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"— Que fais-tu là si tôt ? interrogea Evon.
— Ce devrait plutôt être à moi de te poser cette question, dit Salomé en faisant allusion à sa tenue.
— Ce n’est pas ce que tu crois, répliqua Evon un peu gêné.
— Mais, je ne crois rien, l’assura Salomé en riant. Je constate seulement que tu es là. A l’aube. En pyjama débraillé. Dans la suite de Cassie. Seul avec elle en train de prendre ton petit-déjeuner, avec un air fatigué.
— Salomé, je t’assure que tu te trompes, lui dis-je.
— Vous savez ce dont je suis sûre ? fit-elle souriante.
— Fais nous partager, abandonna Evon.
— Vous n’avez pas beaucoup dormi vous deux, fit-elle simplement remarquer avec un petit air coquin."
Afficher en entier"Douce, suave, ensorcelante, il me suffisait d’entendre cette voix pour que mon rythme cardiaque dépasse le seuil autorisé.
— Evon, je suis si contente…
— Tu vas bien ? s’inquiéta-t- il à son habitude. Tu nous as fait la peur de notre vie. J’ai appris ce qui s’était passé…
— Oui, oui, je vais bien, tout va bien maintenant, rectifiai-je en réalisant à quel point le son de sa voix pouvait me réchauffer le cœur.
— Tu pleures ? devina-t-il à mes reniflements.
— Non, mentis-je honteusement.
— Cassie…, dit Evon d’un ton qui montrait qu’il n’était pas dupe.
— Tu me manques tellement..., finis-je par lâcher.
— C’est bon de t’entendre, princesse…
— Toi aussi, dis-je en ignorant la vision de Jullian qui s’imposait à mon esprit."
Vestiges - Rose Royl, T2, La Reine Condamnée
Afficher en entier"Je tombais alors sur Evon, dansant avec Olivia France, l’héritière de la reine Marie-Antoinette. Ils semblaient beaucoup s’amuser, dansant tous deux gracieusement en parfaite harmonie. Je vis Olivia se rapprocher d’Evon pour lui murmurer une quelconque sottise à son oreille.
Il rit alors et je ressentis un vertige peu commun. Il m’embrouilla les idées et je ne parvenais pas à mettre un nom sur la mosaïque d’émotions qui m’étreignaient.
En croisant le regard d’Evon, j’hésitai entre jalousie et trahison."
Afficher en entier« Il nous est ordonné de pardonner à nos ennemis mais, il n’est écrit nulle part que nous devons pardonner à nos amis. »
Cosme de Médicis »
Afficher en entier– Pourquoi pas moi ? répliqua-t-il.
Parce que vous êtes un dieu, formulai-je dans ma tête.
– C’est Cassiopée qui venait me le dire d’habitude.
Je me souvins alors de son état.
– Elle ne va pas mieux ?
– En effet. Elle aurait pu mourir, dit-il comme regrettant que ça n’ait pas été le cas.
Arès me piégea alors dans ses iris clairs qui rougeoyèrent tels des braises incandescentes un instant. Ce fut court mais, je fus la seule à l’avoir aperçue. Il me sourit alors comme s’il s’apprêtait à me dévorer. Il disparut alors et je compris une chose.
J’étais sa proie.
Afficher en entierJe fis tourner mes méninges à haut régime pour trouver l’ordre qui me permettrait de sortir de ce traquenard indemne.
– Suis-nous Pandore et il ne t’arrivera rien.
Bien sûr et il me donnera des bonbons et des sucettes aussi. A d’autres !
– Et si je ne vous suis pas ? répliquai-je en me tenant sur le milieu de la route.
L’homme qui me parlait sourit d’un air sardonique.
– Tu nous suivras de gré ou de force.
Une réplique digne des mauvais polars à mon avis mais je n’allais pas le mettre en colère. Je hochai la tête.
– D’accord. Où m’emmenez-vous ?
Il sembla surpris par ma réponse, s’attendant visiblement à plus de résistance de ma part. Cependant, il ne répondit pas à ma question et se retourna, m’invitant d’un geste à le suivre. Grave erreur.
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