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Chapitre 1

Seul, le clapotis assourdi des avirons brisait le silence de la nuit tandis que, tel un grand serpent de mer, la proue élancée du drakkar fendait les eaux de la rivière.

Dans le navire, arc-boutés sous l’effort, des hommes peinaient en ramant.

— Je n’aime pas cela, soupira l’un d’eux. Einar semble aussi nerveux qu’un renard traqué.

Siurt acquiesça d’un signe de tête. Contrairement à

l’habitude qu’il avait de rester posté à l’arrière du long navire, le chef des pillards se tenait maintenant à l’avant, scrutant la rive d’un air inquiet. Avec sa longue chevelure qui flottait au vent, les lourds colliers d’or qui lui ceignaient le cou et le bracelet d’argent, qui lui ornait l’avant‑bras, le Viking possédait l’allure et la noblesse d’un dieu.

Ull baissa la tête au moment où le regard d’Einar se tournait brièvement vers l’équipage, pour aussitôt se reporter sur le rivage.

— Qu’espère-t‑il apercevoir là-bas ?

Tirant sur l’aviron, Siurt répliqua :

— C’est étrange, jamais nous ne nous sommes enfoncés aussi profondément dans les terres. Pourtant, Einar n’est pas homme à prendre des risques inutiles.

— Pourquoi Svend n’est‑il pas venu ?

— Tu sais bien que notre capitaine n’oserait pas naviguer après s’être fait jeter à terre par son cheval.

C’est un trop mauvais présage.

Subitement, Einar regagna le centre du vaisseau et ordonna à l’équipage de rentrer les avirons, avant de déclarer :

— Une fois que nous aurons investi le village, souvenez-vous de ne pas maltraiter la femme qui porte une croix d’or sertie de trois pierres précieuses. Elle doit m’être amenée saine et sauve.

— En quel honneur ? demanda Ull en caressant sa magnifique barbe rousse. Tu ne captures jamais de femmes, d’ordinaire. Et puis, comment sais-tu que celle-ci se trouvera là-bas ?

Einar se contenta de répondre par un sourire désabusé, ses yeux gris restant aussi froids que la lame d’une épée oubliée sur la neige.

— Pourquoi perdre son temps à enlever une femme réticente, alors que c’est de l’or que nous cherchons ?

renchérit Siurt. Les esclaves nous causent plus d’ennuis qu’ils ne nous rendent service.

— Oui, pourquoi tous ces tracas, alors que tant de femmes brûlent de partager le lit du puissant Einar ?

reprit Ull avant de partir d’un immense éclat de rire.

La main sur son épée, Einar haussa les épaules.

— Il est vrai, admit‑il, qu’Ingemar me donne, pour l’heure, toute satisfaction.

— Alors, pourquoi t’entêter avec cette femme ?

rétorqua Ull.

Celui-ci savait ce qu’il risquait en insistant de la sorte, mais il tenait à connaître les raisons pour lesquelles, ils s’étaient aventurés aussi loin en territoire saxon.

— Parce que je le veux, rétorqua Einar d’un ton sec.

Voilà tout.

Sans chercher à dissimuler la colère qui le gagnait, il tourna les talons pour repartir vers la proue du navire.

Il fallait maintenant songer à leur attaque prochaine.

Einar déplorait d’avoir dû s’enfoncer si profondément en pays ennemi. Mais, malgré le danger que cela comportait, Svend, son capitaine, l’avait exigé. Et désobéir

à Svend signifierait aux yeux des hommes d’équipage qu’il revendiquait la place de chef de clan. Ce qui ne correspondait en rien à son désir.

Au demeurant, Einar n’aimait pas dépendre d’un traître saxon, lequel était censé lui indiquer où lancer l’attaque. L’homme avait promis d’élever un feu, visible de la rivière, qui les orienterait vers le lieu d’accostage,

à l’heure même où le village, déserté par ses guerriers, serait totalement vulnérable. Les Vikings pourraient alors piller tout ce que bon leur semblerait, du moment qu’ils s’acquittaient de la mission convenue. Et c’était précisément cet arrangement qui courrouçait Einar. Il ne voyait aucun honneur ni aucune gloire à tuer une femme.

Svend aussi avait hésité en apprenant le prix à payer pour s’emparer du trésor promis. Néanmoins, il avait accepté, avec l’intention de se charger lui-même de cet acte avilissant. Mais sa chute de cheval en avait décidé

autrement. Ce signe des dieux présageant le pire, la direction de l’expédition avait incombé à Einar.

