Vintage Kiss, Tome 1 : N'arrête jamais de parler

Ce premier tome, c’est le tout premier d’une saga de romance contemporaine que l’autrice a écrit. Pour moi, elle est sortie des sentiers battus pour nous faire découvrir une nouvelle pépite ! J’ai l’habitude de découvrir de la fantasy de la part de Jo mais là, la romance c’était tout nouveau. Des thématiques importantes et quelques sujets sensibles comme la violence conjugale et la résilience sont au cœur du roman. Malgré tout, il y a toujours un beau message derrière et surtout de l’espoir, c’est de la romance après tout. J’avoue que je ne suis pas trop friande de romance psychologique ou avec des messages cachés habituellement. Pourtant, je me suis surprise à apprécier comme il se doit ce premier tome.

Jo nous fait découvrir un univers un peu hors du temps, une période rétro intéressante et qui me fascine quelque peu. Le Paris vintage comme on le retrouve dans les années 1900 est juste génial. Ça se découvre tout seul et on s’y croirait réellement tellement ça m’a semblée réaliste. Ça apporte beaucoup de romantisme ! On y retrouve aussi la musique rock que j’affectionne et l’amour des livres. Franchement, pour moi, c’est le combo ultime que j’ai été heureuse de retrouver dans ce livre. J’ai passé un superbe moment.

J’ai trouvé que la plume de Jo était très immersive. Comme pour ses romans de fantasy, je me suis facilement figurée les personnages, leurs personnalités et surtout les descriptions. Je ne sais pas si connaître Paris joue en faveur de mon imagination, mais j’avais vraiment l’impression d’y être.

Du côté des personnages, que dire à part qu’ils sont attachants et inoubliables à mon sens. C’est le genre de héros qui marquent et qu’on n’a pas envie de quitter parce qu’ils sont uniques. Leurs personnalités atypiques m’ont plu dès le début. Le petit slow burn qui va bien nous emporte au fil des pages et nous frustre plus d’une fois pour finir en beauté.

Conclusion : Un excellent premier tome que je vous recommande !

🎙️ Dans cette nouvelle lecture, je vais vous entraîner dans une ambiance rockabilly, on flirte avec les années 50/60 avec Grease, en musique de fond. Un slow burn qui prend son temps pour nous permettre de nous immerger dans cette ambiance feutrée, qui nous donne envie de danser le rock, le madison et tant d’autres. Mais attention tout n’est pas rose, comme dans la réalité il y a des coups durs, des personnages abominables mais aussi des perles et de belles victoires 💪. Vous êtes prévenues les montagnes russes seront de la partie 😅

🍔 On fait la connaissance de Lillaby, serveuse au jerry’s un bar qui a traversé le temps, c’est un club rétro de musique américaine 🎤🎵. C’est une belle jeune femme au look vintage avec un passé compliqué qui vient d’échapper à l’emprise de son compagnon toxique, à sa relation malsaine et dangereuse. Elle est parfaitement imparfaite, entière et secrète sur son passé, sur ses blessures, sur ses traumatismes, qui malgré tout, continuent de régenter sa vie. A bout, elle se retrouve à escalader le pont des arts pour y noyer sa tristesse et commettre l’irréparable pour trouver la paix. Mais ce sera sans compter sur l’apparition discrète d’Étienne qui va l’approcher pour l’aider à se sortir de cette impasse. Lullaby reste méfiante à l’égard de cet homme qu’elle ne connaît pas et qui lui vient en aide sans rien réclamer en retour. Elle va emprunter une route sinueuse, parsemée d’embûches pour pouvoir sortir la tête de l’eau et surtout s’autoriser à vivre sa vie et toucher du doigt le bonheur. Son sauveur en sera le précurseur.

