Commentaires de livres faits par Vidia
Extraits de livres par Vidia
Commentaires de livres appréciés par Vidia
Extraits de livres appréciés par Vidia
Les auteurs jouent habilement avec les mots, puisque les soupçons peuvent se porter sur n'importe qui parce qu'ils mènent parfaitement le jeu. C'est addictif grâce à leur plume habile, maîtrisée, intense et haletante. Le rapprochement entre nos deux écorchés se fait progressivement, j'ai aimé qu'ils prennent le temps et que tout ne soit pas si simple. Entre eux, c'est le chaud et le froid ; doucement, ils apprennent à se faire confiance et à devenir des alliés.
J'ai adoré me balader à leur côté à Blackwood, découvrir les indices, mener moi-même l'enquête et analyser le comportement des habitants. J'ai enragé, frissonné, soupiré, papillonné des yeux tellement je me suis plongée dans ma lecture.
Que dire de plus hormis que j'ai adoré. J'aurais même aimé un peu plus de développement à l'épilogue parce que je ne voulais pas les quitter.
On frôle le coup de cœur pour cette lecture que j'ai dévorée. J'ai vraiment hâte de lire les autres tomes de cette série.
À travers Megara, l'auteure nous montre la force des femmes, le courage dont elles peuvent faire preuve, les sacrifices qu'elles peuvent réaliser en faisant passer les autres avant leurs propres désirs.
Megara va évoluer au fil du roman, devenant une femme qui ne fait pas confiance aux autres à une personne qui accepte l'aide sans pour autant passer pour une faible. J'ai tellement aimé ce personnage qui doute, qui a peur, mais qui avance et qui se bat. Elle va affronter ses blessures pour soigner celles des autres et finalement les siennes. Megara se retrouve en face de son passé, du deuil, de la mort et de la trahison.
Les dieux sont présents, surtout les femmes qui ont toutes un rôle important, Hera, Athena, Aphrodite, Perséphone. Les hommes sont relayés au second plan, même Hadès n'a plus la même « prestance » que dans le film de Disney.
J'ai adoré retrouver les personnages de Disney et même Pégase et Phil qui ont des rôles importants dans la quête de Megara. Car notre belle mortelle doit certes réaliser une quête, mais surtout, elle cherche à trouver sa voie et à s'ouvrir aux autres.
L'écriture est fluide, détaillée pour bien planter le décor. Les émotions sont à fleur de peau, l'humour est au rendez-vous, entre rebondissements et questionnement, le cocktail est subtilement mélangé pour un récit addictif.
Je ne peux que vous encourager à lire ce roman. Étant fan d'Hercule, j'ai dévoré chaque page et j'ai encore plus aimé Megara !
Des années plus tard, Yuen est toujours sur cette île maudite à attendre Yang, mais c'est un autre jeune homme qui se présente : Aoyanagi. Une relation étrange se tisse doucement, Aoyanagi surprotège Yuen qui commence à se poser des questions sur la véritable identité de ce bienfaiteur.
Un manga sombre, entre sang, violence, sexe et v*ol. Ce tome n'est pas à mettre entre les mains de tout le monde. Malgré l'univers sombre, la relation entre Yuen et Aoyanagi est touchante. Ils sont liés par un secret, Aoyanagi a payé une lourde dette pour protéger Yuen. Yuen quant à lui, veut se racheter et surtout se faire pardonner.
S'ajoute à cela, l'intervention de deux enfants touchant une histoire de jalousie qui va venir tout chambouler.
Bien sûr, on retiendra le manque de crédibilité lors de la scène à l'hôpital, mais on l'accepte. Timing parfait pour Aoyanagi, comme par hasard ^^
Les dessins sont superbes, mais Yuen a un physique un peu juvénile qui contraste avec la testostérone d'Aoyanagi.
Un manga avec des scènes très explicites qui ne conviennent pas à tout le monde.