Planté à l’avant du vaisseau, celui-ci s’abîmait dans de sombres pensées. Svend croyait sincèrement qu’un trésor de pièces d’or, du bétail et des esclaves attendaient ses hommes. Pour Einar, en revanche, tout cela prenait l’allure d’un traquenard. Comment se fier à un homme qui trahissait son propre peuple ?

Svend possédait sagesse et intelligence ; cette fois, pourtant, il semblait que l’avidité l’emportait sur la clairvoyance.

Einar leva les yeux vers le ciel étoilé, heureux d’avoir

échappé aux tempêtes qui s’abattaient habituellement sur les mers nordiques, à l’entrée de l’hiver. En remerciement, il murmura une brève prière à Aegir, le dieu de la Mer.

La pluie ne tarderait pas à venir du nord, il le savait.

Or, le traître saxon leur avait donné trois jours pour accomplir leur tâche. Le temps pressait, maintenant. Une semaine de plus, et les mers deviendraient extrêmement dangereuses à traverser. Einar attendait non sans hâte la fin de leur expédition, pour remettre le cap vers leur pays.

Derrière lui, s’élevèrent plusieurs voix étouffées qui trahissaient l’impatience de l’équipage. Pour eux, s’emparer du village ne serait qu’un jeu d’enfant — s’il ne s’agissait pas d’un piège.

Enfin, Einar repéra la lueur d’un feu sur le flanc d’une colline. Aussitôt, il se rua vers l’arrière du navire pour rejoindre Lars, qui se tenait devant le gouvernail. Sans un mot, il lui indiqua le signe lumineux. Lars hocha la tête, et le drakkar tourna lentement sa proue vers le rivage.

Sur un ordre muet d’Einar, les hommes enjambèrent le bord du navire, se glissèrent silencieusement dans les eaux peu profondes, puis gagnèrent la rive, qui en marchant, qui en nageant.

Soudain, un long cri d’alarme retentit dans l’obscurité.

Interdit, Einar scruta les alentours et remarqua une silhouette qui courait au loin. Il fit alors signe à ses hommes, qui se lancèrent en avant.

Le village saxon s’élevait sur le flanc de la colline où

Einar avait aperçu le feu. Entouré d’une haute et épaisse palissade de rondins, c’était l’un des plus grands qu’il ait jamais vus. Derrière, il distinguait un bois, puis d’autres collines qui se fondaient dans le noir de la nuit. Comme les Vikings approchaient en silence, Einar comprit que l’alerte avait donné le temps aux villageois de fermer une lourde porte de bois.

Sur le mur d’enceinte, aucun guerrier ne les attendait l’arc à la main ou prêt à les accueillir avec une giclée de pierres. Que leur réservait donc le traître saxon ?

D’autre part, n’avait‑il pas songé que l’alerte pouvait

être donnée ?

Cependant, l’heure n’était plus aux questions. Il y avait cette enceinte à franchir. Ce n’était pas le premier village ennemi que les hommes d’Einar attaquaient le long des côtes et, au premier mot de leur chef, ils abattirent un arbre en guise de bélier. Après quelques puissants coups, la porte céda et, au milieu de cris sauvages, les Vikings se précipitèrent à l’intérieur des murs.

Le village semblait désert. Déconcerté, Einar lâcha un puissant juron tandis que ses hommes forçaient déjà

les maisons, à la recherche d’un butin.

Einar fit signe à son demi-frère, Hamar, ainsi qu’à

Lars. Puis, d’une longue foulée nerveuse, il les entraîna entre les maisonnettes, vers un édifice plus élevé que les autres, dont il ouvrit brusquement la porte.

A la faible lumière d’un foyer situé au beau milieu de la salle, Lars et Hamar fouillèrent l’endroit, à la recherche de quelque trésor. Ils découvrirent un fût de vin et, dans de grands rires, le brisèrent de trois puissants coups d’épée.

Einar préféra ignorer leur affairement. Il cherchait une femme, celle dont le traître avait dit qu’elle se trouverait probablement là, dans une des remises, où une cachette

était creusée à même le sol. Au fond de la salle, il aperçut un rideau qu’il tira vivement. Puis, il entra dans la pièce.

Il y aperçut un coffre qu’il poussa de côté dans l’espoir que celui-ci dissimulerait une trappe.

Rien. Cependant, derrière un autre coffre, il remarqua une paire de pieds nus et poussiéreux. S’approchant doucement, Einar tendit le bras et saisit par la ceinture un jeune garçon terrifié.

— Mon père est le thane ! hurla alors le gamin en frappant Einar de ses poings.

Il semblait âgé d’une douzaine d’années, presque un homme en somme, mais son visage reflétait davantage l’enfance que la maturité. Dans les yeux écarquillés,

Einar lut l’angoisse du guerrier sans arme qui brûle malgré tout du désir de se battre.