🚲 Étienne est un jeune bouquiniste sur les quais de Seine qui ne souhaite s’engager dans aucune relation après le désastre de la dernière qui lui a laisser des cicatrices et un goût amer. Il vit dans la chambre de bonne mise à disposition par sa grand-mère, au dessus de chez elle et de sa boutique d’antiquités. C’est un romantique intellectuel qui aime les mots, qui aime l’amour, il voue un culte à West Side Story, ou toutes les histoires d’amour qui finissent mal à la Roméo et Juliette. C’est un homme bienveillant qui prend soin de sa grand-mère brocanteuse qui n’a pas sa langue dans sa poche. Mais comme Lullaby il porte aussi son fardeau, entre le harcèlement qu’il a subi à l’école, l’absence de sa mère trop prise par son poste à haute responsabilité aux États-Unis où elle vie avec son père. Il reste un homme simple qui n’a pas besoin de beaucoup pour vivre, il se contente de perdurer l’héritage de son grand-père en vendant des livres ou autres papeteries anciennes sur les quais de Seine qu’il garde précieusement dans les boîtes accrochées au parapet du quai, son fond de commerce. Dès le premier regard il tombe sous le charme de cette jeune femme en détresse. Il fera tout pour lui permettre d’aller mieux, sera là pour l’écouter et l’aider comme il peut en espérant percer sa carapace et éventuellement toucher son cœur. Le chemin sera long, douloureux, chaotique mais comme dans un livre, il devra persévérer pour une fin heureuse.

📚 Tout au long de la lecture nous sommes téléportés dans l’univers de Grease mais au travers des rues de Paris qu’on découvre et qu’on visite par procuration.

Les personnages secondaires sont attachants aussi imparfaits que nos deux protagonistes mais ensemble ils forment une belle famille soudée, toujours là les uns pour les autres. Dans les bons, comme dans les mauvais moments. J’ai adoré Lionel le déluré meilleur ami d’Etienne qui est l’opposé de son mari Julian qui lui est posé et veille sur l’ensemble du groupe. J’ai aimé le franc-parler et la fraîcheur d’Emerald, Jerry le papa poule et Rosette la mamie qui planque son fusil sous des peluches dans sa boutique d'antiquités.

🎙️ Vintage Kiss, c’est comme un film culte qu’on ne se lasse pas de regarder avec les Popcorn qui vont avec accompagné d’une musique des années 50 en bruit de fond, et on est parfaitement dans l’ambiance.

🍔🚲📚 L’auteure aborde des thèmes forts comme la maltraitance, l’emprise, l’abandon, le deuil, le harcèlement avec bienveillance et justesse. Sa plume est guide et addictive et je peux dire que son pari de se lance dans une romance contemporaine est amplement réussi. J’ai adoré et vous la conseille c’est une merveille et la cover sublime. J’ai hâte de lire le second tome sur les autres protagonistes de Vintage Kiss.

Il est une vérité incontestable : mon cœur de lectrice est fou d’amour de l’œuvre de Jo Colleen . Si vous me suivez, vous l’aviez déjà deviné. Mais il y a du nouveau sous le ciel de Paris. La reine du fantastique et du steampunk expérimente un nouveau genre, la romance rétro contemporaine. Me voilà donc vêtue de mon plus beau cuir, rouge sur les lèvres, bandana dans les cheveux et bouquin à la main, pour vous parler de mon dernier coup de cœur. Je sais, il n’y a même plus de suspense…

Juke-box

Il est bouquiniste sur les quais de Seine, elle est serveuse dans un club rétro. Lui est un peu gauche, elle un peu cassée. Mais sous la lumière vacillante des réverbères parisiens, la nuit sur ce pont qui aurait dû célébrer l’amour, c’est une tout autre musique qui se joue. Le début d’un long chemin, aussi sinueux que merveilleux. Bien que la pellicule soit abimée, les tremblements de l’image n’empêchent pas l’amour de s’éveiller. Qu’il soit romantique, amical ou familial, c’est un chœur de tolérance que j’entends sur la bande son. Une comédie musicale où danse une grand-mère fantasque aux côtés d’un bouquiniste sensible. J’y vois un couple d’hommes amoureux et charismatique. J’écoute une chanteuse à la langue bien pendue dans le club rétro d’un patron farfelu. Mais je suis également excédée par les méchants cuirs noirs et enfin je suis attendrie devant la jolie pinup au passé bien rempli. À peine la séance terminée, j’avais déjà envie d’y retourner !

Carte postale

Ce Paris rêvé, à la fois vintage et romanesque, je l’ai connu. J’ai arpenté les rues de ce quartier latin jusqu’à ce qu’il devienne le mien. Des cinémas qui projetaient des classiques excentriques, au bar rock où j’ai dansé toute la nuit, en passant par ces boites à livres où j’aimais flâner et acheter. Je ne sais pas comment Jo fait pour toujours exploiter des thèmes qui me sont aussi chers. Son histoire a pris racine dans mon esprit et a nourri mon cœur.

