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Alors, sans aucun avertissement, il s’était laissé tomber dans la neige à côté de moi et était resté sans bouger.
— Très bien, avais-je dit lorsque j’avais compris qu’il ne ferait rien de plus. Maintenant, tu dois remuer les bras et les jambes.
— Je sais comment faire un ange dans la neige.
— Alors fais-le ! Sans quoi, ton empreinte va surtout ressemblera une silhouette de victime tracée à la craie sur une scène de crime.
Afficher en entier— Viens-tu vraiment d’inviter Adrian à te rejoindre dans ta chambre ? demanda Lissa.
Même si elle s’était exprimée sur le ton de la plaisanterie, elle se demandait vraiment s’il ne se passait pas quelque chose entre eux. Nous étions deux.
Avery haussa les épaules.
— Je ne sais pas. Peut-être… Il nous arrive de nous voir quand vous êtes tous au lit. Tu n’es pas jalouse, j’espère ?
— Non ! s’exclama Lissa en riant. Seulement curieuse. Adrian est quelqu’un de bien.
— Ah oui ? s’étonna Christian. Peux-tu définir « bien », s’il te plaît ?
Avery leva la main pour énumérer ses qualités en les comptant sur ses doigts.
— Il est terriblement beau, drôle, riche, parent de la reine…
– As-tu déjà choisi ta robe de mariage ? lui demanda Lissa en riant toujours.
Afficher en entierJe me ruai sur Dimitri pour lui assener un coup de lecteur de DVD qui lui aurait sûrement fait un peu mal, si seulement il l’avait atteint. Ce ne fut pas le cas. Dimitri para encore le coup, m’arracha l’objet des mains et le jeta sur le sol où il se brisa en mille morceaux. Dans le même mouvement, il me saisit les bras pour m’empêcher de frapper ou de ramasser autre chose. Il avait assez de poigne pour me briser les os, ce qui ne m’empêcha pas de me débattre.
Il essaya encore de me raisonner.
— Je ne vais pas te faire de mal, Roza. Calme-toi, s’il te plaît.
Afficher en entierUn Moroï avait apporté une guitare et tentait d’impressionner les filles grâce à un talent musical qu’il ne possédait pas. À vrai dire, les sons qu’il produisait étaient si affreux qu’il venait peut-être de découvrir là une nouvelle manière de tuer les Strigoï.
Afficher en entierSes yeux. Mon Dieu ! Ses yeux...
Malgré le cercle de rouge qui entourait ses pupilles, ses yeux me rappelaient le Dimitri que j'avais connu. Leur éclat maléfique et inhumain n'avait rien à voir avec mes souvenirs. Néanmoins, la ressemblance était suffisante pour semer le trouble dans mon coeur et mon esprit. Mon pieu était dégainé. Je n'avais qu'à profiter de l'élan et à achever mon mouvement pour le tuer...
Sauf que j'en fus incapable. J'eus besoin de le contempler quelques secondes de plus avant de frapper. Alors il parla.
- Roza... (Sa voix avait la même douceur, le même accent... seulement davantage de froideur) Tu as oublié la première leçon que je t'ai apprise: ne jamais hésiter.
Je vis à peine son poing s'abattre sur mon crâne, avant de ne plus rien voir du tout.
Afficher en entier- Etais-tu sérieuse, hier? Veux-tu vraiment m'accompagner dans ma prochaine quête désespérée? Quoi qu'il t'en coûte?
- Oui.
Il n'y eut aucune hésitation, ni dans sa voix, ni dans le regard calme de ses yeux verts. Bien sûr, je ne pus m'empêcher de me demander si elle serait dans la même disposition d'esprit lorsqu’elle découvrirait ce que j'avais en tête.
Que pouvait-on offrir à un homme condamné à la prison à perpétuité, qui fasse une véritable différence dans sa vie?
Un peu plus tôt, je m'étais demandé ce qui pourrait inciter Victor Dashkov à parler. Il avait répondu à Abe que personne n'avait rien à lui offrir en échange de l'information qu'il détenait sur son frère. Victor était condamné à vie. Rien ne pouvait plus l'appâter, à l'exception d'un chose : la liberté. Et il n'existait qu'un moyen de la lui offrir.
Afficher en entierTrès bien, Dieu. Si tu me sors de là, je te promets d’être vraiment attentive à l’église. Tu m’as permis d’échapper à une borde de Strigoï, ce soir. Je veux dire… l’idée d’en piéger un entre deux portes n’aurait pas dû marcher, alors tu y es certainement pour quelque chose. Si tu me sors de là, je… je ne sais pas. Je donnerai l’argent d’Adrian aux pauvres. Je me ferai baptiser. J’entrerai au couvent. Non ! pas ça. Je retire la dernière résolution.
Afficher en entierC'etait une chance que je sois efficace sous pression.
Afficher en entierIl pressa ses lèvres contre ma joue, puis déposa une série de baisers étonnamment délicat le long de ma gorge. Je sentis mon désir s'éveiller de nouveau et maudis ma faiblesse.
- Et ça ? murmura t'il. En as tu envie ?
-Qu...?
Alors je le sentis. Les pointes acérées de ses canines transpercèrent la peau de mon cou. Pendant un instant, la douleur fut intolérable. Puis elle disparut aussi vite qu'elle était venue. L'euphorie m'envahit. C'était si bon... Je ne m'étais jamais sentie si bien de toute ma vie. Cela me rappela vaguement ce que je ressentais lorsque Lissa buvait mon sang. J'avais adoré mais... c'était dix fois mieux. Cent fois mieux. La salive des Strigoi était infiniment plus puissante que celle des Moroi. C'était comme tomber amoureuse pour la première fois et s'abandonner sans réserve à cette joie incomparable.
Lorsqu'il s'écarta de moi, j'eus l'impression que tout le bonheur et toute la magie du monde avaient disparu. Les yeux écarquillés, je le regardais s'essuyer la bouche. Ma première impulsion fut de lui demander pourquoi il s'était arrêté, mais, lentement, je parvins à m'arracher au merveilleux engourdissement dans lequel sa morsure m'avait plongée.
- Pourquoi...? Qu'est ce que...? (J'avais la voix un peu pâteuse) Tu avais dit que tu me laisserais le choix...
- Je n'ai pas changé d'avis.
Lui aussi avait les yeux écarquillés et le souffle court. Il était aussi troublé que moi.
- Je ne fais pas ça pour t'éveiller, Roza. Une morsure comme celle ci ne te transformera pas. Je l'ai fait... pour le plaisir.
Il se pencha vers ma gorge pour recommencer à boire et je perdis toute conscience du monde.
Afficher en entier"Tu as oublié une autre de mes leçons : ne tourne jamais le dos à ton ennemi avant d'être sûre qu'il est mort. Il semblerait que nous devions revoir cette leçon à notre prochaine rencontre, c'est-à-dire très bientôt.
Avec tout mon amour, D."
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