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Chapitre 5 : Meilleure copine

«…

— Je ne dis pas que t’es responsable de tout. On est deux à déraper mais si toi tu le vis bien, moi non. Alors si tu me respectes et si c’est juste pour le cul, garde tes distances.

Cette dernière phrase suffit à déclencher mes alertes. Je l’aime beaucoup, je kiffe vraiment de baiser avec elle mais si elle espère autre chose ça va pas le faire. Cette seule idée me pousse à vouloir dégager vite fait pour mettre fin à cette conversation.

— OK, promis, je me tiens à carreau.

Putain, je m’avance un peu trop, là. J’ai aucun contrôle sur mes paroles. Quant à mes actes, on ne peut pas dire que ce soit le top ces derniers temps. En pleine réflexion, je m’attarde sur ses traits parfaits. Mec, dis-toi que si t’y retouches, t’es dans la merde. Non ! Que tu lui fais du mal. Ça devrait suffire à te cadrer. Enfin… C’est difficile quand même, parce que quand on baise, elle n’a pas franchement l’air de souffrir. Je me lève.

— Bon, je me casse. On a du boulot avant notre rendez-vous de ce soir.

— Je suis ravie qu’on ait pu discuter. Comme tu me l’as dit une fois : on baise et après on devient potes. Je pense qu’on a fait le tour tous les deux et qu’êtres amis est la meilleure solution, propose-t-elle en sautillant derrière moi.

Elle est drôle, celle-là. J’ouvre la porte et toise ma nouvelle meilleure copine légèrement tendue. MA jolie, tu veux être mon pote ? Bonne idée ! Je viens justement d’en perdre un ! Le seul hic c’est que mes potes ne me font généralement pas bander. »

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«  Fred fait le point pendant que mamie joue toujours avec mes doigts. Je tente de récupérer ma main. Impossible. Elle veut pas me lâcher.

— Bon, Michèle…

— J’ai eu si peur, Véline.

— Oui, oui… on va te laisser deux trois flics bien vigoureux pour la nuit. Tu vas pouvoir décompresser et t’amuser.

Je chope un jeune mec à côté de moi et lui refourgue ma vieille traumatisée.

— Tiens, occupe-toi d’elle. Et prends-en soin ! C’est ma grand-mère !

Les yeux ronds, il observe Michèle, le maquillage dégoulinant dans sa robe léopard puis moi.

— Quoi ? Tu as quelque chose à dire ?

— Euh… non.

— Bien. »

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- Écoute, Véline, j'ai demandé à Stéphane de créer un profil avec ta photo.

Quoi ? La garce ! Je m'avance encore, la toise de toute ma hauteur. Trop sûre d'elle, elle soutient mon regard. Putain ! Je ne sais pas ce qui me retient de la placarder au mur.

- Mila, tu m'as foutu aux enchères sur un site de rencontre sans me demander mon avis ?

- Exactement.

- Mais tu sais que je vais y laisser ma santé avec ce distributeur à gonzesses. Vous allez me revoir dans six mois.

Touchée ! Elle bat des cils et redresse les épaules. C'est ça, fais ta cheftaine, que je me marre.

- Mais tu fais ce que tu veux, baise tout le net si ça te chante, je m'en tape du moment qu'on chope le tueur.

- Et du moment que je continue à te faire croire que t'es la seule quand je te saute ! C'est ça ?

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Chapitre 1 : Dégage !

«…Le type, un grand blond plutôt balèze, la toise en se marrant. Faut qu’elle se calme. c’est pas un rigolo, ce mec. Totalement défait, je lutte contre mon envie de dormir et bafouille :

— Mila, je…

— Ta gueule ! Habille-toi !

LA pièce vacille, la douceur me perfore les tympans. Démerde-toi, Mila ! Je m’effondre de nouveau, mes paupières s’alourdissent aussitôt.

Ça s’engueule, se menace autour de moi. Je comprends rien. Dans les vapes, je capte tout de même des brides de la conversation. «...Non mais vous vous foutez de moi !… Huit cents euros !...» «deux jours qu’il est là !… Je vous fais cadeau de la coke… Vous payez, vous le prenez, et vous dégagez!»

Putain ! J’aurais dû me douter que les deux putes me vidaient en même temps que mon compte en banque. Je sombre encore quand soudain je me prends des fringues en pleine poire.

— Iliev ! Réveille-toi ! Il me faut qu’on y aille ! Vite !

