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Commentaires de livres faits par virgo76

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Commentaires de livres appréciés par virgo76

Extraits de livres appréciés par virgo76

date : 07-08-2017
Extrait :

Patrick me rassure.

« ... Ne t’en fais pas. », dit-il.

J’opine du chef et l’encourage à me toucher à son tour. Ses doigts sont de toute façon sur ma peau, mais jusqu’ici, ils étaient restés bien sagement dans mon dos sans réellement me toucher. A présent, ils descendent le long de mes cicatrices, étudient chaque marque, chaque blessure. Patrick est prudent. Doux. Ses gestes sont mesurés, comme ceux d’un médecin étudiant un cas particulièrement complexe. Pour autant, je ne me sens pas ‘observé’, pas dans le mauvais sens du terme. Il n’y a aucune curiosité malsaine dans ce qu’il me fait, rien qui puisse me laisser un quelconque goût amer de voyeurisme en bouche. Je ferme les yeux, m’abandonne complètement au moment présent. Est-ce la fièvre ? J’en doute. J’ai envie de lui, envie qu’il me touche.

Mes mains passent sur le devant de son corps. Je l’ai toujours connu musclé, mais toucher ses abdominaux fermes et finement dessinés me donne presque des complexes.

« Je suis désolé. », je ris pour masquer mon embarras « Je n’ai que des os à t’offrir.

— Tais-toi donc. », dit-il en riant avant de capturer mes lèvres dans un nouveau baiser.

Je me laisse faire sans rien ajouter, un mince sourire aux lèvres. Mon corps tremble de désir sous ses caresses et le contact de ses doigts contre ma peau me donne l’impression d’un papillon surdoué effleurant ma chair meurtrie. Sa langue joue avec la mienne et c’est comme si nous étions sur scène en train de chanter. Tout est simple, évident. Naturel. Je bouge le bassin contre lui lorsque ses doigts s’aventurent sur mon ventre creux. Il passe, sans se presser, sous...
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La plupart des gens ont une famille bien comme il faut. Moi, non. Mon fils a des super pouvoirs, ma tante est un vampire, et mon père est gardé prisonnier en enfer.

Si j’avais eu le caractère de ma mère, je serais restée bien tranquille chez moi, mais manque de bol, je suis le portrait craché de mon géniteur. C’est pourquoi je vais aller le chercher au sous-sol, serrer la pince à Satan et lui faire faux bond dans la foulée.

Avec un peu de chance, je m’en sortirai indemne. Enfin... presque."
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Amis, moi qui vous parle, j'ai peut-être cent ans. Je suis né en un siècle de lumière et de sang, dans le sud de la France, au pied du mont Ventoux. Quel était mon âge en 1789 ? Je ne l'ai jamais bien su. Ces années-là, les églises furent brûlées avec tous les registres...
Dans mon jeune temps, on m'appelait Vincent. Pour me différencier des autres garçons qui portaient ce prénom fort en usage par chez nous, on ajoutait «Justine». Cela sonnait comme un nom de prince. Je ne possédais pourtant ni trésors, ni palais, ni terres, ni chevaux. Justine, c'était ma mère, une pauvre femme blessée, qui, pour son malheur, avait été belle.
À l'âge où la jeune barbe velouté la joue des garçons, je n'avais jamais vu de lit, d'armoire, de table ou de couvert dans la baume de Malegarde où nous logeait notre maître, le marquis de Saint-Roman.
Des baumes, il y en avait partout dans le pays. La nature, qui pourvoit généreusement aux besoins de ses créatures, les avait creusées à flanc de montagne dans la roche friable, et sans doute étaient-elles déjà habitées à l'époque où des ébauches d'hommes poilus marchaient encore à quatre pattes. Peu à peu, ils les avaient quittées pour habiter des maisons de pierre qui devaient tout à leur orgueilleuse industrie. Lorsque j'étais enfant, elles étaient presque toutes abandonnées, et n'y vivaient que des malheureux dans le dernier état de misère.
J'ai appris plus tard dans des livres que ces lieux souterrains étaient recherchés par les saints et les philosophes, qu'ils y trouvaient le recueillement nécessaire à l'éclosion de la sagesse. Pour ma part, je n'y connus jamais que la détresse et la faim, sinon le froid.
Le devant de la grotte était refermé par un mur grossier en pierres sèches. Un passant n'eût guère fait la différence entre cet appareillage de façade et la paroi de safre farcie de galets. La porte était sans clef ni serrure. Qu'eussions-nous garanti du vol, puisque nous n'avions rien ? Celui qui n'a jamais habité que des maisons bâties ne peut imaginer ce qu'est vivre dans un trou. Les murs et le plafond n'y ont aucune rigueur, et cet espace sans forme vous ôte un je-ne-sais-quoi de vif et d'insolent qui fait la force des hommes. On y prend l'habitude de vivre courbé et d'endurer. On ne songe ni à apprendre ni à construire. On attend, réduit aux simples fonctions du corps, bienheureux s'il ne souffre pas, et si, par malchance, on n'a pas l'élan de l'esprit ou celui de la foi, on n'est pas loin de redevenir une bête.
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