Commentaire de Math_chan

Attention, ce livre contient des scènes pouvant heurter la sensibilité du lecteur, vérifiez bien les triggers warnings avant de vous lancer dans votre lecture !

Nous sommes à Londres en 1886, Emilia a vu toute sa famille massacrée par Lord Dorian Jacobson qui devient à la suite de ce carnage son tuteur.

Lord Jacobson est un comte admiré et respecté de ses semblables, séduisant, aimable en apparence mais un tueur sadique dans l’ombre.

Emilia est la seule à résister au charme de ce serpent. Elle a même passé un pacte avec lui : il lui apprend son art de tuer et en échange elle lui devra l’éternité en l’achevant à la fin de son apprentissage.

Elle commence ses leçons à son seizième anniversaire alors que l’empailleur , un tueur en série, sévit à Londres. Dorian entraîne Emilia dans l’enquête et ils devront faire face à de nombreux rebondissements… sanglants.

Comme le dit si bien Elodie : « Commence alors une valse mortelle entre le papillon et le serpent. »

C’est une saga divisée en quatre tomes mais il y a trois leçons.

Je veux mettre en avant la plume extraordinaire d’Elodie qui nous livre une histoire et des personnages d’une grande qualité. A chaque phrase, chaque découverte ou nouvel endroit on ne peut que ressentir le travail énorme de recherche qu’elle a mené pour écrire avec justesse et cohérence.

Tout au long de ce premier tome, je me suis posée des questions sur l’identité de l’empailleur. Nous sommes littéralement plongés dans l’enquête, avec nos théories face aux indices laissés par notre charmante auteure. Ayant visité Londres, j’ai pu retrouver des bâtiments que j’ai connu mais version 1886. Et surtout, on peut être amené à rencontrer des morceaux d’histoire et/ou personnages historiques au détour des pages.

Emilia et Dorian s’échangent des piques pendant tout le long de l’histoire et surtout autour d’une tasse de thé (quand Emilia essaie d’empoisonner Dorian). Par moment Dorian est complètement fascinant, notamment devant son enthousiasme face à ses victimes et leurs exécutions. Il est plein … d’imagination et quand on pense l’aimer il devient révoltant. Emilia bien que réservée en apparence a beaucoup de caractère et lui tient tête, elle subit les jeunes femmes et les jeunes hommes qui se pavanent afin d’obtenir un temps soit peu d’attention du comte.

L’illustration de la couverture absolument magnifique a été réalisée par Nicolas Jamonneau et on peut apercevoir sur la tranche le début de l’ouroboros qui sera complet à la fin de la saga. La mise en page est sublime avec des petites illustrations réservées aux chapitres de Dorian et Emilia.

Si vous aimez la dark romance historique, slow burn avec une différence d’âge et des meurtres avec élégance je ne peux que vous conseiller de foncer lire cette histoire, elle est incroyable !