Ajouter un extrait
Liste des extraits
Zoé : t'es où ?! Jason me colle tellement que j'ai peur qu'il me viole sans le faire exprès.
Moi: J'arrive ! Tant qu'à faire, essaie de kiffer.
Zoé : Waouh, une blague sur le viol... Heureusement que je suis moi et que je trouve ça drôle ! :p
Moi: L'humour noir, c'est le meilleur avec le sarcasme et les sous-entendus sexuels.
Afficher en entier- Oh mon... murmure-t-elle avec stupéfaction.
Tu sais quand j'ai mes règles ?
- Bah oui.
- Mais comment ?
- Violette, je vis avec toi depuis six mois.
Elle accuse le coup, la bouche entrouverte.
- Oh mon dieu ! gémit-elle en se prenant le visage entre les mains.
Je souris doucement avant de contourner le comptoir pour la prendre dans mes bras.
Afficher en entierLe silence nous enveloppe tragiquement, à croire que je n’ai pas étalé mon cœur sur le sol de la cabine trente secondes plus tôt. Quoi, c’est tout ce qu’il a à dire ? D’accord je suis contente qu’il ne me fasse plus la tête, mais je m’en fous, de tout ça !
— Je sais que j’ai dit beaucoup de choses, mais tu as entendu le moment où je disais que j’étais tombée amoureuse de toi ? Je peux répéter, sinon.
Loan sourit comme s’il avait voulu se retenir mais que ça lui avait échappé. Il secoue doucement la tête sans cesser de me regarder. À cette seconde précise, j’ai l’impression qu’il me dit « je t’aime » lui aussi.
— J’ai entendu… Je n’ai entendu que ça.
J’ignore mon cœur, qui semble vouloir bondir hors de ma poitrine, et acquiesce. J’ai l’impression d’être une crétine, à attendre qu’il me réponde. Est-ce qu’il connaît son rôle, au fait ? J’aurais dû lui donner le script, qu’il sache au moins ses répliques. Non parce que là, c’est à chier.
Afficher en entierComment fait-il pour toujours avoir les mots qui me touchent en pleine poitrine ? J’aimerais avoir ce don. Pouvoir lui dire « J’aime le fromage » et que BIM, il tombe raide dingue de moi.
Afficher en entier- Et toi ?
J'ai cru qu'il ne me le demanderait jamais.
- Violette.
- Pourquoi Violette ?
[...]
- Parce que j'ai été conçue dans un jardin de violettes. No comment, ajouté-je en le voyant hausser un sourcil. J'essaie encore d'effacer cette anecdote de ma mémoire.
[...]
-C'est drôle, murmure-t-il a mesure que son rictus s'efface.
-Faire l'amour dans un jardin de violettes ?
-Non. C'est drôle parce que c'est exactement ce que tu sens.
Il relève enfin la tête et plonge ses billes bleues dans les miennes.
-La violette.
Afficher en entierViolette et moi sursautons quand la voix de Jason nous interrompt avec force :
— Vous arrêtez de faire des messes basses, ou merde ? On dirait que vous avez tué quelqu’un, depuis plusieurs semaines, c’est pénible.
Je n’ai même pas le temps de répondre à sa raillerie que la langue de Zoé fourche déjà :
— Ça, c’est depuis qu’ils ont couché ensemble.
Je me statufie. C’est comme si nous avions tous retenu notre souffle en même temps. Et merde. Violette fait de même à mon côté, le visage blême et les yeux écarquillés. La table reste silencieuse, accusant le coup. Tous les regards sont braqués sur nous. Zoé se pince les lèvres, consciente d’avoir gaffé.
— Chiottes…
Personne n’ose dire quoi que ce soit. On dirait qu’une bombe a décimé le restaurant. C’est Ethan, plus étonné que mal à l’aise, qui brise le silence :
— Tu le savais ?
Tuez-moi. C’est au tour de Zoé de regarder Ethan, littéralement sous le choc. Je n’ose pas faire un mouvement de peur de déclencher quelque chose sans le faire exprès.
— Oui ! Toi aussi ?
— Ouais, répond Ethan avec nonchalance, on me l’a dit dès le lendemain matin.
Zoé entrouvre la bouche, vexée, avant de se tourner vers sa meilleure amie. Je suis des yeux le mouvement que la nouvelle suscite auprès de nos amis, en attendant avec crainte le moment où elle me retombera dessus.
— Vous l’avez dit à Ethan avant moi ?!
Afficher en entier« Pourquoi tu veux devenir normale quand tu es unique ? Moi je ne veux pas que tu sois normale, je veux que tu continues d’être toi, Violette ; bizarre, spontanée, drôle et maladroite, du genre à faire des blagues sur les handicapés. C’est tellement pas marrant d’être normal, soupiré-je en secouant la tête. Crois-moi. »
Extrait de: Morgane Moncomble. « Viens, on s’aime. »
Afficher en entierRègle numéro 1 : ne jamais commenter la consommation de chocolat d'une femme. Sinon, vous vous exposez à de graves conséquences ; surtout si vous êtes un homme. Dans ces cas-là, elles pensent toutes que vous les traitez de grosses. Véridique.
Afficher en entierElle me fusille du regard, m’incitant à ne plus tenter de blague foireuse. Depuis le temps, j’ai bien fini par comprendre que le chocolat, c’est sa vie. Les lui voler ne doit pas être pris à la légère. Sérieusement, si le chocolanisme était une religion, elle en serait une fervente croyante.
— Tu fais chier, Loan. J’ai voulu en manger tout à l’heure pour me détendre et quand j’ai voulu les prendre : plus rien ! Zéro ! Nada ! Nic !
— « Nic » ?
— C’est du polonais, explique-t-elle en posant les mains sur ses hanches. Mais on s’en fout, de ça. L’important ici, c’est que tu as descendu toute la boîte alors que je me les étais achetés pour MOI ! Merde.
Afficher en entier" Je me pince les ailes du nez, les yeux fermés. Dieu, donnez-moi la force de ne pas hausser le ton. Non, finalement, donnez-moi la force de refuser un truc pareil ! Je crois que j'en ai diablement besoin, là tout de suite.
- Si je résume bien, dis-je lentement, tu me paies le dîner dans un restaurant friqué pour que je couche avec toi ?
- Voilà ! s'exclame Violette d'une voix ravie.
Je rouvre les yeux et la regarde, qui sourit sereinement.
- Tu m'as pris pour un gigolo ? " Loan
Afficher en entier