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Un livre qui m'a véritablement transportée dans un autre univers.
Ayant déjà lu Phobos, je m'attendais plus ou moins à la même plume. Je n'aurais pas pu plus me tromper : Vampyria est totalement aux antipodes de Phobos, excepté concernant son addiction.
Déjà, l'objet livre en lui-même est une œuvre d'art : les multiples dorures, cadres et la couverture en font d'ores et déjà un régal pour les yeux.
Ensuite, l'histoire est absolument captivante, notamment durant les 150 dernières pages qui m'ont totalement captivée. En lisant ces 150 dernières pages, je suis vraiment passée par des montagnes russes en matière d'émotions fortes: je passais du stress intense (et c'est pas peu dire : mes mains tremblaient, tellement j'étais tendue (oui oui, vraiment)!), à l'excitation avant d'être de nouveau stressée ! Vraiment la dernière ligne droite du livre a très clairement mis mes nerfs à rude épreuve !
Ensuite, au delà de l'histoire en soi, Victor Dixen aborde plusieurs sujets qui sont d'actualité : déjà, la chasse à courre. Il parle de cette pratique barbare qui est aujourd'hui très contestée, mais encore autorisée malheureusement.
De plus, il insère un couple homosexuel dans l'histoire, et les deux amants sont obligés de se cacher, ce qui là aussi reflète la situation actuelle étant donné que l'homosexualité, bien que de plus en plus acceptée, reste souvent mal vue.
Comme je le disais tout à l'heure, Vampyria : La Cour des Ténèbres est une œuvre d'art. Mais un tableau ne se compose pas que d'un cadre, tout comme un livre ne se contente pas d'une couverture. Ainsi, en plus d'être magnifique (même le logo de Robert Laffont est stylisé, moi je dis wow), en plus d'avoir un scénario extraordinaire et de faire passer énormément d'émotions, en plus de défendre plusieurs causes, Victor Dixen manie un vocabulaire ma foi absolument magnifique. Ses tournures de phrase, ses poèmes, tout est dans le thème de la Cour, distingué et sublime.
Enfin, les personnages. J'avoue que mon affection pour Jeanne est tombée en chute libre au fur et à mesure de ma lecture, mais à part ça j'adore Suraj et Orfeo, ainsi que Poppy, j'aime beaucoup Rafael de Montesueno et Naoko aussi.
Je crois que tout est dit. Pour résumer : LISEZ LE.
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