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Vie et mort à l'hopital Bellevue



Description ajoutée par Edith972 2021-09-16T03:07:46+02:00

Résumé

Depuis le début de sa diffusion en France en 2019, New Amsterdam rassemble 3,5 millions de spectateurs chaque semaine. Mais saviez-vous que cette série s'inspirait des mémoires du Dr. Eric Manheimer, ancien directeur médical de l'hôpital Bellevue, à New York ? Découvrez son incroyable récit.

Fondé en 1736, l'hôpital Bellevue de New York est le plus ancien, le plus grand et le plus célèbre des hôpitaux publics américains. Cette ruche où travaillent sept mille personnes accueille indifféremment banquiers d'affaires, prisonniers de Rikers Island, sans-papiers clandestins ou diplomates des Nations unies. Tous sont pris en charge avec le même professionnalisme et le même dévouement.

Nommé directeur médical de cette institution en 1997, Eric Manheimer raconte le quotidien des médecins et du personnel soignant à travers le parcours de douze patients – dont lui-même, atteint d'un cancer de la gorge.

Ode à l'abnégation, ce récit – où percent aussi les frustrations et l'incompréhension face aux coupes budgétaires et à l'iniquité de certaines décisions politiques – laisse transparaître l'humanité d'un homme, autant que son humilité.

Malgré les efforts déployés et les vies sauvées, la mort peut frapper. N'importe qui... à chaque instant !

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Classement en biblio - 7 lecteurs

extrait

Des fenêtres de mon bureau de l’hôpital Bellevue donnant sur l’East River, la silhouette lisse du siège des Nations unies coupe en deux le pont de Queensboro qui relie Manhattan au Queens en enjambant Roosevelt Island. À la pointe sud de l’île se dressent les ruines du Smallpox Memorial Hospital. Ce soir-là, les phares et les feux arrière des voitures dessinent un double ruban blanc et rouge sur la voie express, à l’heure où les gens regagnent leurs banlieues.

J’aperçois à ma gauche l’ancien bâtiment du service de psychiatrie, transformé en centre d’hébergement pour SDF, ses façades marbrées d’humidité. À droite se trouve la faculté de médecine de l’université de New York, avec ses laboratoires, ses salles de classe et ses lits hospitaliers. De l’autre côté du chantier qui s’élève entre les deux, on devine une petite tente blanche. Cet espace a longtemps servi de parking au personnel, jusqu’à l’installation des camions frigorifiques destinés à accueillir les restes des victimes du 11 septembre 2001. On y comparait l’ADN des corps aux éléments prélevés sur les brosses à dents et les vêtements des disparus. Un peu comme le Zaka, un organisme israélien d’aide aux victimes de catastrophes. Ses membres écument les sites d’attentats en quête de matière grise ou de doigts humains qu’ils enterrent ensuite dans des sachets de plastique, afin de préserver les âmes des disparus jusqu’à la venue du Messie.

Huit ans se sont écoulés depuis, mais la tente est toujours là, alors que les camions frigorifiques et les guérites des agents de sécurité ont disparu. Le nouveau propriétaire de cet ancien parking, l’Institut de développement économique, a loué les lieux à une entreprise californienne qui y construit un laboratoire de biologie médicale, et le panorama disparaît à mesure que progresse le chantier. Dans trois mois, je ne verrai plus le siège de l’ONU, la faculté de médecine ni l’ancien hôpital psychiatrique.

De nos jours, le nom de Bellevue évoque essentiellement un asile de fous à l’ancienne, mais la «ville à l’intérieur la ville» où je passe le plus clair de mon temps ne se résume pas à cette image. Aux yeux des fans des séries New York – Police judiciaire ou Nurse Jackie, Bellevue est le lieu où l’on enferme les psychopathes les plus violents, mais la réalité est plus complexe. Bellevue est avant tout le plus vieil hôpital des États-Unis, créé en 1736. C’est aussi l’hôpital public le plus célèbre du pays, car il accumule les distinctions. On y trouve la plus grande maternité américaine, le plus grand service de pédiatrie, on y pratique le plus grand nombre de césariennes. Au lendemain de la guerre de Sécession, c’est là qu’ont vu le jour les premiers programmes de santé publique. C’est à Bellevue qu’on est venu à bout d’épidémies successives de fièvre jaune, de tuberculose, de typhoïde et de polio. Célébré pour ses unités psychiatriques, l’établissement a innové dans le domaine de la pédopsychiatrie en ouvrant un service d’internement réservé aux plus jeunes, avec une école intégrée. Deux médecins attachés à Bellevue ont été récompensés par le prix Nobel de médecine pour leurs travaux sur le cathétérisme cardiaque, et le premier pacemaker a été mis au point entre ces murs, de même que les premiers traitements dédiés à la toxicomanie.

Aujourd’hui encore, l’hôpital reste à la pointe des recherches médicales, qu’il s’agisse du VIH, de la grippe ou des attaques bactériologiques. Bellevue dispose également d’une unité hospitalière carcérale de cent lits destinée aux détenus de Rikers Island, la plus grande prison du pays. En sa qualité d’hôpital municipal, Bellevue répond aux besoins de tous les New-Yorkais: l’élite de Park Avenue aussi bien que les immigrants venus du Fujian, ou encore les réfugiés politiques. Avec près de trente mille patients annuels et un demi-million de consultations externes, nous sommes sensibilisés aux pathologies nouvelles comme aux problèmes de santé liés à la malbouffe, mais aussi aux effets de la violence, du changement climatique, du tabac, de la drogue. Nous sommes universellement reconnus pour la qualité de notre service d’urgences. Quand un policier est blessé à Manhattan, il est emmené la plupart du temps à Bellevue. Lorsqu’un diplomate se fait attaquer aux Nations unies, on le conduit chez nous. Si un banquier est victime d’une crise cardiaque, son chauffeur nous l’amène sans hésiter. New York est une version réduite de la planète et les médecins attachés à Bellevue se trouvent en première ligne. Le pouls de cette institution vibre à l’unisson de celui de la ville.

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Commentaires récents

Lu aussi

Nous voici plongée dans l’univers hospitalier.

Plus précisément, le système de santé américaine.

On suit plusieurs patients, avec leurs problèmes de santé, financiers, familiaux etc.

Ce livre raconte aussi le combat de ce directeur d’hôpital publique, avant tout médecin, mais aussi en tant que patient se battant contre un cancer.

Le système de santé américain est vraiment horrible dans tous les sens du terme.

En lisant ce livre, j’ai eu l’impression de revoir le documentaire de Michael Moore Sisco.

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Pas apprécié

Je n'ai pas apprécié ce livre, que j'ai d'ailleurs abandonné au bout d'une centaine de pages. J'ai connu ce livre grâce à la série "New Amsterdam" qui s'inspire de ce livre. Adorant cette série, j'étais donc curieuse d'en savoir plus sur ce directeur d'hôpital remarquable et pensais retrouver l'aspect humaniste du personnage.

Ici, il n'en est (presque) rien. Le livre n'est pas contextualisé et les chapitres sont indépendants. Je n'arrive pas à entrer dans le livre et les différentes histoires de patients racontées dans un style peu attrayant. Le narrateur se perd en considérations personnelles et en descriptions de faits sans émotions. Pourtant, avec toutes ces anecdotes et histoires de vies, il y avait de quoi faire passer beaucoup d'émotions et d'humanité !

Je passe donc mon tour pour ce livre est espère qu'il plaira à d'autres.

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Activité récente

Editeurs

Les chiffres

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Commentaires 2
extraits 1
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Note globale 6.5 / 10

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