Il m'est difficile de donner un avis détaillé parce que le tome est essentiellement basé sur des confrontations. On ressent parfaitement cette menace et cette tension qui ne cessent d'enfler entre les deux camps.
C'est un Shōnen qui ne cesse de croître et qui mérite d'être plus mis en avant ! J'espère vraiment un animé.
J'aime beaucoup les enquêtes de Sherlock, car elles sont plus amusantes que celles très solennelles de l'équipe de Moriarty. Le caractère de Sherlock apporte du pétillant et de l'humour ce qui apporte un plus à l'enquête et Melle Hudson n'a pas sa langue dans sa poche.
La suite promet d'être riche en rebondissements, j'espère retrouver dans le prochain tome Moriarty et Sherlock ensemble pour la lutte contre Milverton.
Lance rencontre Gilbert, un policier qui semble intéressé par les cicatrices de notre exorciste et cherche à l'aider. Gilbert regarde son nouvel équipier se détruire entre médicaments, cigarettes, alcool, insomnies, mais cet intérêt n'est peut-être pas aussi sain qu'on pourra le croire.
Un très bon début jusqu'au chapitre où la ligne rouge est franchie, un bonus qui n'avait pas sa place dans ce tome. Gilbert se rend à une sorte de réunion regroupant des personnes aux pensées immorales et pour y vider son sac. Et là... Godsstation nous sort une scène de v**l malsaine, dérangeante, très explicite qui met en avant le fantasme infâme de Gilbert.
À croire que la mangaka s'est servi de son personnage pour se faire un plaisir malsain et nous placer une scène de v*ol qu'elle voulait dessiner et qui dessert l'histoire.
Je me doutais bien que ce yaoi serait dark, mais pourquoi faut-il qu'il y ait du v*ol ? Une histoire peut être sombre et dérangeante sans forcément passer par cette case extrême.
Je vais lire la suite, mais j'avoue avoir été refroidi et détester maintenant Gilbert au vu de son écœurant fantasme.
Maaya est la fille typique qui se pose des questions et qui n'arrive pas à se lâcher complètement par manque de confiance et d'expérience. C'est mignon, mais on tourne en rond.
Et le cliché arrive à la vitesse d'un TGV, nous voilà avec un autre personnage masculin qui va venir mettre son grain de sel. Malheureusement, ça ne fonctionne pas avec moi. On a encore beaucoup de matière à explorer puisque le pseudo couple peine à se concrétiser pour qu'arrive un élément perturbateur.
Espérons que son intervention permettra de faire évoluer Chigira et qu'il dira clairement ce qu'il pense sinon ça ne sert à rien.
Un avis plutôt mitigé pour ce tome 3. On reste dans une histoire mignonne, mais pour le moment, elle stagne ou s'enlise dans les problèmes. À voir la suite, en espérant une bonne évolution.
C'est toujours un vrai plaisir de retrouver London, ce chevalier si généreux. Cette femme a le cœur sur la main et souhaite aider tout le monde, quitte à se mettre en danger. Car elle cache un très lourd secret ainsi qu'une pierre dangereuse et puissante. London est forte, solide, mature et calme. On est loin de ses héroïnes grande gueule. Elle est simple et tellement attachante.
Elle va devoir faire équipe avec le prince Callan, qui l'attire autant qu'il la refroidit. Entre eux, c’est le chaud et le froid. Difficile de faire confiance au Jugement Écossais, ce vampire extrêmement puissant et dangereux, pourtant, chaque découverte sur lui le rend plus humain. S'il y a un rapprochement, la fin présage de nouveaux obstacles et un danger latent.
Ce que j'aime avec cette série, c'est la fluidité de l'écriture, beaucoup de dialogues pour dynamiser le récit. Pas besoin de grande description, l'auteure va à l'essentiel, et ça marche !
J'ai hâte de lire la suite et de retrouver London Hayes que j'adore !