Je connais la plume de l'auteure, grâce à la saga de romance fantastique, Le domaine des cygnes noirs.

C'est donc une totale découverte dans le registre de la romance contemporaine.

J'avais tellement hâte, déjà l'univers annoncé, ambiance Rockabilly sur fond de bouquinistes de bord de Seine. Cela avait tout pour me plaire et j'ai été littéralement conquise par Lullaby, tout d'abord, mais aussi par Étienne, Emerald, Jerry et surtout Rosette.

Lullaby, serveuse dans un bar à l'ambiance rétro, tente de fuir un relation malsaine lorsque Etienne, bouquiniste et rêveur, l'empêche de recourir au pire, simplement à la beauté de ses mots.

Lulla va trouver en lui et son adorable grand-mère brocanteuse, une aide et un soutien inattendu.

Ce livre nous montre que malgré les difficultés,  les blessures que la vie ou de mauvaises rencontres peuvent vous infliger, il suffit d'une personne pour vous redonner espoir et vous aider à vous reconstruire.

L'histoire de Lullaby est loin d'être douce et la relation avec Étienne ne va pas être simple à construire, mais entourés de leurs amis et en laissant au temps et aux mots l'opportunité de guérir les blessures, tout est possible.

Ce roman m'a touché et je confirme mon amour pour la plume de Jo Colleen.

Une très jolie histoire douce amère où les mots possèdent le pouvoir de détruire mais aussi de guérir.

Quand votre confiance envers les autres est bousillée, il est compliqué de la faire revivre.

Les hommes violents sont malheureusement pléthore. La peur, l'isolement qu'ils distillent et imposent, enferment leur victime dans une spirale infernale de souffrance et de honte.

Cependant, il existe tout autant, des hommes doux, gentils et forts, sachant ouvrir leur coeur et laisser le temps atténuer les blessures de celles qu'ils aiment.

Ce livre nous montre que l'amour est loin d'être linéaire. Cette histoire le rappelle d'une très belle façon.

Vɪɴᴛᴀɢᴇ ᴋɪss 1️⃣👄

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《 𝑁'𝑎𝑟𝑟𝑒̂𝑡𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒𝑟 》

Au titre qui prends tout son sens, ce roman, Lulla, Étienne et tout les autres viennent tant piquer que câliner votre petit cœur ! 🫂

Lulla est une jeune femme enclavée dans une relation empreinte de violence, elle évite l'irréparable grâce à Étienne

Malgré ou grâce à leur attirance, la relation va se construire au fil des embûches, des barrières psychologiques,...

N'arrête jamais de parler est un hymne à l'après violence. Un l'hymen à la redecouverte de soir, à l'élaboration d'une confiance en soi. Tout cela avec l'aide du beau Étienne (ne dites pas gentil tout de suite, sujet touchy)

@jo.colleen_auteur ramène cette problématique universelle au cœur d'un livre percutant, de douceur et d'agressivité. Paraissant aux antipodes, ces deux ressentis se rejoignent dans ces 364pages aux allures Rock'n'Roll 💃

Il y a quelques temps de cela, ce roman m'aurai instauré plein de sentiments forts comme de la rage. Depuis cette problématique est devenue mon quotidienne, le public que je recois quotidiennement. J'ai donc extrêmement apprécié le fait que Lulla doive prendre un temps de soins, qu'elle ne soit pas tombée tête baissée sans des relations sparadrap 🩹

En petit bonus, l’autrice nous offre dans la lecture, de petites illustrations nous mettant dans l'ambiance des années rockabilly

Encore une fois, Jo nous fait vivre des émotions fortes, cette fois-ci dans un contexte d'un réalisme à faire peur !

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RIen ne justifie la violence.

En Belgique, n'hésitez pas à composer le ⓿➑⓿⓿/ ➌⓿ ⓿➌⓿

En France, faites le ➌➒➊➒

Personne ne mérite cette violence, peu importe ce qu'on vous dit

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Tout d’abord, je tiens à remercier Jo Colleen pour l’envoi de son dernier roman en Service Presse, ainsi que pour la confiance renouvelée. C’est toujours un grand honneur de recevoir un de ses romans. Sans grande surprise, cette lecture a été un véritable coup de cœur. Une nouveauté dans le genre pour la plume de l’autrice qui a su me faire succomber dès les premières pages avec ses personnages ô combien touchants. Un coup de maître ou un coup de théâtre, je sais jamais trop. J’ai été transportée dans ma lecture et le refermer a été une épreuve à elle toute seule.