Attendri, il lui sourit. Mais, avant même qu’il ait le temps d’interroger le gamin, une voix féminine s’écria :

— Laissez-le !

Einar fit brusquement volte-face et, de l’ombre, vit surgir une femme dont la longue chevelure d’ébène flottait librement autour du visage. A son cou, pendait un crucifix serti de trois pierres scintillant faiblement

à la lueur du feu. Entre les mains, elle tenait une épée si lourde qu’Einar douta qu’elle pût l’en menacer de quelque manière. Derrière son corps mince, il devina un autre enfant qui s’agrippait à ses basques.

Einar comprit alors qu’il venait de découvrir celle qu’il devait tuer. L’épouse du traître.

Alors qu’il avançait d’un pas, il vit, à sa plus grande surprise, la femme lever l’épée haut devant elle, avant de la rabaisser. Malgré les paroles de menace qu’elle prononça, Einar sourit et fit un autre pas vers elle. Il devinait

à présent de qui le jeune garçon tenait son courage.

La femme poussa doucement derrière un coffre l’enfant accroché à sa jupe puis, les doigts violemment crispés sur la poignée de l’épée, porta sur Einar un regard vibrant de terreur et de détermination mêlées.

Vu le courage dont elle témoignait, Einar ne doutait pas un seul instant qu’elle s’apprêtait à le frapper.

De nouveau, il avança vers elle, brûlant d’envie de découvrir le visage de son adversaire qui restait à

demi caché derrière une masse de cheveux noirs. Mais soudain, la tigresse trouva la force de brandir son épée et se rua sur lui.

D’un pas de côté, Einar l’évita sans peine. Entraînée par le poids de son arme, son assaillante trébucha, puis se retourna vers lui, la pointe de l’épée appuyée sur le sol, sous le regard médusé de Lars et de Hamar qui les observaient depuis l’entrée de la salle.

— Il semble qu’elle ne te porte pas en son coeur, ironisa Lars.

— C’est le moins qu’on puisse dire, rétorqua Einar avec froideur.

— C’est peut‑être mieux ainsi, ajouta Hamar avec un petit rire. Ingemar ne serait pas très heureuse d’apprendre que tu fréquentes une nouvelle femme.

Profitant de la diversion, celle-ci reprit l’offensive et se jeta de nouveau sur Einar qui, en bondissant en arrière,

évita de justesse la lame effilée de l’épée.

— Fuyez ! cria-t‑elle alors aux enfants.

Le garçon hésita un instant, avant de saisir la main du plus petit pour se précipiter avec lui vers la porte.

En vain, car Lars et Hamar leur bloquèrent le passage.

L’aîné se débattit, mais la poigne vigoureuse de Lars eut vite fait de le contraindre au calme. Hamar s’occupa du plus jeune, qui se révéla être une fillette.

Recourbée sur elle-même, affolée, la femme avait à présent l’air d’un animal traqué. Pourtant, avec une force surprenante, elle brandit de nouveau la puissante épée.

— Laissez partir les enfants ou je vous pourfends !

Cette fois, Einar perdit patience. Exaspéré par la résistance inutile que montrait la Saxonne, il fondit sur elle, et tous deux roulèrent à terre. Alors, l’épée alla s’écraser sur le sol dans un lourd tintement métallique.

Enfin, Einar put découvrir le visage de son adversaire.

La beauté, qui lui apparut alors, le laissa sans voix… La longue chevelure semblait aussi noire que le plumage d’un corbeau ; les yeux avaient le bleu de la mer au printemps ; et les lèvres d’un rouge chaleureux et velouté appelaient au baiser.

— Je vous en prie, épargnez les enfants ! le suppliat‑elle.

— Ils n’ont rien à craindre, promit Einar sans cesser de la tenir plaquée au sol.

Ravi de constater combien elle semblait surprise de l’entendre s’exprimer dans sa langue, il répéta pour la rassurer :

— Nous les épargnerons.

Soulagée, elle ferma les paupières puis frémit quand, de la main, Einar lui effleura la poitrine.

Diable, les formes de cette créature semblaient aussi divines que son visage !

Lorsqu’elle rouvrit ses yeux couleur marine, Einar les trouva emplis de larmes.

— Par pitié, murmura-t‑elle, ne laissez pas les enfants voir ma honte…

Einar la considéra avec stupéfaction. Au beau milieu d’une bataille qu’elle savait perdue d’avance, cette femme n’avait qu’une prière : que sa progéniture n’assiste pas à son humiliation. Et soudain, il regretta de l’avoir poussée

à l’implorer de la sorte.

