Veuf
Classement en biblio - 142 lecteurs
extrait
Cette année, très peu m'ont souhaité bonne année ou bon Noël.
C'est étrange, les gens n'osent pas parler de bonheur à celui qui vient d'avoir un grand malheur.
Je ne comprends pas. C'est justement quand on a eu un grand malheur qu'on a besoin de voeux de bonheur, ceux qui sont déjà heureux n'en ont pas besoin. Quand vous êtres malheureux, on dirait que la société souhaite que vous le restiez.Définitivement.
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Tous les livres de Jean-Louis Fournier que j'ai pu lire jusqu'à présent ne dépassaient pas les deux heures de lecture, celui-là non plus. On ouvre le livre et on tombe toujours dans un récit court, nostalgique, traité avec soin et peuplé de situations parfois drôles ou moins. Ici, le récit d'un homme qui vient de perdre sa femme : c'est touchant, perméable à l'émotion, doux-amer et très juste. J'aurais aimé que le récit puisse parfois gagner un peu plus en profondeur car je sais que dans quelques semaines j'aurais quasiment oublié la majeure partie des passages lus... c'est peut-être un peu trop expéditif parfois. Mais le sujet est là, il violente mais ne bouleverse pas, nous donne de l'empathie pour le narrateur sans avoir pitié. Veuf est un récit touchant, à fleur de peau sans jamais être noir, mais trop rapide pour que l'on soit vraiment ému.
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Je n'imagine vraiment pas partir avant mon mari, tellement ce serait dur de perdre mon meilleur ami. Et sûrement pour cette raison que ce livre m'a touchée.
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Un très joli petit livre, qui retranscrit magnifiquement bien la difficulté du deuil. L'hommage que l'auteur rend à sa femme est très beau et touchant.
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Ce livre est magnifiquement écrit, très bel hommage de l'auteur à sa femme. Il regarde la vie vécue à ses côtés avec manque, réalité et humour ! Ne passez pas à côté de ce livre lisez-le ;-)
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Le ton est complètement décalé, tout comme dans "Où on va papa?"
On lit son immense tristesse d'avoir perdu son épouse. Mais il cache ses émotions derrière un humour féroce.
A lire..
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J'ai retrouvé dans ce livre l'humour de Fournier que j'avais tant aimé dans « Où on va Papa ? ».
Ici également, le livre pourrait être triste étant donné le sujet et pourtant, même si le sujet n'est pas joyeux non plus, ici aussi, il est surtout question d'Amour. L'Amour avec un A majuscule.
Les mots de l'auteur sont toujours bien choisis, on ne tombe absolument jamais dans le pathétique.
Un texte magnifique que je vous recommande, que vous pourrez lire d'une traite ou en le savourant !
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Un livre plein d'émotions, traité, comme toujours pour Jean-Louis Fournier, avec un certain recul et beaucoup de légèreté. Un style d'écriture, que je trouve à chaque fois, absolument magnifique et une manière de raconter les choses tout aussi belle ! Bref une petite perle ...
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C'est un très bel hommage que l'auteur fait à sa femme. Il nous fait partager avec beaucoup de justesse les moments qu'ils ont passés ensemble. Tout le monde aimerai que l'on parle comme ça de lui après sa mort...
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Petit livre très touchant qui rend hommage à la femme (qui semble en tout point avoir été extraordinaire) qu'il a aimé...
je suis présentement en deuil de ma mamie qui m'a quitté il y a à peine 3 jours et pour qui je voulais un amour inconditionnel... une femme merveilleuse dont j'aurais adoré qu'un ôde de ce genre lui soit rendu et connu par plusieurs
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Dates de sortie
Veuf
- France : 2011-10-05 (Français)
- France : 2013-02-01 - Poche (Français)
Activité récente
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Évaluations
Résumé
Sylvie est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant.
Elle ne voulait pas déranger, elle m'a dérangé au-delà de tout.
Cette année, l'hiver a commencé plut tôt, le 12 novembre. Je crois qu'il va durer très longtemps et être particulièrement rigoureux.
Sylvie m'a quitté, mais pas pour un autre. Elle est tombée délicatement avec les feuilles. On discutait de la couleur du bec d'un oiseau qui traversait la rivière. On n'était pas d'accord, je lui ai dit tu ne peux pas le voir, tu n'as pas tes lunettes, elle ne voulait pas les mettre par coquetterie, elle m'a répondu, je vois très bien de loin, et elle s'est tue, définitivement. Les pompiers sont arrivés, ils n'ont pas réussi à ranimer le feu, elle s'était éteinte.
Elle n'aimait pas parler d'elle, encore moins qu'on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu'elle est partie.
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