mézières retournent donc vers leur terrain de prédilection, malgré tout ils s'éloignent aussi des schémas habituels qu'ils s'étaient imposés jusque là. La trame est moins linéaire, mais surtout ils multiplient les angles d'approches, rajoutant des sous intrigues, des fausses pistes, ils se moquent, forcent des effets métaphysiques et concluent avec une pirouette qui nous laisse, sur le coup, dubitatif.
Le travail sur les personnages principaux continue d'être vraiment intéressant. Prenant part de façon plus directe à l'intrigue Laureline démontre qu'elle est réellement l'élément fort de la série, elle tape du poing, se fait entendre et impose même un "je prend la décision" qui force le respect. Car même si Valérian voudrait à tout prix sortir de son carcans d'homme d'action, il n'a pas réellement le tempérament pour se mesurer à sa belle sur ce terrain là.
Le scénario est donc très adroit, plein de trouvailles, de rebondissements, il est bourré d'humour tout en traitant aussi de thèmes très forts. La série prend un tournant plus profond tout en imposant une certaine légèreté de ton aussi. Avec le diptyque précédent, le scénariste a certainement fait entrer sa série dans le panthéon des BD majeures du neuvième art.
Quand à Mézières, il est une nouvelle fois en pleine forme, avec un trait très inspiré. Un vrai régal des yeux !
Indispensable.
Afficher en entierDans cet album, la suite des Spectres d'Inverloch, au château du même nom, on s'inquiète d'une menace de catastrophe nucléaire susceptible de balayer la civilisation terrienne en 1986 (ainsi que le raconte le premier album de Valérian, La Cité des eaux mouvantes).
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