D’un bond, le Viking se redressa mais, lorsqu’il la prit par la taille pour l’aider à se relever, sa prisonnière tenta de le frapper de ses poings.

— Tout doux, madame ! s’exclama-t‑il en lui saisissant les poignets.

Le regard fixé sur les enfants qui, pétrifiés de terreur, observaient la scène, la jeune femme se résigna.

Einar la contempla avec une insistance non dissimulée.

Devait‑il vraiment la tuer ? Cela lui semblait impossible.

Jamais il ne pourrait se résoudre à supprimer une telle créature. Sans détacher d’elle son regard scrutateur, il décida alors de l’emmener plutôt avec eux. En la voyant,

Svend comprendrait aisément.

Doucement, il l’entraîna au-dehors.

— Emmenez les gamins aussi, ordonna-t‑il à Lars et Hamar qui leur emboîtaient le pas.

Le traître saxon avait exigé que l’on ne fasse aucun mal

à ses enfants. Il n’hésiterait donc pas à payer une rançon pour les récupérer sains et saufs. Quant à son épouse, puisqu’il souhaitait s’en débarrasser, il ne se soucierait peut‑être plus de savoir ce qu’elle était devenue.

Lorsqu’ils ressortirent, les trois hommes ne virent pas

âme qui vive. Leurs compagnons s’étaient éparpillés à

travers le village pour y dérober tout ce qu’ils pouvaient trouver, avant de mettre le feu aux maisons abandonnées.

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– Il vous faut d’autres vêtements, ajouta-t-il avec brusquerie. Cette robe est indécente.

– A qui la faute ? répliqua-t-elle avec hardiesse. Que je sache, vous ne m’avez pas laissé le temps de réunir mes effets avant de m’enlever.

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– Meradyce ! lança soudain Adelar sur un ton grave. Je suis même meilleur que lui ! Meradyce, tu m’entends ?

– Oui, Adelar, je t’entends, répondit-elle distraitement. Et je suis fière de toi.

Malgré cette affirmation, Adelar demeura rongé par un sentiment de frustration, de plus en plus conscient que ce Viking accaparait un peu trop les pensées de la jeune femme.

Et pourtant, il n’était pas digne d’elle, songeait l’adolescent, la rage au cœur. Meradyce restait une Saxonne, après tout ! D’une beauté altière qui compensait largement son manque de noblesse. Et elle représentait l’amour de sa vie.

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– Tu seras responsable d’elle, Einar. Une femme d’une telle beauté aura besoin de protection. Je t’aurais bien demandé de l’épouser, mais je sais que tu préférerais te trancher la gorge plutôt que de te remarier. En attendant, assure-toi que personne ne porte la main sur elle sans son consentement. Nous avons besoin d’elle, ici.

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– Les femmes sont grandement soulagées de votre arrivée au village. Depuis la mort d’Helsa, elles redoutaient toutes de devoir mettre un enfant au monde sans assistance.

– Je serai heureuse de les aider, si je le peux, dit Meradyce avant de se lever.

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Alors qu’il avançait d’un pas, il vit, à sa plus grande surprise, la femme lever l’épée haut devant elle, avant de la rabaisser. Malgré les paroles de menace qu’elle prononça, Einar sourit et fit un autre pas vers elle. Il devinait à présent de qui le jeune garçon tenait son courage.

La femme poussa doucement derrière un coffre l’enfant accroché à sa jupe puis, les doigts violemment crispés sur la poignée de l’épée, porta sur Einar un regard vibrant de terreur et de détermination mêlées.

Vu le courage dont elle témoignait, Einar ne doutait pas un seul instant qu’elle s’apprêtait à le frapper.

De nouveau, il avança vers elle, brûlant d’envie de découvrir le visage de son adversaire qui restait à demi caché derrière une masse de cheveux noirs. Mais soudain, la tigresse trouva la force de brandir son épée et se rua sur lui.

D’un pas de côté, Einar l’évita sans peine. Entraînée par le poids de son arme, son assaillante trébucha, puis se retourna vers lui, la pointe de l’épée appuyée sur le sol, sous le regard médusé de Lars et de Hamar qui les observaient depuis l’entrée de la salle.

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Il la savait éveillée. A la vérité, il doutait même qu’elle eût un seul instant fermé l’œil durant ce voyage mouvementé. Car, non seulement elle semblait terrifiée par lui-même et son équipage, mais elle avait dû sans cesse soigner les enfants qui souffraient du mal de mer.

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Les Vikings n’hésiteraient pas à les tuer au moindre signe de rébellion. Et comme pour lui confirmer la cruauté de son peuple, le chef de la bande lui serra si fort les poignets, que Meradyce dut se mordre la lèvre pour ne pas crier de douleur.

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