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- Alors que chacun de nous accomplisse son devoir.

- Au revoir, Wulfgar. Je n'oublierai jamais que vous êtes revenu pour moi, dit-elle en s'efforçant de sourire.

Puis craignant que sa détermination ne s'étiole, elle talonna sa monture et s'éloigna au petit galop. Il resta là, immobile, la suivant du regard jusqu'à ce qu'elle disparaisse derrière la crête du dernier versant. Le désespoir ne cessait d'enfler en lui. Il rejeta la tête en arrière et poussa un hurlement qui déchira sa poitrine, expression de sa rage impuissante, de sa douleur et de sa perte.

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— Les mois qui ont suivi la mort de Torstein, j’avais du mal à trouver le sommeil, répondit-elle.

— Et maintenant ?

— Maintenant que je sais qu’il ne reviendra plus, je vais beaucoup mieux.

Il l’observait attentivement.

— Vous n’avez jamais songé à trouver une plus agréable compagnie pour partager votre couche ?

— Je n’ai aucune envie de me remarier.

— Je ne parlais pas de ça.

Elle plongea son regard dans celui du Viking, ses yeux prenant une menaçante nuance vert émeraude.

— Et je n’ai pas non plus l’intention de prendre un amant, monseigneur.

— Quel dommage…

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Le Viking l'écouta sans rien dire, le visage impassible. Il srmblait maîtriser l'art de dissimuler ses pensées et Anwyn ne savait à quoi s'attendre. Au moins, il n était pas méprisant, songea t elle pour se rassurer. Elle réussit à tout exposer sans que sa voix ne trahisse l affolement de son coeur. Et elle ne lui laissa pas non plus deviner combien cette invitation à une certaine proximité entre eux deux pouvait la déstabiliser.

Ils se trouvaient dans la salle commune. C'était une pièce qu'elle avait pour habitude d'éviter, car elle lui rappelait par trop Torstein. Mais, aujourd'hui, c'était différent : la présence du Viking dominait l'espace et relèguait les ombres du passé au second plan. C'était comme s'il était approprié les lieux.Tant qu'il était là, elle n'éprouvait plus le besoin de fuir. Après tout, c'était donc l'endroit idéal pour une telle conversation. Elle avait ordonné que l'on vienne refaire du feu et la lueur des flammes réchauffait l'austérité des lieux. La tension demeurait, cependant. Wulfgar allait-il seulement prendre la peine d'étudier la question ?

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** Extrait offert par Joanna Fulford **

Chapitre 1

Royaume d’Est-Anglie — six ans plus tard

Wulfgar se tenait à la proue du navire, son regard acéré scrutant les dunes dorées qui ondoyaient au loin, mais, hormis les mouettes qui dérivaient au gré des courants d’air, la petite baie était bel et bien déserte. De lourds nuages, résidus de l’orage de la nuit, filaient dans un ciel de plus en plus bas. Seuls le bruit du vent et le fracas des vagues laissant dans leur sillage des algues brunes mêlées d’écume sur le sable du rivage venaient troubler le silence.

— Ça fera très bien l’affaire, dit-il, on va l’amener ici.

Derrière lui, Hermund hocha la tête.

— Où pensez-vous que nous sommes ?

— C’est difficile à dire, mais il y a de fortes chances pour que ce soit la côte des Angles.

— Ç’a l’air plutôt tranquille, monseigneur.

— Nous allons quand même envoyer un groupe d’hommes en éclaireurs.

— C’est plus prudent en effet.

Wulfgar donna l’ordre et, quelques minutes plus tard, la quille du navire fendait le sable. L’équipage rentra les rames et le capitaine, accompagné d’une demi-douzaine d’hommes, sauta par-dessus bord dans le ressac pour regagner la rive à pied. Ils remontèrent la plage en courant et grimpèrent tout en haut des dunes. Sous leurs yeux s’étirait une étendue de lande, parsemée çà et là de tourbe brute et de touffes d’ajoncs jaunes. Au loin, ils pouvaient apercevoir des terres cultivées et des rangées d’arbres : ils n’étaient pas seuls.

— Oui, ça fera l’affaire.

Hermund scruta les alentours avec attention. La concentration se lisait sur son visage buriné. Agé de trente-trois ans, il avait six ans de plus que Wulfgar. Déjà, des mèches grises apparaissaient dans le châtain de sa chevelure, mais le respect dont il faisait preuve à l’égard de son cadet témoignait de leurs rangs respectifs.

