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Commentaires de livres faits par Vivinnes

Extraits de livres par Vivinnes

Commentaires de livres appréciés par Vivinnes

Extraits de livres appréciés par Vivinnes

date : 16-03
Je n'ai jamais oublié la dignité de cet homme, son silence absolu, qui semblait vouloir confirmer son inexistence.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 16-03
Pourquoi écrire ?
Pour faire justice. Comme les étudiants qui ornent leurs pancartes de slogans pour aller manifester contre la hausse des droits de scolarité, contre le mépris des institutions, contre les tentatives de répression, contre le régime qui favorise les mieux nantis. Contre ceux qui, pour s'élever, écrasent les autres.
J'ai faites une sacrée chute.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
Have you ever tried to hold onto a moment? Over the course of my life, there were many times I whised I could; the good moments and the bad, for they are all a part of me. But you cannot hold onto moments, only memories, and these I forever will.
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date : 25-08-2019
(traduction perso)
Lane Everson a survécu de justesse à sa première expédition dans la zone sauvage. Le paysage de l'Est du Mississippi, envahi par la végétation, a été abandonné des années auparavant lorsqu'un virus s'est propagé à travers la population, mettant ainsi la population à genoux.

Mais Lane a travers la zone de quarantaine et elle sait la vérité. Il existe des survivants de l'autre côté du mûr - ceux qui n'ont pas été tués par le virus, mais changés par lui, leurs corps se transformant pour afficher une variété de traits d'animaux. Dans les cas les plus sévères, les esprits sont aussi transformés, les laissant à peine humain.

Pour une mission humanitaire, Lane retourne comme volontaire dans la zone sauvage. Mais elle possède un objectif secret, plus sombre. Une personne qu'elle aime à été infecté et elle lui a fait une promesse : s'il devenait un jour feral, Lane devait être celle qui le tuerait. Maintenant, Lane craint que ce moment soit venu.

(version anglaise)
Lane Everson barely survived her first journey to the Feral Zone. The forbidden, overgrown landscape east of the Mississippi River was abandoned years ago when a virus spread through the population, bringing civilization to its knees.

But Lane has crossed the quarantine line, and she knows the truth. There are survivors on the other side of the wall - people who were not killed by the virus, but changed by it, their bodies warped to display a variety of animal traits. In the most severe cases, their minds are warped as well, leaving them barely human.

Lane volunteers to return to the Zone as part of a humanitarian aid mission. But she has a darker, secret purpose. Someone she loves has been infected, and she once made him a promise: If he ever goes feral, Lane will be the one to put him down. Now, Lane fears that the time has come.
Avez vous apprécié cet extrait ? -1
date : 21-08-2019
Aime-moi lorsque je le mérite le moins, car c’est alors que j’en ai le plus besoin
- Proverbe chinois
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date : 25-04-2019
Combien de femmes, aujourd’hui, vivent sans se respecter, en acceptant d’être dévalorisées par leur conjoint, ou par leur patron, au quotidien, à la maison, au travail. Combien essaient de faire mieux, et encore mieux, pour plaire à ce mari qui les a séduites un jour, mais qui oublie qu’un jour ne veut pas dire toujours et que ce qu’il tient pour acquis serait complètement remis en question si seulement elles exigeaient le respect. Mais elles ont peur d’être abandonnées, d’être seules, parce que, pour beaucoup, la solitude est insupportable. La solitude, c’est le vide, c’est la mort. Combien font l’étoile de mer au lit parce qu’elles pensent que le devoir conjugal est une obligation quand monsieur a besoin de se soulager, même si elles n’en ont pas envie parce que monsieur leur parle mal ou qu’il oublie de leur dire qu’elles comptent pour lui. Elles écartent les jambes pour avoir la paix. Elles pensent faire de leur mieux, mais elles sont loin, très loin de se respecter elles-mêmes.
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date : 25-04-2019
Si je te manque, envoie-moi un arc-en-ciel d’amour, comme tu l’as si bien appris. Tu sauras les faire en double, nous ne serons pas loin l’une de l’autre, Célestine et moi, pour les recevoir en chœur.
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Spoiler(cliquez pour révéler)
Seras-tu capable d’accepter que je boive du sang ? Du sang qui provient de la veine d’un humain. Pourras-tu rester avec moi en sachant que c’est en volant un peu de la vie de quelqu’un d’autre que je préserve la mienne ? Pourras-tu m’aimer en acceptant ce côté de moi que je ne peux changer ? Ce côté que je partage avec tous ceux de ma race.