Sukuna prend le contrôle du corps de Yuji après que Nanako, Mimiko Hasaba et Jogo lui ont fait ingérer de force des Doigts de Sukuna.
Panda et Atsuya se retrouvent face à Toshihisa Negi et Manami Suda, qui leur demandent de se rendre. Après avoir échangé des explications, Panda s'apprête à combattre, mais est interrompu par le duel entre Ryomen Sukuna et Jogo. Panda et Atsuya commencent à prendre la fuite lorsque Sukuna fait son entrée.
La tension est a son comble et promet un prochain tome intense ! Les combats sont quasiment à chaque page, l'arc avance doucement, mais sûrement. Gege Akutami bouscule le lecteur puisqu'il ne méninge pas les personnages entre coup émotionnel et blessures.
César montre un côté cruel, mais tendre et patient envers Jeong qui ne lui fait pas de cadeaux. On a de la manipulation, du jeu de pouvoir comme on peut voir dans le monde de la mafia, sans édulcorer la romance. Entre violence et moment plus doux (quand César dort et encore, attention de ne pas réveiller la bête), ce manhwa est un subtil cocktail de plusieurs thèmes qui captivent.
Le dessin ajoute une touche supplémentaire au récit et donne vie à cette histoire haut en couleur. La couverture et les pages de chapitres sont incroyables créant une autre dimension à la lecture.
J'ai vraiment hâte de lire la suite qui s'annonce épique.
On a un scénario simple mais efficace qui confronte deux personnalités totalement opposées.Yeo Eui Joon est un jeune étudiant qui travaille dans une supérette pour payer les frais d'hospitalisation de son frère dont on ignore la cause de son état. C'est un jeune homme qui manque de confiance, qui se pose beaucoup de questions et qui se retrouve dans des situations amusantes pour nous mais pas évidente pour lui.
Il va rencontrer sur son lieu de travail Beon Geon Woo, un homme au charisme impressionnant, au corps de rêve et de la personnalité froide. Il use de ses poings et de son autorité. Au début, ce sont une succession de rencontres qui permettent de mettre en place le moment de leur rapprochement qui est tout bête et déjà vu mais qui fonctionne.
Un premier tome qui donne le ton entre humour, romance et tension. Les dessins sont superbes par contre je déplore la censure qui vient gâcher les dessins.
Voilà une lecture qui m'a mis très mal à l'aise. Relation malsaine, s*xe non consenti (et ça va loin), chantage affectif. Les trigger warning sont nombreux. C'est une lecture très dark où l'auteure a poussé certaines limites. Souhait de sa part ou non, cette lecture met très mal à l'aise. En revanche, je vous invite à vous faire votre propre avis si ce genre de lecture vous intéresse. Pour un public très averti et à ne pas mettre entre toutes les mains.
Un troisième tome beaucoup plus sombre où Keiki montre sa possessivité et sa brutalité d'alpha pour posséder Riku. Les limites sont franchies. Un tome assez dur émotionnelle, Riku subit plusieurs assauts au point d'être choqué et amorphe. Keiki décide de s'éloigner et c'est un personnage inattendu qui vient aider Riku qui accepte de le suivre.
Ce yaoi comporte de nombreuses scènes spicy, détaillées et pour public averti surtout dans le tome 3 où c'est très borderline...
L'histoire ne tire pas son épingle du jeu par rapport à tous les autres omegaverses qui existent mais sa force est sans conteste les dessins et le charisme de Keiki. Vraiment hâte de lire la suite !
Ce n'est pas un yaoi qui sort son épingle du jeu mais malgré l'histoire simple et le contexte déjà vu, j'ai adoré. Le style graphique de la mangaka y joue beaucoup puisqu'elle est parvenue à faire passer la tension et la sensualité de Riku à travers son coup de crayon. J'ai beaucoup aimé le caractère de Riku qui peut se montrer docile ou piquant, par contre pour le moment, difficile de percer à jour Keiki parce qu'il parle peu et ne montre pas grand-chose hormis son stoïcisme et son charisme.