En effet, i je reste, je suis bon pour un crédit sur vingt ans ou pour un enterrement au fin fond de la Sibérie. Je grogne, essaie de m’asseoir mais chute du lit en me fracassant la tête sur la table de nuit. Mila m’insulte de tous les noms. Étalé à poil sur le sol, je lève la main.

— J’y arrive pas, laisser tomber ! T’occupes pas de moi !

— Ça fait quarante-huit heures qu’on te cherche partout ! Tu… PUTAIN ! DEBOUT !

Mon cerveau en souffrance se rétracte.

— Crie pas ! S’il te plaît OK !

... »

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— Non mais, Véline… C’est reparti.

Il arrive plus à parler. Je patiente. — Bon, Ça y est ! T’as fini de te marrer ?

— Oui… de quelle couleur la chatte ? dit-il en pouffant de plus belle. — Rousse, c’est pas mal.

— C’est pas les plus répandues. Tu te fais un trip sur les rousses en ce moment ?

— Démerde-toi. Je pars chez les Dellavigne ce soir. Il me la faut pour demain. Une belle chatte rousse bien chaude.

— Oh putain ! Mais t’es complètement barré.

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Sous une pluie battante, nous nous garons le long d’une route forestière derrière une multitude de véhicules de police. Un jeune flic nous embarque illico dans un petit chemin boueux entre les arbres. Il nous explique qu’un joggeur a découvert la tête. Il a trébuché dessus. Trempé, les mains au fond de mes poches, je m’enfonce dans la gadoue et repère en passant le soi-disant coureur au bord de la crise de nerfs, pris en charge par des collègues. Plus loin une pute est adossée à un arbre sur lequel pendouille son panneau signalétique, c’est-à-dire son sac plastique. En plein interrogatoire, elle fulmine.

— Lui, à mon avis, il travaillait pas son cardio qu’en courant, dis-je à Fred.

— Tu crois ?

— On parie une tournée.

— OK.

Soudain nous apercevons un tas de flics, le légiste, les techniciens en combinaison blanche et même la BRP.

— Qu’est-ce qu’il fout là, lui ?

— Je l’ai prévenu, m’informe Mila.

Yassin, trop content, se détache du troupeau avec un type pour venir à notre rencontre. Mon pote nous salue, surtout ma chef qui bat des cils.

— Je vous présente le lieutenant Alexis Moreau. Il vient tout juste d’intégrer le commissariat de Saint-Germain-en-Laye.

Un beau brun au regard sombre s’avance pour serrer la main de Mila. Je fronce les sourcils. Je le connais ce mec ! D’où ?

— Enchanté. Je suis ravie de vous rencontrer capitaine Debreve.

Il lui décoche un sourire charmeur et à peine l’a-t-il touchée que des étincelles jaillissent entre les deux. J’y crois pas ! Je me prends leur coup de foudre en pleine gueule ? Ou alors ma belle brune est en pleine perte de contrôle de sa libido à cause de son proc naze au lit. Ça doit être ça. Le magistrat l’a foutue à cran et elle saute sur tout ce qui bouge.

Un peu sonné par la décharge, je l’étudie puis l’autre débile. Bon, c’est vrai qu’il est pas mal ce con. Mais putain il me dit quelque chose. Ma chef, hyper sex sous la pluie et les prunelles pleines d’étoiles, se ressaisit pour nous présenter.

Le mec écarquille les yeux lorsqu’elle prononce mon nom. Qu’est-ce qu’il a ? Mon gars, je t’arrête tout de suite ! Je suis pas adepte des coups de foudre alors détends-toi.

— Véline ?

J’interroge mes collègues du regard et me reconcentre sur lui.

— Véline ! Tu ne me reconnais pas ?

— Si, mais je sais pas d’où. Toi aussi tu traînes dans les bordels ?

— T’as pas changé ! Toujours aussi sarcastique. Je suis content de te voir.

OK, c’est sûr il me connaît mais il va se calmer le beau gosse. Mila, jalouse de mon succès, intervient :

— Vous vous connaissez ?

— Oui. On a fait l’école de police ensemble. Véline, c’est pas possible que tu m’aies oublié.

— Ah… dis-je en rassemblant les souvenirs que j’ai pas ou plus.

— Je pense souvent à toi. Qu’est-ce que tu as pu nous faire marrer.

— Ça je m’en doute, mais ça n’a pas dû être ton cas car j’arrive pas à te remettre, dis-je en lui souriant poliment.

Son enthousiasme chute. Désolé, mais les séquences nostalgie ça me gonfle. Manque de bol il retrouve presque aussitôt sa joie de vivre et éclate de rire.

— Ah, t’es vraiment toujours aussi blagueur ! J’adore.

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