— Oui, monseigneur, néanmoins, tous ces champs doivent bien appartenir à quelqu’un.

— Alors, on postera des gardes, décréta Wulfgar.

— Et puis rien ne dit que les locaux ne seront pas accueillants.

— Oui, en effet, répondit Wulfgar, même si je dois admettre que je n’ai pas l’intention de rester suffisamment longtemps pour le découvrir. J’ai un rendez-vous à honorer.

— Rollon ne va pas tergiverser, il a besoin de guerriers et il veut les meilleurs.

— Il les aura, et il paiera même une coquette somme pour cela.

— Naturellement, dit Hermund avec un large sourire.

Ils firent demi-tour et revinrent vers le navire que les membres de l’équipage avaient déjà commencé à hisser sur la plage.

— On s’en est bien sortis durant les six dernières années, poursuivit Hermund. Si la chance ne nous laisse pas tomber, on pourra bientôt prendre un repos bien mérité et vivre de notre butin.

Wulfgar resta silencieux. Non qu’il n’ait pas entendu la remarque, bien au contraire. Du reste, il partageait ce point de vue. Il était à la tête d’un corps de combattants précédé par sa réputation : lorsqu’ils annonçaient leur prix, ils savaient pertinemment qu’il n’y aurait aucune objection. Et, à ce niveau-là, la chance avait toujours été de leur côté. Certains allaient même jusqu’à dire que leur chef était sans aucun doute béni des dieux pour sortir ainsi indemne de tous les conflits. Il ne craignait pas la mort et, pendant un temps, il l’avait même activement recherchée. Pourtant, cette dernière avait pris un malin plaisir à le narguer, venant le provoquer au cœur du combat, tout en restant toujours hors d’atteinte. Désormais, il s’était fait une raison et portait un regard amusé et cynique sur sa fortune qui ne cessait de croître.

Bien loin de ces considérations, Hermund s’attacha à faire le tour des dommages subis par le navire.

— Voile déchirée, vergue cassée, gouvernail fêlé, mais on ne s’en sort pas si mal en fin de compte. Et nous n’avons que trois hommes touchés.

— Oui, ç’aurait pu être pire.

— J’ai bien cru que nous allions finir en nourriture pour les poissons.

— Si nous ne réparons pas, c’est ce qui va arriver, dit Wulfgar. Désigne un groupe de travail pendant que je vais voir les blessés.

Quelques instants plus tard, la voix d’Hermund retentit :

— Thrand ! Beorn ! Asulf ! Descendez cette voile ! Dag et Frodi, aidez-les à sortir la vergue ! Les autres, venez ici !

Aussitôt, le navire se transforma en véritable ruche. Wulfgar les regarda s’activer un moment, puis partit passer en revue les dommages humains. Au cours de l’orage, l’un des hommes avait fait une violente chute, un autre s’était entaillé le bras et aurait besoin de points de suture, et un troisième avait des côtes cassées. Heureusement, maintenant qu’ils étaient sur la terre ferme, les soins seraient plus faciles à dispenser.

Après avoir offert tout le réconfort moral qu’il pouvait aux blessés, Wulfgar alla rejoindre ses autres hommes, qui s’affairaient autour du bateau. Sept journées de dur labeur l’attendaient, mais cela ne lui faisait pas peur : quand il travaillait, son esprit était tout à sa tâche et il oubliait le reste. Le temps atténuait sa douleur, mais pas ses souvenirs. Seul le travail rendait ces derniers moins vivaces, momentanément.

Une heure venait de s’écouler lorsque l’une des sentinelles attira son attention :

— Des hommes approchent, monseigneur !

Wulfgar leva la tête promptement en plissant les yeux pour se protéger du vent. Il les aperçut sur-le-champ : à une centaine de mètres de là, sur les rives de la baie, six cavaliers avançaient lentement vers le navire.

— Bon sang !

Même s’il avait lâché ces mots dans un murmure, ils n’échappèrent pas à Hermund.

— Qu’avez-vous l’intention de faire ?

— Tout dépendra d’eux. On va attendre et voir ce qu’ils veulent. Ils ne sont peut-être là que par curiosité.

— Oui, peut-être.

Wulfgar observa les nouveaux venus.

