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Elle avait un goût de miel avec une pointe d'épice.

Il s'était demandé quelle saveur elle aurait et maintenant il était fixé. Leurs langues se mêlèrent et ils s'oublièrent dans ce baiser, se carressant, s'éffleurant, sans oser aller plus loin. Ici la carresse timide de quelques doigts hardis, là un frolementle long d'une courbe féminine. Cela faisait une éternité que personne ne l'avait touché de cette façon, si longtemps qu'ils s'en souvenait à peine. Leurs corps s'épousaient à merveille, la douceur de Megan complétant à la perfection la force de Seamus.

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Quel enfer! Seamus comprit en voyant se refermer la porte derrière lui qu'il venait de blesser Megan sans le vouloir. Il avait dû agir vite et sans ménagement et il le regrettait déjà.

Joss frappa de nouveau à la porte.

-Seamus, ils seront là avec Rafferty dans quelques minutes. Il va avoir besoin d'une intervention, mais il perd trop de sang pour qu'on le transporte où que ce soit. Il a besoin qu'on intervienne tout de suite.

A mois que je ne le laisse mourir, songea Seamus en gardant une dernière pensée pour lui tandis qu'il ouvrait la porte.

-Que s'est-il passé?

-D'après les témoins, il a perdu le contrôl de son véhicule et est parti s'encaster dans un arbre.

Joss était pâle comme un linge, et ses mains trembaient.

-Qu'on l'emmène dans la première salle d'examens.

-Merci Seamus. Je ne saurais vous dire combien je suis heureuse que vous soyez là pour vous occuper de lui.

Si elle avait connu la vraie raison de sa présense...

-Je suis là, ne vous inquiètez pas.

Joss retourna en courant jusqu'à l'entrée, lui laissant l'occasion de s'occuper de ses deux invitées. Il frappa à la porte de la chambre.

-Megan, je serai à la clinique, avec Rafferty.

Elle ouvrit la porte et il s'éloigna aussitôt.

-Je change de vêtements et je vous rejoins.

Il aurait voulu lui dire que ce n'était pas la peine, qu'il voulait la tenir à l'écart tant qu'il ne savait pas de quoi il retournait exactement. Il avait réve de cette vengeance mais s'imaginer qu'une telle opprtunité se présenterait à lui.

-D'accord.

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chapitre 1

Seamus gagna la sortie de la gare en montrant ses canines à ceux qui l’approchaient d’un peu trop près.

Ces humains n’avaient donc jamais vu un vampire de leur vie ? se demanda-t–il en gloussant intérieurement. Cela faisait trop longtemps qu’il ne s’était pas nourri, et leur pouls rapide était un supplice pour ses papilles. Il rit en les voyant sursauter et s’éloigner bien vite, la peur au ventre.

Seul un couple de chancellors demeura de marbre, prenant soin de garder leurs propres crocs dissimulés. Ces métis avaient certes hérité de leurs ancêtres vampires une force hors du commun, mais ils avaient suffisamment de jugeote pour ne pas défier un vampire de pure souche, à moins que cela ne s’avère vraiment nécessaire. Quel dommage… leur sang lui aurait fourni le regain d’énergie dont il avait besoin.

Les portes du train se refermèrent dans un chuintement pneumatique au moment où il posait le pied à l’extérieur du bâtiment. Il vit le long serpent métallique s’éloigner, emportant avec lui son ancienne vie. A partir de cet instant, il devenait quelqu’un d’autre.

Ce n’était pas le moment de laisser ses pensées vagabonder, il devait atteindre son but avant l’aube, aussi se mit-il en route d’un bon pas. Il ralentit lorsque le chemin se réduisit à un sentier à peine tracé dans le sol inégal. La sueur lui coula bientôt dans le dos, tandis qu’il progressait en faisant de son mieux pour ne pas trébucher, les épaules sciées par la lanière de son sac. Il n’avait emporté que le strict nécessaire, juste ce qu’il fallait à un vampire sans clan pour survivre : un jean, quelques chemises, deux blouses d’infirmier et son rasoir.

En plus de son sac, il avait à la main une valise de médecin – améliorée par ses soins –, qui lui permettrait, espérait-il, de tromper efficacement son monde afin de pénétrer sur le domaine des O’Day. Ses faux papiers tout frais imprimés attestaient de sa qualité d’infirmier, un statut largement inférieur à ses vraies compétences, mais un chirurgien sans diplômes aurait trop attiré l’attention et Seamus ne pouvait tout simplement pas se le permettre.

Il approcha avec prudence de la clôture délimitant la propriété. Le très haut voltage qui crépitait le long des fils d’acier confirmait la rumeur prétendant que Rafferty avait investi sans compter dans la sécurité de son patrimoine. Seamus se dirigea vers l’est en suivant la barrière et aperçut enfin la silhouette d’un bâtiment.

– Ça doit être le portail d’entrée, murmura-t–il pour lui-même.

Oui, il parlait tout seul, mais la gêne qu’il aurait pu en ressentir était largement contrebalancée par le soulagement de se savoir sur le bon chemin. Et puis à qui parler, sinon à lui-même ? Depuis que le scandale avait éclaté autour de sa sœur et que ses professeurs et ses pairs en avaient eu vent, il s’était retrouvé complètement isolé, exclu. Cela faisait des semaines que personne ne lui avait adressé la parole, à moins d’absolue nécessité.

Parmi ceux de son espèce, seuls comptaient l’étiquette et le paraître. Pour lui qui n’était plus rien, il ne restait que sa soif de vengeance. La mort de sa demi-sœur l’avait rendu orphelin ; il devait défendre l’honneur de son nom.

A l’est, le ciel commençait à prendre une teinte rosée. Les premiers rayons du soleil ne lui feraient pas grand mal, mais, s’il ne trouvait pas rapidement refuge à l’intérieur du domaine, il lui faudrait rapidement se mettre en quête d’un abri pour ne pas finir rôti par le soleil levant.

Il considéra le sol poussiéreux avec une moue de dégoût.

Ses ancêtres avaient parfois été contraints de creuser le sol pour survivre, mais, s’il venait à en être réduit à de telles extrémités, il préférait en finir une bonne fois pour toutes. Pour l’heure, il avait une mission à accomplir. Il accéléra le pas et grimpa la côte.

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"– Seamus ! Vous m’avez fait peur. 

Il feignit d’être gêné avant de lui sourire. 

– Désolé, mais je passais dans le couloir et je vous ai entendue parler. Je voulais voir si Phœbe était réveillée. 

Megan avait le cœur battant et ne parvenait pas à retrouver son calme. Ce n’était pas l’apparition soudaine de Seamus qui la mettait dans cet état, mais bien la puissance volcanique de son sourire qui enflammait sa libido. Elle prit soudain conscience qu’elle était en train de fixer les lèvres du vampire depuis plusieurs secondes maintenant, bouche bée, comme un chien devant un os. 

– Je voulais arriver ici un peu en avance, pour consulter les dossiers avant la marée humaine. 

Seamus leva la main pour endiguer le flot de paroles qui s’amorçaient. 

– Ne vous en faites pas, tout va bien. Installez tranquillement votre fille, et faites ce que vous avez à faire. S’il commence à y avoir la queue dehors, je leur donnerai des formulaires à remplir, ça les occupera le temps qu’on se prépare. 

– Les formulaires ! On n’en a presque plus. C’est aussi pour ça que je voulais arriver plus tôt. 

Elle se dirigea vers le carton vide, mais remarqua aussitôt la pile posée sur son bureau."

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