Un omegaverse qui se lit facilement et sans prise de tête, très agréable ! J'ai vraiment hâte de découvrir la suite !
L'autre grosse partie du tome est consacrée à l'alliance de super vilain qui se retrouve dans différentes situations ce qui montre aussi leur évolution. Ils trouvent le médecin de All For One et son dévoué garde du corps mais tout ne va pas se passer comme sur des roulettes car une autre organisation entre en scène et souhaite les anéantir. Beaucoup de combats qui m'ont moins intéressé car je ne suis pas fan des vilains. J'ai hâte de retrouver nos apprentis héros !
Je vais continuer la lecture de cette série mais ce n'est pas ma préférée de l'auteure, celle-ci manque de dynamisme.
Voilà un yaoi plein de maturité. Je dois vous avouer que j'ai eu assez peur en lisant le résumé et ça a été une sacré surprise. Haruka arrive dans un nouveau lycée. Son père lui a dit de faire impérativement partie d'un club pour adulte et de dire qu'il voulait être leur jouet. Là j'ai eu peur. Je me suis dit : Ça y est on va avoir des scènes spicy à foison et des hommes sans scrupule et pervers qui vont se faire plaisir. Et bien absolument pas ! Hormis Nagara, les garçons du club refusent et montrent une maturité exemplaire et irréprochable. Nagara accepte et donne de l'argent à la famille d'Haruka à chaque fois. Car en réalité cet argent sert à l'entreprise familiale d'Haruka qui va mal, ils se servent de lui et le vendent comme un objet contre de l'argent. Fort heureusement, Nagara va voir clair dans ce jeu pervers.
La relation entre Haruka et Nagara est assez particulière. Au début, on pense que Nagara est un c**ard pas possible mais en réalité, il cache des blessures. Petit à petit, il va s'ouvrir et révéler sa personnalité. Haruka est trop gentil et pardonne facilement ce qui s'accorde à merveille avec Nagara. L'histoire est sur un laps de temps assez long ce qui permet de voir l'évolution des personnages et de la relation.
Une belle surprise, des scènes spicy non censurées qui ne sont pas si nombreuses que ça mais il y en a. Des personnages au lycée mais matures et dotés de responsabilités. Un yaoi que je vous recommande, ne vous fiez pas au résumé, c'est plus complexe que ça.
Cependant, ce tome n'est pas à la hauteur de la série. Les chapitres sont principalement consacrés à Mochizuki et sa réconciliation avec Ran. L'auteure a voulu faire table rase du passé pour que les amoureux puissent écrire leur futur. Un futur absolument pas mentionné. Voilà ce qui m'a manqué. Un bond dans le temps, des perspectives. On sait que Ran veut devenir psychologue et Akira faire des études botaniques mais est-ce qu'ils vont être séparés par les années d'études ? Est-ce qu'ils vont réussir ? Je dois avouer que j'ai été déçue par cette fin. Je m'attendais à mieux plutôt que la mise en avant d'un personnage du passé qui a fait souffrir Ran.
C'est une série que je vais garder dans ma bibliothèque, pleine de poésie et de douceur, avec des superbes dessins et des explications sur les fleurs. Je vous invite à découvrir ce shojo !
Voilà un yaoi mignon et sans prise de tête qui fait vraiment plaisir. Les personnages sont attachants et drôles. Hayase et Akitsuki décident de partager une colocation. Mais Hayase avait l'habitude de faire des câlins à son chien, donc maintenant, il les fera à Hayase. Mais la tension va rapidement monter entre eux et les câlins vont n'être qu'une excuse pour être dans les bras de l'autre. Petit à petit, Akitsuki va développer des sentiments malheureusement la peur va museler sa déclaration. Le rejet par l'homosexualité est évoqué de manière assez triste et douloureuse mais survolé car la priorité est plus vers l'humour.
