Violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner
Auteur
- Etienne Deslaumes (Écrivain)
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extrait
Pourquoi est-on toujours mal ? On est célibataire, puis on est déçu par le mari, puis les enfants ados nous pompent l'air, puis on a des soucis de boulot, puis le mari part, puis les enfants aussi, puis à quarante-cinq ans, on repart en galère pour retrouver un mec qui ne soit ni un immature, ni un caractériel, ni un homo refoulé. Je dis "puis", mais plusieurs de ces problèmes peuvent coexister, en tout cas pour moi.
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Le titre de ce roman n'accroche pas ni la couverture mais bon, j'entame la lecture et là, je suis happée par le récit.
C'est agréable de lire les pensées secrètes de deux couples d'amis : Emilien et Patricia de Graaf, Armande et Christophe Desforges, d'autant que ma curiosité est attirée dès le début par le récit d'outre-tombe d'Armande, pivot de ce roman !
"Quand on est vivant, déjà, la vie après la mort, on n'y croit pas tout à fait. Sauf quand on a vraiment la foi, sans doute, mais cela n'était pas mon cas... Même si on décide de se forcer un peu à croire à une vie après la mort, histoire de ne pas trop désespérer (parce que, bon, on a beau affirmer que ce n'est pas vrai, c'est désespérant de ne pas envisager un au-delà), on imagine toujours que cet au-delà est très différent....Je vais vous parler de moi lorsque j'étais encore parmi vous."
Et là, je suis prise au jeu et je tourne les pages en espérant connaître la raison pour laquelle Armande n'est plus !
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Date de sortie
Violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner
- France : 2017-08-24 (Français)
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Editeurs
Résumé
Accident ou suicide ? Réunis pour les funérailles d’Armande, ses proches s’interrogent et revisitent le passé. Leurs monologues dessinent le portrait de deux familles très – trop ? – proches, qui ont enlacé leurs destins jusqu’au drame.
Leurs pensées agitent sous nos yeux le ballet de ces questions auxquelles chaque âge a ses réponses : à quoi reconnaît-on l’amour ? comment faire durer le miracle ? où finit l’amitié ? Et surtout : peut-on vivre sans secrets ?
« Parfois, les violences involontaires entraînent la mort sans intention de la donner, pour reprendre la terminologie du Code pénal. […] Oui, sans doute peut-on mourir d’amour, de non-amour, de manque d’amour. L’amour est la seule donnée importante. Le reste ? Des fioritures. »
(Source : Buchet-Chastel)
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