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Vendredi ou les Limbes du Pacifique



Description ajoutée par Nezus 2009-07-27T17:29:23+02:00

Résumé

Tous ceux qui m'ont connu, tous sans exception, me croient mort. Ma propre conviction que j'existe a contre elle l'unanimité. Quoi que je fasse, je n'empêcherai pas que, dans l'esprit de la totalité des hommes, il y a l'image du cadavre de Robinson. Cela suffit - non certes à me tuer - mais à me repousser aux confins de la vie, dans un lieu suspendu entre ciel et enfers, dans les limbes en somme... Plus près de la mort qu'aucun autre homme, je suis du même coup plus près des sources mêmes de la sexualité.

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Classement en biblio - 540 lecteurs

extrait

Soleil, rends-moi semblable à Vendredi. Donne-moi le visage de Vendredi, épanoui par le rire, taillé tout entier pour le rire. Ce front très haut, mais fuyant en arrière et couronné d'une guirlande de boucles noires. Cet œil toujours allumé par la dérision, fendu par l'ironie, chaviré par la drôlerie de tout ce qu'il voit. Cette bouche sinueuse aux coins relevés, gourmande et animale. Ce balancement de la tête sur l'épaule pour mieux rire, pour mieux frapper de risibilité toutes choses qui sont au monde, pour mieux dénoncer et dénouer ces deux crampes, la bêtise et la méchanceté...

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Commentaires récents

Bronze

Des années après ma lecture de Vendredi ou la vie sauvage au collège, il était temps que je redécouvre cette histoire sous sa version adulte en sortant ce livre poussiéreux de ma bibliothèque (enfin, vous commencez à me connaître, j’ai privilégié le format audio pour mieux le digérer). Évidemment, l’histoire de Robinson tout seul sur son île déserte, c’est parfois long, surtout que le personnage de Vendredi n’arrive qu’à la moitié du récit. Mais je salue l’inventivité de l’auteur pour avoir imaginé ce parcours de vie à la fois hors normes et réaliste, entre dissertations philosophiques, initiatives pour survivre, tentatives de civilisation et retours à l’animalité.

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Lu aussi

La philosophie sur l'île…

Un livre lu dans le cadre de ma scolarité qui m'a laissé un profond souvenir d'ennui, de manque d'actions, de langueur et de dépression...

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Or

Michel Tournier, dans sa relecture du roman mythique de Daniel Defoe, brosse du héros dont les tourments sont essentiellement intérieurs. La survie, sur une île où les ressources naturelles abondent, est en réalité secondaire pour le Robinson de Tournier. Son pire ennemi est cette nouveauté totale qu’est la solitude, qu’il doit impérativement apprivoiser. L’individu, semble affirmer Tournier, ne peut se définir que par rapport au groupe auquel il appartient. Si le groupe vient à disparaître, l’individu, privé de tous ses repères, doit se reconstruire sur d’autres bases, au risque sinon de disparaître à son tour En l’espèce en sombrant dans la démence. Ou, pour le formuler autrement, « que se passe-t-il », se demande Gilles Deleuze dans sa postface à l’œuvre de Tournier, « quand autrui fait défaut dans la structure du monde ? ».

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Lu aussi

Je n'ai encore jamais lu "Robinson Crusoé" de Daniel Defoe, dont "Vendredi ou les limbes du Pacifique" en est la réécriture. J'ai en revanche lu il y a quelques temps déjà "Vendredi ou la vie sauvage", qui est une adaptation jeunesse. Je ne peux donc faire la comparaison avec le premier, et n'en ferai pas avec le dernier, le public visé étant différent.

Le hasard a voulu que je termine ce roman un 19 décembre, alors que l'histoire se termine également un 19 décembre, mais avec quelques années d'écart... Car effectivement, c'est le 19 décembre 1787 que le Whitebird atteint la côte de Speranza, petite île encore inconnue qui a reccueilli 28 ans plus tôt Robinson Crusoé, seul rescapé du naufrage de la Virginie qui a eu lieu en septembre 1759.

Oui cela fait 28 ans que Robinson a échoué sur "l'île de la désolation", nom qu'il lui affublait au départ. Totalement seul dans cet endroit sauvage et désert d'humanité, il a d'abord sombré dans la folie avant de se reprendre en main. Pour ce faire, il a occupé son corps et son esprit quotidiennement. Son corps grâce à diverses constructions, élevages et cultures. Son esprit grâce à la tenue d'un journal de bord un peu particulier, puisqu'au lieu d'y retranscrire son quotidien, il y étale ses moments d'égarement méditatif. L'île de la désolation est renommée Speranza, il est élu à l'unanimité (forcément !) Gouverneur, ce qui lui octroie les pleins pouvoirs. L'île est désormais administrée d'une main de fer, une charte et un code pénal ont d'ailleurs été établis. Robinson a désormais un but. Une routine s'installe en même temps que sa perception de la vie se transforme. Tout est bien carré, tout est organisé, tout est orchestré au rythme de la clepsydre qu'il s'est fabriqué avec les moyens du bord. Mais voilà qu'un indigène, qu'il a sauvé par erreur et qu'il nommera Vendredi, vient chambouler toute cette routine et l'amènera une nouvelle fois vers d'autres prises de conscience...

