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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-31T21:11:10+01:00

L'enfant naît avec un cerveau très immature qui explique :

-certaines de ses réactions. il ne peut pas se "contrôler" et se comporter comme un adulte;

-qu'on ne peut pas lui demander de faire ce que son cerveau n'est pas capable de comprendre.

Le cerveau de l'enfant est particulièrement fragile et malléable.

-Les relations qu'il vit avec son entourage modifient le développement global de son cerveau et agissent sur son cerveau intellectuel (mémoire, apprentissage, pensée) et sur son cerveau affectif (émotions, sentiments, capacités relationnelles).

-Le cerveau de l'enfant ne se développe bien intellectuellement et affectivement que s'il reçoit de la bienveillance, de l'empathie, du soutien. Dès qu’on soumet l'enfant à des relations dures, non bienveillantes, son développement est entravé.

Son cerveau supérieur, les circuits qui le relient aux cerveaux émotionnel et archaïque ne sont pas matures et sont peu fonctionnels.

Le petit enfant est dominé par son cerveau archaïque qui le pousse à agir instinctivement pour sa survie. Il attaque, fuit ou est sidéré quand il se sent en danger ou que ses besoins fondamentaux (besoin d'affection, d'attention, de protection, d'exploration, de calme, etc) ne sont pas assurés.

Le petit enfant est dominé par son cerveau émotionnel, il vit ses émotions avec une extrême intensité : ses peurs, ses chagrins, ses colères sont très profonds. Il est perdu est submergé par ces véritables orages émotionnels.

Le petit enfant, de la naissance à 5 ans, ne peut pas contrôler ses émotions. Son cerveau supérieur, qui permet de prendre du recul, d'analyser la situation, n'est pas encore mature.

L'enfant ne peut se calmer seul. Quand il est laissé seul face à ses émotions de tristesse, de colère, de peur, son amygdale cérébral active la sécrétion de molécules de stress du cortisol, de l'adrénaline, qui en quantité importante peuvent être très toxiques pour son cerveau et tout son organisme. [...]"

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-31T20:40:11+01:00

"Le but de l'école n'est pas que l'enfant "réussisse" à tout prix, ait de bonnes notes, mais de lui donner le goût, l'envie d'apprendre, de connaître, de comprendre, de réfléchir, d’échanger, de questionner, d’entreprendre."

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-31T20:38:29+01:00

Il est néfaste de stigmatiser les erreurs. L'erreur est obligatoire lors de tout apprentissage. Il faut juste comprendre pourquoi l'enfant s'est trompé. L'erreur est un outil pour rebondir, pour avancer."

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-31T20:35:41+01:00

"Quand les adultes rappellent à l'enfant que la qualité d'un être humain ne se mesure pas à l'aune de son physique, de ses réussites scolaires, sportives ou autres mais de la connaissance et du développement de ses propres ressources, ce qui le met en harmonie avec ce qu'il est, sans en tirer une quelconque idée de supériorité ou d’infériorité - qui l’emmènerait à entretenir des rapports de domination ou de victimisation avec les autres -, il apprend à ne pas se comparer et à s'accepter. L'enfant ne jugera pas sa vie en terme d'échec ou de réussite mais il vivra pour être en harmonie avec lui-même et avec le monde qui l'entoure.

Ce cheminement, cette acceptation de ce que l'on est, sans envier l'autre, se fera d'autant plus facilement que l'enfant se sentira aimé inconditionnellement. L'enfant aimé pour ses notes, sa réussite scolaire, ses performances diverses se perd, ne sait plus qui il est. Par contre, la motivation pour ce qui l'intéresse, l'enthousiasme et les efforts qu'il manifeste pour persévérer dans ce qu'il aime seront soutenus, encouragés, car ils correspondent à ce qu'il est, lui, à ce moment là. Cela l'aide à sentir, à savoir qui il est. [...]"

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-31T20:26:00+01:00

Je voudrais vous dire un truc. Je suis de près l'actualité en France à propos de la loi qui demande une interdiction de toutes violences faites aux enfants, j'ai regardé les reportages TV, les journaux, les réactions multiples des Français...

Je voudrais dire un truc, là. Les gens s'exclament que "j'en suis pas mort", ou encore des "ça m'a pas fait de mal". Tout le monde s'égosille à complètement innocenter les violences éducatives, "ce n'est pas grave", "ce n'est pas fort", "ce n'est pas souvent", "c'est qu'une simple claque"... "C'est que par-ci" et "c'est que par-là"...

Mais personnellement, à tous, à toutes, je leur réponds : OK, vous n'en êtes pas morts, vous êtes toujours de chair et d'os sur notre planète Terre. Mais.

Si vous saviez! Combien ça abîme une "génération". Des gens, des adultes, qui n'ont jamais vu l'ombre d'une claque dans leur enfance. Ni victimes, ni témoins d'ailleurs, une enfance complètement dénuée de ces violences quotidiennes. Je les côtoie tous les jours, je vis avec eux, je ne vois qu'eux.

Et je peux vous le dire, quelle différence!

Vous dites que ça ne vous a pas fait de mal. Moi, je réponds que si.

La façon de respecter les autres, la façon de se respecter soi-même, l'autodiscipline, la sympathie ambiante, ce sentiment de sécurité, d'écoute... Cette façon de concevoir l'être humain, cette façon d'être, de vivre, de penser, de parler...