Lullaby est une jeune femme qui n’a pas eu une enfance facile. Se reconstruire à Paris a été sa bouée de secours : un job de serveuse qui lui permet de se réinventer, et une petite chambre de bonne qui représente son petit cocon rien qu’à elle résonnent comme la plus belle des berceuses. Seulement voilà, elle a baissé sa garde et a sombré malgré elle dans une relation des plus toxiques. Elle a encaissé en silence, jusqu’à cette fois de trop qui la conduit tout droit sur le pont des Arts. La Seine a un attrait des plus charmeurs, mais un jeune homme à la bienveillance sans égale lui fait changer d’avis. Son humour lui redonne le sourire, la détourne de son idée première.

Étienne n’a jamais eu beaucoup de chance dans la vie. Autrefois moqué par ses camarades, harcelé, lui aussi porte de nombreuses cicatrices, quand bien même a-t-il décidé de prendre sa revanche sur la vie. Amoureux de l’amour, idéaliste, rêveur, ses propres échecs en la matière ne lui ont pourtant pas fait perdre espoir. Et quand il rencontre Lullaby, il se retrouve chamboulé et charmé par son charme tout droit sorti des années 50. Sa peine résonne à l’intérieur de lui. Il ressent ce besoin irrésistible de lui venir en aide, et d’apprendre à la connaître. Et la distance qu’elle souhaite mettre entre eux n’est pas une frontière assez grande pour qu’il s’en détache.

L’alchimie entre Lullaby et Étienne est à la fois grisante et envoûtante. Mon dieu, je ne saurais pas expliquer la façon dont j’ai vibré au fil des pages de ce roman. C’était tellement addictif que j’en ai eu le cœur qui a palpité. J’ai eu l’estomac en vrac, aussi… J’ai aimé avec eux, mais j’ai aussi souffert de la plus délicieuse des façons. Peu d’auteurs arrivent à me faire réellement ressentir autant d’émotions, mais Jo Colleen a réussi à me faire vivre une véritable montagne russe émotionnelle. L’addiction a été telle que, si je n’avais pas sombré dans le sommeil, je n’aurais jamais réussi à lâcher le livre. C’était si immersif… Honnêtement, je n’ai pas les mots pour exprimer suffisamment correctement tout ce que j’ai ressenti, mais j’ai vécu cette histoire à 100%.

Jo Colleen nous l’annonce : des thèmes très forts sont abordés au fil de ce roman. Les violences conjugales, le deuil périnatal, les troubles alimentaires… Il faut y être préparé, parce que la plume de l’autrice n’édulcore pas les choses, mais elle les aborde de façon à nous toucher et nous sensibiliser avec douceur. Impossible de rester insensible face à ce qu’ont vécu les personnages (et je ne parle pas que de Lulla et d’Étienne, mais ça, ce sera à vous de le découvrir !). Là aussi, j’ai eu mon lot d’émotions. Que ces thèmes fassent écho ou non à notre propre vécu, on est touchés, quoi qu’il arrive.

J’ai adoré tous les personnages qui composent cette histoire, qu’ils soient principaux ou secondaires. Comme toujours, Jo Colleen les a créés avec authenticité. Chacun y va de sa propre personnalité. Ils apportent tous leur pierre à l’édifice. Parmi les personnages secondaires, je ne saurais pas choisir lequel est mon préféré. Il y a Jerry avec sa main paternelle secourable, puis Rosette la grand-mère d’Étienne qui ne manque absolument pas de caractère, ensuite, Lionel, le meilleur ami, qui répond toujours présent et qui ne manque absolument pas d’humour (parfois à l’insu d’Étienne), mais aussi Emerald, cette chanteuse au fort caractère qui possède l’art et la manière de secouer les gens comme personne… Bref, tout ce petit monde offre à Étienne et à Lulla une famille sur laquelle ils sauront compter dans les meilleurs et les pires moments de leur vie. Ils sont impossibles à dissocier, ils forment un merveilleux ensemble.

