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Liste des extraits

Ici, parmi nos sœurs. N'entends-tu pas leurs âmes qui montent vers toi, inaudibles aux oreilles des êtres vivants ? C'est la grande sororité des mutilées, des étranglées, des égorgées. C'est le coven des trépassées.

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Avez-vous entendu la dernière chanson

Qui flotte par les bois, les fleuves et les ponts ?

De Salem à New-York, d'Ipswich à Savannah

L'oie sauvage et le vent sifflent ce refrain-là.

Leur chant parle de sang, humeur sacramentelle

Qui sépare la mort de la vie éternelle.

Le destin capricieux frappa de son cachet

Quelques désespérés que rien ne rapprochait. Six âmes solitaires affligées par le sort,

Qui trouvèrent ensemble un peu de réconfort,

Au seuil d'un mausolée à la sanglante stèle,

Sur les marches glacées du tout dernier autel.

Un ardent puritain ayant perdu la foi.

Une belle du Sud qui fut belle autrefois.

Un artiste prodige au génie envolé.

Un sombre chevalier au coeur écartelé.

Un chasseur cherokee sacrifié par les siens.

Une sorcière immolée, spectre nécromancien.

Ils ont rendez-vous dans un ténébreux hôtel :

l'impie fosse aux vampyres, tombeau des immortels !

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C'est de la glace qui brûle, c'est un feu qui gèle,

Une blessure douloureuse qu'on ne sent pourtant pas,

Un rêve de bonheur et un présent de malheur,

Un bref repos dont on s'éveille fatigué.

(...)

C'est une insouciance qui nous donne du souci.

C'est un lâche qui passe pour vaillant.

C'est une promenade solitaire au milieu de la foule.

C'est être amoureux de l'idée d'être aimé.

(...)

C'est une liberté emprisonnée

Qui dure à n'en plus finir ;

C'est une maladie qui s'aggrave lorsqu'on en guérit.

(...)

Tel est l'enfant Amour, semblable à l'abîme qui t'habite :

En vérité il n'aime rien du tout,

Car il est en toutes choses le contraire de lui-même.

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"- Tout comme les travaux des alchimistes clandestins pour recréer la vie éternelle en laboratoire sont voués à l'échec, les efforts des sorcières pour se faire les égales des vampyres ne sont que de pathétiques gesticulations, affirme-t-elle. Elles essayent de manipuler une énergie qui les dépasse de loin et qui finit par les rendre folles d'aigreur, à la fois contre les immortels et contre le genre humain. Alors, elles ne sont plus que des agents du chaos, des meurtrières qui se complaisent dans le mal universel et le pourrissement de toutes choses."

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Ses narines blêmes, qui n'ont plus inspiré le moindre souffle d'air depuis des siècles, se retroussent tel le museau d'un prédateur en chasse.

"L'odeur du moucheron..., marmonne-t-il. Caligula la reconnaît, da... C'est ce faquin qui lui a arraché sa proie, dans son carrosse, le mois dernier! "

Le murmure du marquis se change en un feulement de rage. Ses lèvres se soulèvent enfin, dévoilant des gencives bleuies. Deux immenses canines jaillissent de cette gangue de chair morte. Non pas des dents droites et lisses, comme celles que dardent habituellement les vampyres pour saigner leurs proies, mais de longs appendices noirs et courbés. Des... crochets ?

Le temps que cette image de cauchemar s'imprime dans l'esprit de Rafael, une déflagration retentit dans la salle à l'acoustique de cathédrale.

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Avez-vous entendu la dernière chanson,

Qui flotte par les bois, les fleuves et les ponts ?

De Salem à New-York, d'Ipswich à Savannah,

L'oie sauvage et le vent sifflent ce refrain-là.

Leur chant parle de sang, humeur sacramentelle

Qui sépare la mort de la vie éternelle.

Le destin capricieux frappa de son cachet

Quelques désespérés que rien ne rapprochait.

Six âmes solitaires affligées par le sort,

Qui trouvèrent ensemble un peu de réconfort,

Au seuil d'un mausolée à la sanglante stèle,

Sur les marches glacées du tout dernier autel.

Un ardent puritain ayant perdu la foi. Une belle du sud qui fut belle autrefois

Une artiste prodige au génie envolé.

Un sombre chevalier au cœur écartelé.

Un chasseur Cherokee sacrifié par les siens.

Une sorcière immolée, spectre nécromancien.

Ils ont rendez-vous dans un ténébreux hôtel :

L'impie fosse aux vampyres, tombeau des immortels !

La ballade des Desperados

(chanson populaire américaine, IVe siècle de l'ère des Ténèbres)

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La voie de la douceur est la plus ardue, mais c'est la seule qui permette de briser le cycle sans fin de la violence et de nourrir l'espoir d'un monde meilleur.

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Ne commets pas une injustice pour réparer celle que tu as subie. Car la violence n'engendre que la violence, Sibyl.

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Je ne sais pas ce que Sibyl met dans sa poudre, mais c'est de la bonne...

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La violence n'engendre que la violence, dit-elle. C'est pourquoi je me tiens à l'écart de mes semblables, qui veulent réparer les injustices dont elles sont victimes par d'autres injustices. Elles perpétuent ainsi le cycle infernal. Mais moi, je pense que nous autres sorcières sommes sur terre pour une raison différente. Laquelle, je ne sais pas, bien que j'aie passé ma vie à la chercher. J'ai juste l'intuition qu'il nous faut emprunter la voie de la douceur - c'est certes la plus ardue, mais aussi la seule qui permet de nourrir l'espoir d'un monde meilleur. Si tu n'es pas en mesure de le comprendre, peut-être vaut-il mieux en effet que tu n'apprennes pas à utiliser tes pouvoirs.

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