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Intriguée par les personnages, et sachant que j'avais à faire à un style pointilleux puisqu'il s'agit de Georgia Caldera, je me suis laissée tenter et selon moi, le résultat est assez mitigé.

Il y a autant de points positifs que négatifs dans l'histoire de Léopoldine et d'Augustin.

J'avoue avoir apprécié le décor qui s'inspire de l'époque victorienne, et peut-être la présence de la métamagie, alliant magie et mécanique, qui dote de mystère cet atmosphère déjà attrayant et réaliste.

L'histoire de Léopoldine est sans doute ce qui m'a davantage plu par son réalisme très terre-à-terre : une jeune femme déchue qui pour survivre s'est travestie en homme et qui par ses dons en métamagie et sa quasi-invulnérabilité conférée par sa rune est parvenue à occuper une place importante dans la Guilde des Voleurs, employant son agilité et sa dextérité à voler les aristocrates. D'une manière générale, plus j'en apprenais sur ses origines, plus j'appréciais Léopoldine : son sort n'était ni plus ni moins que la conséquence d'un exil forcé résultant du coup d'état intenté contre sa famille et le Démonarque en Scotia.

Tout à fait plausible, en somme.

Venons-en à Augustin : le prince décadent, méprisé par sa reine de mère. A ce stade, son état suscite plutôt ma sympathie.

Ce n'est que lorsqu'il rencontre Léopoldine par des circonstances hasardeuses que j'ai commencé à prendre plus de recul. Il fallait bien qu'ils aient tout les deux une relation amoureuse des plus équivoques comme on en attend de ce genre d'histoire où le destin se charge de rapprocher les deux personnages principaux de sexe opposé. Je n'ai pu m'empêcher de faire le rapprochement entre leur relation et celle qu'entretiennent Cornélia et Henri dans les Larmes Rouges (que je recommande vivement) : elles avaient la même teneur.

Augustin ressemble à Henri par son passé sulfureux de coureur de jupons, tout comme Léopoldine ressemble à Cornélia pour son inexpérience des hommes et son absence de relations sociales due pour des raisons qui relèvent du fantastique.

Comme ces personnages de ce point de vue son similaires, cela donne... une relation similaire. Beaucoup d'opposition, d'obstacles se dressent entre eux initialement, qui génèrent disputes et peines mais qui s'achèvent par une relation intense pleine d'amour et de désir.

Pour aboutir à cela, je trouve que le comportement de Léopoldine est quelque peu contradictoire : elle veut, mais elle ne peut pas, elle choisit le devoir à l'amour puis inversement. C'est là qu'elle se différencie de Cornélia qui est bien plus intègre dans ses choix... sans doute parce qu'elle n'a pas les mêmes responsabilités que Léopoldine. Toujours étant que l'histoire se perd et ne se concentre que sur leurs sentiments alors que tant d'autres éléments pouvaient être développés sur Scotia, par exemple ou surtout les raisons pour lesquelles la reine Victoria voulait disséquer Augustin. Que croyait-elle faire exactement ? S'emparer de la Flamme de l'éternité alors qu'elle sait très bien qu'elle n'est transmissible que par voie naturelle ? Finalement, elle n'a causé que l'effarement d'Augustin qui s'est enfui, a rencontré Léopoldine et est devenu roi de Scotia. Cette erreur de jugement de la part de la reine est surprenante et assez irréaliste. Mais il fallait bien trouver quelque chose pour faire avancer l'histoire.

A ce titre, De Velours et d'Acier, bien que visuellement attrayant et plein de potentiel, n'arrive pas à la hauteur des Larmes Rouges.

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Réponses au commentaire de Ravine

réponse de LectriceDeBouquin 2020-11-12T02:18:19+01:00

Attention met un spoiler

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