L’ambiance rockabilly de l’histoire a réussi à me faire oublier que l’histoire se déroule au 21ème siècle. Cette histoire adopte très vite un arrière-plan sorti tout droit de Grease et où on peut entendre en arrière fond les meilleurs tubes d’Elvis Presley. Heureusement qu’il y a la technologie pour me rappeler qu’il s’agit d’une romance contemporaine, et que ça se passe à Paris grâce aux quais de Seine, aux boîtes de bouquiniste, l’île de la Cité, Notre-Dame… D’ailleurs, je n’ai rencontré aucune difficulté à me projeter dans ce paysage car c’est un coin que je connais plutôt bien, et puis, Étienne avec sa chemise, ses bretelles, sa casquette en tweed parfait encore plus le décor.

N’arrête jamais de parler a été une lecture envoûtante du début jusqu’à la fin. Quand bien même cette histoire pourrait s’arrêter là, il me tarde de découvrir la suite et retrouver cette merveilleuse bande de copains qui s’est très rapidement imposée comme étant la mienne.

Lullaby travail au « Jerry’s » un lieu très Fifty’s où les pin’up côtoie les juke-box !

En couple avec Malcom le chanteur phare du lieu, elle déchante vite en voyant la toxicité de son couple et s’enfuie. Prête à basculer du Pont des arts , elle rencontre Étienne , bouquiniste des quais , bien loin des clichés des mâles dominants qu’elle a l’habitude de côtoyer … mais leurs univers si loin l’un de l’autre , pourrait il faire marcher cette musique naissante dans leurs cœurs ?

Tout d’abord , retrouver la plume de l’autrice fut un réel plaisir ! Ensuite , la découvrir en romance contemporaine une vraie curiosité, mais ce qui est sur et certain , c’est que les personnages sont toujours aussi bien travaillé que ce soit en fantasy ou en fantastique ces deux genres de prédilection… ici , le protagoniste, au delà de brandir un drapeau vert sapin , est touchant et si loin de ce qu’on nous abreuve d’habitude ! Une plaisir d originalité.

Les amoureux de la « famille trouvé » vont être servit par des personnages secondaires hauts en couleurs !

(Mention à la Grand Mère !) et même si le dénouement sur les cinquante dernières pages m’aura moins convaincu que le reste , de par les décisions trop rude de notre héroïne , ça reste une excellente romance contemporaine au sujet important et à l’ambiance si particulière qui m’aura replongé dans mes souvenirs parisiens …

L’autrice que l’on connait pour ses univers pleins de magies, de fantasy s’est lancé dans la romance contemporaine. Et que dire que bravo car elle a réussi à me faire verser quelques larmes tellement les émotions sont profondes.

Lullaby est une femme qui s’était affranchi de ce passé trouble, de cette famille fermée et de ce malheur qu’elle avait subi. Trouver ce job de serveuse dans ce diner a été pour elle l’occasion de se réinventer mais très vite elle a lâché ses gardes et est tombée dans une relation des plus toxiques. Après des mois a souffrir en silence de ce mal, elle décide qu’il est temps pour elle d’en finir, néanmoins pas de la meilleure des façons. Se retrouver sur ce pont, enjamber cette balustrade aurait pu devenir tragique, cependant c’était sans compter sur la gentillesse de cet homme qui, grâce à l’humour et des paroles continues lui fera changer d’avis. La Seine n’aura eu droit qu’à ses larmes et en cette belle soirée aucun corps n’y sera repêché.

Etienne est un homme qui a très souffert dans son enfance, les camarades de classes ne l’ont pas épargné avec ces railleries et ces paroles désobligeantes. Le harcèlement scolaire est un fléau qui marque à vie. Les cicatrices psychiques peuvent être plus indélébiles et meurtrières que les autres. Il a repris l’héritage de son grand-père et tient près du pont des Arts, une love bouquinerie, un lieu où les dons sont les bienvenues et où rien n’est fixés. Quand il rencontre cette femme au look vintage, il n’en croira pas ses yeux et encore moins quand il décèlera en elle tant de détresse. Lui qui a connu le pire compte bien la faire sourire et la détourner de ses macabres idées.