Il me simplifia la tâche en apportant la réponse que j’attendais, mais qui fut le coup de grâce.

— Non.
Un mot peut parfois tout changer. Tout détruire.
Avez vous apprécié cet extrait ? 0
date : 09-01-2019
L’un d’eux m’avait touchée plus que les autres. Il représentait le même garçon en fauteuil, assis dans une chambre avec un grand monsieur au regard méchant. Pas de couleurs dans ce dessin-là. Juste du noir. L’homme semblait fâché. Au-dessus du petit garçon, Noah avait tracé une bulle, dans laquelle était écrit :
« Je t’aime, papa. »
Il en avait fait une seconde à côté de l’homme en noir. J’y avais lu :
« Moi non plus. »
Ce dessin m’avait fendu le cœur. Ce n’était pas qu’une simple esquisse faite au porte-mine, c’était l’expression brute de ses sentiments. Sur ces papiers, sur ces crayonnages, Noah avait exprimé tout ce qu’il ressentait. Il avait eu recours au dessin plutôt qu’à la parole pour consigner les pensées qu’il n’avait jamais osé avouer avec des mots.
J’ai alors saisi le sens de ses silences à table, en voiture ou en famille.
Préférant les yeux à la bouche, Noah observait beaucoup pour, je l’ai compris à cet instant, mieux retranscrire, mieux raconter avec ses mains malades, avec du rouge, du bleu et du jaune, toutes les histoires qui le hantaient, toutes ses idées les plus intimes.
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date : 09-01-2019
Les mots sont venus tout seuls, par flots : les flots d’une source rémanente qui est devenue ruisseau, torrent, puis rivière et enfin fleuve. Un fleuve de pensées qui venait se déverser dans l’océan de mes tourments, de mes chagrins ; un océan sur lequel déferlaient des vagues puissantes, destructrices, gigantesques. Une tempête intérieure que rien ne pouvait stopper.
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date : 30-04-2018
Nous sommes ceux qui nous emparons de ce truc appelé musique et qui l’alignons sur ce truc appelé temps. Nous sommes le tic-tac. Nous sommes le pouls. Nous sommes, en filigrane, la moindre seconde de ce moment. Et en faisant nôtre ce dernier, nous le rendons atemporel. Il n’y a pas de public. Il n’y a pas d’instruments. Il n’y a que les corps et les pensées et les murmures et les regards. C’est la même poussée d’adrénaline que celle que l’on ressent lors d’un concert, mais en plus fort, parce que c’est l’Essentiel. Le cœur s’emballe, et c’est vers ça qu’il court.
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date : 07-12-2017
Partir, c'est mourir d’absence. On revient, certes, mais on revient autre. Au retour, on cherche, mais on ne retrouve jamais ceux qu'on a quittés. La larme à l’œil, on se résigne à constater que les masques qu'on leur avait taillés ne s'ajustent plus.
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date : 02-09-2016
- Tu crois qu'elle sait combien je l'aime ?

- Tu lui a donné des fleurs et tu lui as dit que tu regrettais?

- Oui

-Tu l'as embrassée?

Je n'ai pus qu'acquiescer d'un signe.

- Tu lui as fait des tableaux et tu l'as serrée dans tes bras quand elle pleurait.

- Oui

Ce n'était qu'un murmure.

- Tu as ris avec elle, aussi.

J'ai hoché la tête une nouvelle fois.

- C'est comme ça que l'on dit je t'aime.
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