— Ne réagissons pas. Dis aux hommes de garder leurs armes à portée de main, mais que personne ne bouge avant que je n’en donne l’ordre.

— D’accord, lâcha son compagnon avant de transmettre les consignes aux autres. En tout cas, ils ne sont que six, ajouta-t-il.

— Ça, c’est seulement la partie visible de l’iceberg, répondit Wulfgar sans quitter des yeux les cavaliers.

Ils continuaient à avancer sur la plage. A présent, ils étaient suffisamment proches pour qu’il puisse constater qu’ils étaient armés. Mais ils avaient les mains libres, ce qui le rassura quelque peu. Et puis, comme l’avait justement fait remarquer Hermund, ils n’étaient que six : il y avait donc peu de risques qu’ils soient là pour chercher des ennuis, d’autant qu’ils ne savaient pas encore à qui ils avaient affaire.

Ils s’arrêtèrent à quelques mètres des premiers membres de l’équipage. Celui qui visiblement était leur chef, un grand gaillard d’une trentaine d’années, se pencha sur le pommeau de sa selle et regarda autour de lui ; le visage de marbre, impassible, il semblait analyser tous les détails de son regard froid. Puis les hommes de Wulfgar firent de même et les deux clans se jaugèrent pendant un long moment dans un silence de mort.

— Sauf erreur de ma part, c’est une partie de l’armée de quelqu’un que nous avons là, murmura Hermund.

Wulfgar hocha très légèrement la tête.

— C’est exactement mon point de vue. La question est : où sont les autres et combien sont-ils ?

Finalement, le chef des cavaliers brisa le silence :

— Peut-on savoir qui est à la tête de cet équipage de gueux ?

— Il semblerait que ce soit moi, dit Wulfgar en s’avançant d’un pas nonchalant. Je peux faire quelque chose pour vous ?

La bouche de l’étranger s’incurva dans un rictus méprisant :

— Vous êtes sur une propriété privée.

— La côte n’appartient à personne, répliqua Hermund.

— Cette partie-là, si.

— Malheureusement, mon navire a subi des dommages durant l’orage et nous devons le réparer, expliqua Wulfgar.

— Eh bien, allez le faire ailleurs. Tu n’es pas le bienvenu ici, Viking.

Wulfgar s’obligea à garder son sang-froid.

— Rassurez-vous. Nous n’en avons que pour quelques jours. Nous partirons dès que nous aurons fini.

— Si tu as une once de bon sens, tu partiras maintenant. Le seigneur Ingvar n’aime pas les intrus, et en particulier les pirates.

— Voilà qui est fâcheux, répondit Wulfgar.

— Fâcheux, oui, c’est tout à fait ça. Pour vous, surtout.

Un sourire mauvais se dessina sur les lèvres du guerrier et se répercuta sur les visages de ses cinq compagnons.

— C’est ce que nous verrons.

— Cela signifie-t-il que vous n’avez pas l’intention de partir ?

— En gros, c’est ça, répondit Wulfgar.

Le cavalier soutint son regard un instant. Puis il haussa les épaules et tira sur ses rênes pour faire faire demi-tour à sa monture.

— Très bien. Vous ne pourrez pas dire que l’on ne vous avait pas prévenus.

Sur ces mots, le groupe s’éloigna au trot.

— Eh bien, dit Hermund, je crois qu’on ne va pas tarder à avoir une autre visite, et avec des renforts, cette fois-ci.

— Peut-être a-t-il simplement tenté de nous impressionner, répliqua Thrand.

Hermund secoua la tête :

— Aucune chance. Il n’aurait jamais proféré une telle menace s’il n’avait pas été sûr de pouvoir la mettre à exécution.

— Hermund a raison, renchérit Wulfgar.

Thrand sourit.

— Ça veut dire que l’on doit se tenir prêts à se battre, monseigneur ?

— Oui, en effet, j’en ai peur.

Les hommes échangèrent des regards belliqueux. Thrand resserra ses doigts sur le manche de son poignard.

— Il me tarde de river son clou à ce blanc-bec personnellement.

— Ne vends pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué, répliqua Hermund, on ne sait pas encore à quoi ressemble les renforts du blanc-bec en question.

— Exactement, ajouta Wulfgar. C’est pourquoi nous devons nous tenir prêts. Prenez vos armes !