Bien vite il se prendra d’affection pour Lulla qui fera battre son cœur et pourtant il sait, il sent que ses sentiments sont loin d’être réciproques de quoi le plonger dans l’obscurité, lui qui a toujours été le bon copain, qui a frôlé plus d’une fois la friendzone, en a marre d’être le gentil et compte bien, pour une fois, montrer qu’être gentil n’est pas une tare.

Ce roman va aborder bien des thèmes, que ce soit les violences conjugales, le rejet familial ou encore les préjugés. On dit bien souvent qu’il ne faut pas se fier à sa première impression. Et tous ça sur un fond des années vintage. Un univers qui nous fait rêver nous lecteurs/lectrices car cette période c’est l’odeur de vieux livres, de baladent au bord de la Seine et de compétitions de danses.

Les personnages secondaires sont des plus attendrissants, que ce soit Jerry ce patron qui a su tendre la main à Lullaby, Mamie Rosette qui est un pilier pour son petit-fils et qui est prête à l’aider bien au-delà de ses désirs. Sans oublier Lionel, l’ami gay d’Etienne qui répondra toujours présent. Et bien d’autres encore car que ferions-nous sans nos amis qui deviennent notre véritable famille.

Lullaby et Etienne vont évoluer lentement, ils vont apprendre à se connaitre, programmer des rendez-vous, des cours de danse et aussi des moments chill. J’ai aimé ce slow burn, ce côté découverte et ne pas avoir deux protagonistes qui se sautent dessus au bout de quelques chapitres et que dire, à part que, derrière le plus mignon des minois il a bien souvent un lion prêt à rugir. Lulla aura aussi besoin de temps pour elle, de remettre en place ses idées et quand sa mère reviendra vers elle au bout de sept années de silence ce sera pour la jeune femme une véritable épreuve mais quand on est bien entouré on est capable d’affronter nos peurs.

Jo Colleen arrive avec brio dans ce nouveau univers, elle a transmis au travers des chapitres toutes les émotions qui submergeront les protagonistes, les doutes qui les assaillent et ses messages forts. Elle nous prend en otage plus d’une fois, nous fait retenir notre respiration et les larmes inondent vite notre regard. L’univers rétro a été enchanteur à découvrir et les rebondissements mettront à mal notre self control. J’ai souvent serré les dents, j’ai poussé des cris de stupeurs. L’autrice ne m’a pas déçu avec cette romance.

Une rencontre dans un moment de faiblesse deviendra un tournant dans la vie de pas une mais bien d’une bande d’amis. Venez rencontrer la douce Lullaby, le green Etienne, Jerry le patron protecteur, Lionel le rigolo, Rosette la mamie tigresse et tous les autres qui apporteront de la joie. Et pour bien déguster ce livre, il faudra s’armer d’un bon thé, d’un saut de pop-corn et de votre plus belle tenue des années fifty pour danser comme dans Grease.

Après avoir découvert l'autrice dans un roman fantastique et un roman de fantasy, je souhaitai la découvrir dans un autre genre, la romance contemporaine, genre que je lis peu. Et j'ai été enchantée par cette lecture parce, même si l'on y aborde des sujets difficiles comme les relations toxiques et l'emprise, il souffle un vent de fraîcheur sur ce premier tome.

💋J'y ai retrouvé la bienveillance et la douceur qui caractérisent ses autres romans, avec beaucoup d'humour et de vivacité. J'ai tout de suite craqué pour les deux personnages principaux : Lulla et Étienne. Lulla qui n'a pas eu une adolescence facile et essaie de se défaire du joug d'un homme, Malcolm, et Étienne qui se cherche et a trouvé refuge auprès de sa grand-mère.

🍿D'ailleurs, petit arrêt sur cette incroyable grand-mère, Rosette, qui est une femme de tête mais aussi pleine de compassion. Elle est le refuge que tout le monde souhaiterait connaître un jour.

🚲Et cette ambiance vintage, ces balades dans un Paris magnifié, avec ses bouquinistes tout au long de la Seine, tout cela donne envie d'aller y faire un tour, une parenthèse enchantée.

🎙️N'oubliez pas malgré tout que des sujets assez durs comme la maltraitance, le rejet et le crime sont abordés mais on se sent vite proche de Lulla et Étienne et on se plairait à faire un tour avec eux le long des quais de la Seine.

📚Une belle romance pleine de fraîcheur, d'humour et de bienveillance à découvrir.