Avec une narration entrecoupée d'extraits du journal de bord, nous nous retrouvons dans un roman à la fois d'aventures, initiatique et philosophique, dans lequel nous assistons à l'évolution de l'état d'esprit de Robinson. On le voit s'adapter à son environnement, à la solitude. On le voit passer de survie à la vie, du désespoir et au renoncement à la liberté. On fait face à tous ses ressentis, toutes ses élucubrations philosophiques. On ne peut reprocher à l'auteur de ne pas avoir suffisamment creusé son personnage principal, physiquement aussi bien que psychologiquement.

Tout comme on ne peut lui reprocher d'avoir rendu Speranza bel et bien vivante, imposante. Au-delà des descriptions de son engencement, des différentes zones naturelles et de sa faune et sa flore, l'auteur lui octroie une âme, un corps et un genre aussi peut-on dire. Elle a sa place et son rôle à jouer dans l'évolution qui s'opère en Robinson.

La relation entre Robinson et Vendredi a également une grande part dans l'histoire. Il a été intéressant de voir les liens se transformer petit à petit. Car s'il y a en premier lieu un rapport de force entre eux, une relation maître/esclave, chacun sera l'égal de l'autre à la fin. On assiste dans cette relation à de mini-transformations, instillées au fil des pages, au fur et à mesure que l'état d'esprit de Robinson se transforme à son tour.

Un contexte et un environnement savamment bien décrits. Une dimension psychologique et des ressentis admirablement développés. Une intrigue très intéressante. Une plume agréable, fluide et travaillée. Mais bon sang, qu'est-ce que ça peut traîner en longueur par moments ! Les spéculations philosophiques de Robinson ont plus d'une fois failli m'achever, aussi bien que l'inaction dans certains passages, qui peuvent durer sur plusieurs pages.

En enlevant la préface et la postface, le récit n'atteint pas les 240 pages, j'ai pourtant eu l'impression d'en avoir lu le double... Mais bon, malgré cette "mollesse" ressentie, j'ai tout de même réussi à apprécier ma lecture, grâce aux nombreux points positifs relevés plus haut.

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Bronze

Pas mon roman préféré de cet auteur, le l'ai trouvé très long parfois, dans ses descriptions, qui n'apportent pas grand'chose à sa lecture.

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Bronze

Un roman très instructif et philosophique face à une vie sans autrui ou avec autrui.

Une histoire assez touchante, où l'on constate la valeur de l'autre, à notre construction de soi-même !

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Diamant

J'avais énormément aimé ce roman lycéenne, pour sa portée universelle, à la fois humaniste et philosophique.

C'est l'histoire revisitée Robinson Crusoé et de Vendredi ou la vie sauvage, mais un peu à l'envers. L'on voyage dans les tréfonds des sentiments humains, où les mots civilisation, éducation ou société, perdent tout leur sens "raisonnable"...

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Or

J'ai beaucoup aimé cette adaptation de Robinson Crusoé. C'est un roman vibrant, vivant, très riche. L'île est extraordinairement décrite et au bout d'une cinquantaine de pages j'avais l'impression d'être moi aussi captive et maîtresse de cet écrin de vie sauvage du Pacifique. Une expérience de lecture merveilleuse.

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Or

Lu il y a très longtemps, mais ce genre d'histoire ne peut pas s'oublier. L'original de Stevenson est toujours en tête, mais l'histoire réécrite de ce Vendredi est plus que poignante. C'est un grand moment de littérature. Il est judicieux de jumeler cette lecture avec celle de "Vendredi ou la vie sauvage".

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Lu aussi

Une lecture très longue.

Après ma lecture de "Robinson Crusoé" de Daniel Defoe, j'ai enchaîné avec cette autre robinsonnade et je dois dire que je la trouve beaucoup moins bonne. La plupart des choses qui m'ont séduite dans l’œuvre de l'auteur anglais ne sont pas aussi bien exploitées par l'auteur français.

La plume de Michel Tournier est plus travaillée que celle de Daniel Defoe, mais c'est justement ce qui m'a déplu. J'ai trouvé que c'était trop travaillé. Michel Tournier préfère mettre l'accent sur le symbolisme de la robinsonnade, sur la philosophie que Robinson peut retenir de son séjour insulaire et sur de nombreuses réflexions. En faisant cela, il diminue l'action qui doit être présente dans un roman d'aventure selon moi.

De plus, j'ai trouvé certains passages étranges et j'ai eu beaucoup de mal à les lire. Je pense notamment aux passages dans la combe rose avec les mandragores. Le rapport à la nature en tant que féminité est une bonne idée, mais je ne suis pas parvenue à l'appréciée. Je dirais même que c'est l'un des points qui m'a le plus dérangé. En revanche, j'aime beaucoup la manière dont Michel Tournier a modifié la relation entre Robinson et Vendredi.

Pour finir, ce roman ne m'a pas vraiment plu. Le côté très introspectif de l’œuvre est appréciable, mais beaucoup trop présent à mon goût. L'action est décousue, minime et certains rebondissements m'ont profondément ennuyée. La robinsonnade de Michel Tournier correspond moins à ce que j'attends d'un roman d'aventure que celle de Daniel Defoe et surtout, elle correspond moins à mes goûts.

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Date de sortie

Vendredi ou les Limbes du Pacifique

  • France : 2008-09-18 - Poche (Français)

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Les chiffres

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Note globale 6.83 / 10