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** Extrait offert par Joanna Fulford **

Prologue

Royaume de Northumbrie — an 889

Des langues de feu d’une hauteur vertigineuse s’élevaient vers les cieux nocturnes, dégageant une telle chaleur que les badauds devaient reculer pour ne pas en souffrir. Le visage fermé, ils regardaient, impuissants, l’habitation se consumer ; poutres, chevrons et bardeaux baignaient dans une incandescence rouge orangé. Une fumée âcre s’échappait des murs de bois et de l’embrasure de la porte, et venait assombrir le rougeoiement funeste. Les spectateurs restaient muets, tandis que seuls résonnaient les craquements des boiseries et le rugissement du feu.

Wulfgar restait immobile, pétrifié, comme sous le coup d’un enchantement, à regarder son foyer et les personnes qu’il aimait le plus au monde s’envoler en fumée. A la lueur des flammes, son visage se parait de reflets rouge sang qui donnaient à son regard un aspect terrifiant. Une douleur trop profonde pour être exprimée avait envahi son esprit, éclipsant tout le reste. Ses compagnons d’armes avaient rejoint le reste des villageois ; ils se tenaient là, un peu en retrait, à la frontière de l’obscurité, et assistaient à la scène dans un silence de mort.

Le temps n’existait plus. La fatigue et le froid non plus. Et, lorsque l’aube grise perça à travers les arbres, sa lumière blafarde mettant au jour les ruines carbonisées encore fumantes, Wulfgar était toujours là. Il n’entendit pas le bruit sourd des sabots qui approchaient, ni le crissement du cuir de la selle lorsque l’homme descendit de sa monture. Ce fut seulement au moment où le cavalier se trouva à ses côtés qu’il remarqua sa présence et, comme au sortir d’un long sommeil, revint peu à peu à lui.

Le regard bleu vif qu’il rencontra aurait pu être le reflet de ses yeux dans un miroir. Le visage aussi, bien que strié de rides, rappelait le sien à s’y méprendre. Cependant, les cheveux de son père étaient désormais plus gris que bruns. De la même taille que Wulfgar, il dégageait toujours la même aura de pouvoir. L’espace de quelques battements de cœur, les deux hommes s’observèrent en silence. Wulfgar fut le premier à détourner les yeux.

— J’aurais dû être là, dit-il.

Wulfrum secoua la tête.

— Ça n’aurait rien changé.

— Je n’ai pas été là quand ils avaient le plus besoin de moi.

— Tu ne pouvais pas prévoir.

— Elle m’a supplié de ne pas partir, mais je ne l’ai pas écoutée. J’ai essayé de me convaincre que j’agissais ainsi pour son bien et pour celui du petit.

La voix de Wulfgar se mit à trembler.

— Tu n’aurais pas pu les sauver, ni eux ni les autres.

— J’aurais au moins pu essayer.

— Oui, mais le résultat aurait été le même. La fièvre ne fait pas de distinction : elle s’en prend aux nobles comme aux pauvres.

— Savoir cela n’est pas une consolation.

— Non, il faut laisser le temps faire son œuvre.

— Tu crois ?

Wulfrum resta silencieux quelques secondes.

— Que comptes-tu faire à présent ?

— Je n’en sais rien.

— Tu pourrais revenir à Ravenswood, au moins pour quelque temps. Tu y auras toujours ta place.

Wulfgar détourna les yeux. La proposition était faite sur un ton désinvolte, mais il savait ce qu’elle supposait.

— Ma place était ici, répondit-il, mais on ne peut plus revenir en arrière.

Son père pinça les lèvres et son regard se perdit au-delà des ruines et des arbres derrière elles.

— Alors, tu vas rejoindre Guthrum ?

— Guthrum est vieux à présent, la guerre est derrière lui. Je suis persuadé qu’il ne lui reste plus très longtemps à vivre.

— Alors quoi ?

— Je ne sais pas. Ailleurs…

— Tu n’as pas besoin de te décider tout de suite. Prends ton temps. Réfléchis.

— « Ce sont nos décisions qui font de nous ce que nous sommes. » C’est toi-même qui me l’as dit un jour.

Les lèvres de Wulfgar s’incurvèrent, comme s’il se moquait de lui-même.

— Eh bien, ce que j’étais n’est aujourd’hui plus qu’un tas de cendres, et j’en suis le seul coupable.

Il se tourna vers son père et conclut :

— Si j’ai encore un avenir, il n’est plus ici.

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