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Extrait

Extrait ajouté par aurorebou06 2022-03-28T20:00:12+02:00

J’ai les avant-bras couverts de chair de poule. Elle est douée. Très douée, même. Elle a un style fluide et velouté, très différent de la dureté et de la tension contenues dans le mien. Plus folk que mon rock. Mais j’adore.

Le désir d’attraper ma guitare me picote les doigts. Pour la première fois depuis des mois, j’ai envie de jouer. C’est même plus fort que ça : j’ai besoin de jouer, d’être sa rythmique, ou qu’elle soit la mienne. Découvrir de quoi elle est capable.

(...)

Puis Liberty commence à chanter.

Ma bouteille de bière me glisse des mains.

Putain de merde.

Sa voix me fait l’effet du beurre fondu sur une tartine. Douce, rauque. Pleine de désir. De tellement de désir. De douleur aussi.

Je bondis sur mes pieds sans même m’en rendre compte. J’entre dans la maison et sors ma Gibson acoustique de son étui. Le manche est doux et familier dans ma paume. Un nœud dans la gorge, je suis sur le point de pleurer.

Reprends-toi, James !

Mes doigts se resserrent autour de la guitare. Par la porte ouverte, j’entends Liberty chanter sur le thème de la perte et de la séparation. Sa voix me guide et fait battre mon cœur à tout rompre.

Elle ne m’entend pas approcher, ni même ouvrir la porte. Elle est penchée sur la guitare comme pour la protéger, les yeux fermés. C’est impressionnant qu’elle ait une telle puissance vocale dans une position pareille. Mais ce qui me frappe le plus, c’est son expression, perdue et calme à la fois.

Elle sent la musique, elle sait comment l’interpréter et se l’approprier.

J’ai une érection rien qu’en étant à côté d’elle. Et ça ne fait qu’empirer, quand elle attaque le dernier refrain. Sa voix m’écrase comme une enclume ; je n’arrive plus à respirer. C’est comme la première fois que j’ai chanté sur scène et senti un monde de possibilités s’ouvrir devant moi.

Je crois que je tombe un peu amoureux de Liberty Bell, à cet instant.

C’est là qu’elle remarque ma présence. Elle s’interrompt brutalement, et les dernières notes sont remplacées par un cri de surprise.

— Bon sang, tu m’as filé une de ces trouilles ! finit-elle par dire, une fois qu’elle a repris son souffle. J’ai cru mourir de peur.

Toi, tu me ramènes à la vie.

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