La cohabitation va mener à des situations assez amusantes tout comme le comportement et les paroles d'Akitsuki qui essaie de comprendre et de calmer ses craintes.
Un one shot qui se lit vite, qui fait passer un très bon moment. Les dessins apportent une touche supplémentaire et la censure n'est pas au rendez-vous pour les scènes spicy. Une jolie lecture que je recommande.
L'auteure a presque réussi un coup de maître pour ce premier tome. On frôle le coup de cœur mais quelques petites choses ont failli.
Dès le début nous plongeons dans un monde sombre, au cœur d'une enquête et des mystères qui entourent les deux personnages principaux. Leighton Byrne est un légiste à la répartie affûtée un brin désinvolte et fougueux. Mais sous ce masque se cache une terrible blessure qu'il essaie de dissimuler. Il tente de se rappeler qu'il vit en cherchant le frisson de l'extrême. Il a une tendance à se réfugier dans l'alcool et à foncer tout en gardant cette morale qui va se heurter à celle de Baron.
Baron Cunningham est un comte bien mystérieux et sombre. Dès les premières pages, son mal-être et son passé nous percutent de plein fouet. L'auteure a réussi à nous le rendre très attachant malgré ses deviances et son caractère aussi dur que le fer. J'ai eu envie de le secouer parce qu'il parle sans rien dire et il est compliqué de rassembler les pièces du puzzle.
Le Docteur Byrne est légiste et nous le suivons au cœur d'une enquête bien protégée par l'aristocratie écossaise. Sa route va croiser celle d'un thanatopracteur Baron Cunningham, fils d'un tueur en série. Les deux hommes sont s'affronter aussi bien verbalement que physiquement. Des brèches vont apparaître dans leurs masques et une forte attirance va s'inviter dans leurs relations conflictuelles.
L'auteure nous offre un récit haletant où chaque information permet de construire un puzzle très complexe. Malgré l'horreur de certaines scènes, elle utilise les bons mots sans entrer dans les extrêmes qui pourraient rendre la lecture désagréable. C'est fluide, acide et sucré, un mélange entre le macabre et la subtilité. Certes, la perversité et la deviance sont au rendez-vous sans être indigeste. Pas besoin de mots crus et de grandes descriptions gores pour faire passer les émotions. L'auteure a réussi ce pari et mène son enquête avec brio.
On s'attache, on s'agace, on grince des dents, ce sont des chapitres qui nous laissent pas indifférent et qui nous parcourent d'émotions. Malgré ce premier tome, je n'ai toujours pas compris tous les mystères autour de Baron, s'il est vraiment le copycat, s'il est sincère ou non. Trouble volontairement de la part de l'auteure ? Elle joue avec nous autant que Baron joue avec Leighton.
La plume est fluide, parfois poétique avec des phrases accrocheuses, sombre lorsqu'elle dévoile des ombres du passé et du présent. Je noterai une ou deux longueurs mais rien de méchant. Ce qui a failli pour moi c'est le choix scénaristique du rapprochement physique entre Baron et Leighton. Mettre en place un chantage : informations contre une nuit, c'est trop facile et du déjà vu. Trop classique pour ses deux personnages à vif, aux caractères exceptionnels, à la vie brisée. C'est l'élément qui m'a le plus fait tiqué qui selon moi, n'est pas à la hauteur de tout ce qu'elle a créé et mis en place.
Sinon, c'est une réussite. Je ne pensais pas aimé autant et surtout avaler chaque mot avec gourmandise. Je la félicite pour tout le travail effectué pour construire cette histoire qui ne laisse pas de marbre. J'ai vraiment hâte de découvrir la suite et la conclusion de toutes ses parts d'ombre qui nous tiennent en haleine.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à Viktor. Bien que son évolution soit cohérente (hormis un choix qui m'a fait tiquer, mais rien d'important) je ne l'ai pas trouvé à la hauteur. Il me manquait quelque chose et son caractère m'a laissé complètement indifférent. Son envie de vengeance, ses décisions, sa façon d'être et de penser, l'entièreté de ce personnage ne m'a pas convaincu. D'une certaine façon, je l'ai trouvé insipide.
