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- Vous étiez un espion, capitaine, n'est-ce pas ?
- Non, major. J'étais toujours en uniforme. Ce qui aurait été plutôt stupide de ma part, si j'avais été un espion.
Afficher en entierSi ça vous intéresse de le savoir, en 1944, il n'y avait pas de "trop jeune" pour l'armée allemande. Il n'y avait pas de "trop vieux" non plus. (...) Des gosses de treize ans marchaient aux cotés d'hommes de soixante-cinq ou même soixante-dix ans. Voyez-vous, c'est seulement lorsque l'Armée rouge a atteint la Prusse-Orientale que les civils allemands ont commencé à souffrir comme avaient souffert les civils russes.(...) Rien ni personne ne devait être épargné, nous-mêmes encore moins. La guerre totale, c'est ainsi que Goebbels l'appelait. Et ça dit bien ce que ça veut dire, ce qui était plutôt rare chez lui.
Afficher en entier(...) quand les nazis ont gagné les élections de mars 1933, il a rejoint le parti. Comme des tas de gens. Les "violettes de mars", ou les "tombés de mars", on les appelait.
Afficher en entier"L'expérience vous enseigne que payer est plus utile que prier. Le Seigneur et moi ne formons plus un couple aussi uni qu'auparavant." (Gunther)
Afficher en entierL'officier responsable me lança un regard désapprobateur.
- Si nous avions eu plus de héros, nous aurions peut-être pu gagner la guerre.
- Non, colonel, si nous avions eu plus de héros, la guerre n'aurait peut-être jamais commencé.
Afficher en entierC'est une des petites ironies de la vie que, chaque fois que vous vous dites que les choses pourraient difficilement aller plus mal, c'est en général ce qu'elles font.
Afficher en entier- (...) Les rats restent des rats, qu'ils soient gris, noirs ou bruns. Simplement, je n'avais pas beaucoup de disposition pour en devenir un moi-même.
- Peut-être un rat blanc, hein ?
- Peut-être.
Afficher en entier(1940, Maxim's)
"Il n'a pas l'air d'être là". Elle regarda à nouveau Laval. "Tout de même, il devrait. Il y a plus de serpents dans cette salle que dans toute l'Afrique."
Afficher en entierBeaucoup de communistes allemands et de membres des Brigades internationales s'étaient engagés dans la Légion étrangère pour échapper à la Gestapo en France. La Légion n'accordait pas beaucoup d'importance au passé d'un homme. Vous vous enrôliez à Marseille et vous serviez dans les colonies françaises sans qu'on vous demande rien.
Afficher en entier(Camp français de Gurs)
Les gardiens étaient tous des gendarmes français, équipés chacun d'une cravache en cuir, même si aucun n'avait apparemment de cheval (...) L'adjudant de l'îlot C (...) nous emmena à une baraque délabrée contenant cinquante hommes qui, alignés dehors face à nous, montraient des signes d'amaigrissement et de maladie, et le plus souvent les deux. De toute évidence, ils nous attendaient, nous ou quelque chose du même acabit, et, refusant de se soumettre à l'appel, ils se mirent à chanter "L'Internationale".
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