Extraits

— Afin d’éclaircir les choses, un cadavre peut-il littéralement se transformer en savon dans n’importe quelles circonstances ?

— L’hydrolyse des graisses du corps humain peut véritablement produire un savon grossier. Également connu sous le nom de « gras de cadavre », à cause de son apparence.

— Et la formation de ce savon, gras de cadavre ou adipocire, ne se fait pas en une nuit, n’est-ce pas ?

— En effet. Compte tenu de la température, ainsi que d’autres conditions, cela peut prendre des semaines ou des mois.

— Ce qui m’amène à ce que nous avons vu partout aux informations aujourd’hui.

Évidemment, voilà où elle voulait en venir. Elle poursuit :

— Le corps que vous avez repêché, dans un lieu que l’on pourrait presque apercevoir d’ici. De fait, si on sort de cette salle d’audience, pour regarder à travers ces énormes baies vitrées, on peut presque distinguer l’endroit où vous vous trouviez, sur le bateau des gardes-côtes, il y a à peine quelques heures de cela, n’est-ce pas ?

— C’est exact

— Afin d’éclaircir les choses, un cadavre peut-il littéralement se transformer en savon dans n’importe quelles circonstances ?

— L’hydrolyse des graisses du corps humain peut véritablement produire un savon grossier. Également connu sous le nom de « gras de cadavre », à cause de son apparence.

— Et la formation de ce savon, gras de cadavre ou adipocire, ne se fait pas en une nuit, n’est-ce pas ?

— En effet. Compte tenu de la température, ainsi que d’autres conditions, cela peut prendre des semaines ou des mois.

— Ce qui m’amène à ce que nous avons vu partout aux informations aujourd’hui.

Évidemment, voilà où elle voulait en venir. Elle poursuit :

— Le corps que vous avez repêché, dans un lieu que l’on pourrait presque apercevoir d’ici. De fait, si on sort de cette salle d’audience, pour regarder à travers ces énormes baies vitrées, on peut presque distinguer l’endroit où vous vous trouviez, sur le bateau des gardes-côtes, il y a à peine quelques heures de cela, n’est-ce pas ?

— C’est exact

Je coupe par la baie de déchargement, de la taille d'un petit hangar recouvert de peinture époxy beige. A nouveau, une pensée me traverse l'esprit, comme à de multiples reprises cette dernière semaine : je n'ai pas l'impression de m'ennuyer dans mon travail ou dans ma vie, et certainement pas avec Benton, jamais. Comment s'ennuyer avec un homme d'une telle élégance et d'une telle complexité. Il m'a toujours terriblement fascinée cet homme impossible à posséder, car une part de lui demeure inaccessible, quel que soit le degré d'intimité auquel nous puissions parvenir.

Je coupe par la baie de déchargement, de la taille d'un petit hangar recouvert de peinture époxy beige. A nouveau, une pensée me traverse l'esprit, comme à de multiples reprises cette dernière semaine : je n'ai pas l'impression de m'ennuyer dans mon travail ou dans ma vie, et certainement pas avec Benton, jamais. Comment s'ennuyer avec un homme d'une telle élégance et d'une telle complexité. Il m'a toujours terriblement fascinée cet homme impossible à posséder, car une part de lui demeure inaccessible, quel que soit le degré d'intimité auquel nous puissions parvenir.

— Afin d’éclaircir les choses, un cadavre peut-il littéralement se transformer en savon dans n’importe quelles circonstances ?

— L’hydrolyse des graisses du corps humain peut véritablement produire un savon grossier. Également connu sous le nom de « gras de cadavre », à cause de son apparence.

— Et la formation de ce savon, gras de cadavre ou adipocire, ne se fait pas en une nuit, n’est-ce pas ?

— En effet. Compte tenu de la température, ainsi que d’autres conditions, cela peut prendre des semaines ou des mois.

— Ce qui m’amène à ce que nous avons vu partout aux informations aujourd’hui.

Évidemment, voilà où elle voulait en venir. Elle poursuit :

— Le corps que vous avez repêché, dans un lieu que l’on pourrait presque apercevoir d’ici. De fait, si on sort de cette salle d’audience, pour regarder à travers ces énormes baies vitrées, on peut presque distinguer l’endroit où vous vous trouviez, sur le bateau des gardes-côtes, il y a à peine quelques heures de cela, n’est-ce pas ?

— C’est exact

Vous n'avez trouvé aucun point d'injection, au cours de l'autopsie ? me demande Phillis.- Rien de visible. La peau n'était pas en bon état, mais nous l'avons examinée avec soin, gardant cette hypothèse à l'esprit, cherchant tout type de blessure

Des experts sous-payés et submergés de travail se retrouvent encore plus maltraités et épuisés .

Trois mugissements de sirène retentissent. Le bateau-pompe fait machine arrière depuis son ancrage, pivote sur sa poupe, et met cap en direction de la forme pâle d’un phare qui se dresse à l’horizon. L’eau bouillonne et écume sous la poussée des moteurs, qui abandonnent un sillage semblable à de la dentelle, tandis que les pompiers emportent la tortue luth et ses sauveteurs vers la haute mer, nous laissant prendre soin du reste.

Il est près de six heures du soir lorsque nous atteignons Longfellow Bridge sous une pluie battante, dans les embouteillages, de retour à Cambridge après une de mes pires expériences dans un tribunal.

Cependant, rien n’a changé. Rien qui me vienne à l’esprit. Le bonsaï de genévrier posé sur ma table de réunion en acier brossé est une addition récente, mais c’est tout. Les photos, les diplômes qu’elle passe en revue sont toujours les mêmes, ainsi que les orchidées, les gardénias et le sagoutier. Mon bureau de forme arrondie au plateau de mélamine noire qu’elle scrute n’a pas bougé. Non plus que le meuble de rangement assorti et le comptoir de granit noir derrière mon fauteuil, où elle s’aventure maintenant.