Concernant Damian, étrangement, je m'attendais à pire de sa part et j'ai presque été déçue qu'il ne soit pas aussi dark que je le pensais. Il a un contraste qui m'a un peu contrarié, Damian peut se montrer cruel en tuant hommes, femmes et enfants, mais au fond, il est très romantique et offre des gestes doux, très humain avec son amour inconditionnel envers Arthur. J'aurais voulu qu'il soit plus dur et insensible, qu'il montre un vrai visage de monstre sans se cacher derrière des excuses. On est loin du vrai tueur en série, les scènes qui pourraient effrayer m'ont laissé de marbre. Je crois vraiment que j'en espérais beaucoup plus et que j'avais d'autres points de comparaison qui ont biaisé mon jugement.
La romance ne m'a pas transportée. Je n'ai pas eu le frisson, les papillons dans le ventre, ni de l'affection envers eux. J'ai plus été touchée par la romance de Damian et Arthur que j'ai trouvée absolument magnifique et si tragique que j'ai été percutée en plein cœur contrairement à celle de Damian et Viktor qui manquait de passion. Concernant la déviance et les besoins particuliers de Damian, à mon grand regret, ils deviennent courants dans les dark romance donc ça ne m'a pas choquée plus que ça.
Cette dark romance est plutôt basée sur la morale et les convictions plutôt que sur tous les TW qu'on peut voir dans ce genre de récit. Je dirais donc que c'est une Dark Romance très soft. L'histoire n'est pas si sombre que cela et les scènes spicy sont raisonnables, mais elles n'ont pas su m'émouvoir. L'écriture est fluide mais trop longue et regrettablement ralentie par un excès de rimes. J'ai sauté des pages, car les dialogues étaient étouffés par les rétrospections parfois redondantes et j'ai perdu mon intérêt au fur et à mesure.
C'est une lecture que je recommande malgré tout car l'auteure a une jolie plume. Je n'étais pas au rendez-vous et ma dernière dark romance m'a tellement chamboulé qu'immanquablement, j'ai fait la comparaison des deux. J'aurai aimé une fin tragique, que l'auteure aille au bout des choses avec une revisite percutante et choquante comme une fin totalement différente de celles qu'on voit généralement pour l'histoire de la belle et la bête.
Un premier tome qui pose les bases. Nous avons un jeune garçon qui quitte sa ville pour devenir Hunter et retrouver son père. Gon montre déjà des aptitudes hors du commun et un caractère attachant, facile à vivre. Il part donc pour passer l'examen des Hunter qui est une épreuve extrêmement difficile.
Ce premier tome nous permet d'en apprendre sur ce qu'est un Hunter et de nous présenter des personnages qui se détachent du lot : Leolio, Kurapika, Kuria et Hisoka.
À travers Gon, nous assistons aux premières épreuves de sélection et on voit clairement que pour obtenir la licence de Hunter, il va falloir se battre aussi bien physiquement que psychologiquement et se dépasser.
Un premier tome introductif avec beaucoup de bulles et des informations à retenir. J'ai trouvé que c'était un peu long et j'ai eu du mal à m'adapter au style de dessin du mangaka. Je suis plus habituée aux quelques épisodes que j'ai vu.
Un shonen avec les codes classiques, j'ai trouvé des similitudes avec d'autres shonen tout aussi connus. À voir si je poursuivis la lecture ou si je repasse directement à l'animation.
La puissance de ce manga est sans conteste la détermination de Takemichi et le soutien qu'il peut obtenir au fur et à mesure. Chifuyu se montre être le meilleur allié de notre héros, qui essaie de toutes ses forces de réussir à créer un futur radieux pour tout le monde. Mais le peut-il vraiment ?