Moi, je vous le dis, OUI, les violences éducatives vous ont fait du mal. Peut-être que vous ne vous en rendez pas compte car c'est inscrit comme banal au marqueur indélébile dans vos neurones, peut-être que vous ne vous en rendez pas compte parce que c'est un morceau de quotidien pour vous, témoin, acteur, victime.

Peut-être, encore, que vous avez souffert, mais vous vous êtes finalement dit que "tout le monde passe par-là"...

Je ne sais pas. Il peut y avoir tant de raisons.

Mais je le dis, pour côtoyer ces personnes tous les jours, par millier, à tous les coins de rue, qui n'ont pas été violentés petits, le différence, c'est un fossé, profond le fossé, juste sans fond en fait! Je serais personnellement incapable de revenir en France, et à chaque vacances, je vois cette différence qui m'explose à la figure... Car pour moi, tout ça, c'est devenu juste naturel. Et à l'inverse, ce qui est naturel bien souvent en France dans les relations aux autres ou à soi-même, les façons de faire et d'être, ça me pose question, ça me gêne, ça me dérange... et ça me rend dingue de ne rencontrer que des regards plus que sceptiques dès que j'essaye (en vain) de faire part de ce que je ressens par rapport à ça.

Ça me fait me sentir totalement impuissante, comme si finalement, à ne parler que suédois tous les jours de l'année, j'avais en fait appris, plus qu'une simple langue, toute une histoire, qu'il m'est impossible de conter à des personnes qui n'en connaissent pas la langue.

Cette loi il nous la faut, en France,. Il faut abolir les violences faites aux enfants, toutes violences. Il faut oser aller contre nos préjugés, nos idées reçues qu'on nous a inculquées si tôt, il faut oser donner cette place aux enfants, à vos enfants, à nos enfants, pour notre société de demain. Il le faut.

Cette loi ce n'est pas tirer une balle dans le pied des parents, ni de la société, c'est au contraire la tirer vers le haut, cette société, et tellement haut... neuf millions de Suédois vous le diraient." (Marion Cuerq)

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-26T21:15:24+01:00

"En 2013, Rebecca Walter, de l'université d'Oxford, a fait le bilan de trente études sur les éducations punitives et sévères. Elle conclut que leurs effets sont déplorables et totalement inverses au but recherché par les adultes. Ce type d'éducation n'améliore pas du tout l'enfant puis l'adolescent, au contraire, elle le rend insensible, dur, sans empathie et débouche souvent sur des conduites antisociales (agressivité, vol, drogues)."

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-18T22:27:14+01:00

La mère d'Adrien, 2 mois : "Moi, j'ai appliqué les conseils de mes parents. Dès le retour de la maternité je l'ai laissé pleurer la nuit et au bout de quatre nuits, il ne pleurait plus. On était tranquilles, on a pu dormir. J'ai fait la même chose pour la journée. Je l'ai laissé dans son berceau, il faut qu'il soit au calme et qu'il dorme et je l'ai laissé pleurer. Ce la a demandé huit jours, j'ai tenu bon et maintenant j'ai un enfant sage, qui dort beaucoup, je ne l'entends plus. Il pleure juste pour réclamer à manger." Adrien a un visage peu expressif, il sourit peu, babille peu. Il s'est déconnecté de ses émotions. Ses parents sont contents, ils sont tranquilles...

Il est très facile d'avoir un enfant sage. Il suffit dès tout petit de ne pas l'écouter, de ne pas l'entendre, de ne pas répondre à ses demandes. L'enfant saisit très vite que ce n'est plus la peine d'appeler, car personne ne vient. Il refoule ses émotions, une partie de lui s'éteint. Il ne saura plus qui il est, quels sont ses besoins et ne demandera plus rien. En grandissant, ses parents auront des difficultés à connaître cet enfant qui s'exprime peu.

Par contre, quand les parents écoutent leur enfant, l’autorisent à exprimer ses émotions, ses besoins, l'enfant sera "plus difficile" les premiers temps car il manifestera ses émotions : ses peurs, ses tristesses, ses angoisses, ses colères. Il ne les refoulera pas. Mais il saura affirmer aussi son bonheur de vivre, son émerveillement, sa gaieté, sa curiosité. Il sera plein de vie et emplira la maison de sa présence joyeuse. Au fil des années, les parents auront beaucoup plus de facilité et de bonheur à élever cet enfant épanoui, confiant, qui exprime ce qu'il est, ses besoins, ses souhaits et avec qui un dialogue pourra s'établir quand il rencontrera des questionnements ou des difficultés."

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-18T22:14:17+01:00

L'empathie permet de saisir les autres, leurs désirs, leurs motivations et de vivre de façon plus harmonieuse avec eux.

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-18T22:12:42+01:00

Ce qui donne de la joie à l'enfant est bon pour son développement cérébral. Jouer, rire, s'amuser, se rouler par terre, grimper, courir sont indispensables et font maturer le cerveau. Dans ces moments là, une molécule cérébrale appelée BDNF (Brain-Derived Neurotrophic Factor) est sécrétée. Ce BDNF est un facteur de croissance neuronale qui intervient dans la prolifération, la survie, la différenciation des neurones et leurs connexions et assure le bon développement du cerveau. [...]

Oui, bien sûr, les adultes doivent savoir exprimer leur désaccord, transmettre des valeurs, montrer la voie. Ils sont les guides, mais l'essentiel est d'agir avec douceur et compréhension. Ils ont conscience de s'adresser à un enfant fragile, immature, et ils n'ignorent pas qu'il faut du temps pour forger un adulte et des trésors de patience. [...]

Évidemment, le quotidien nous impose ses contraintes, ses urgences, ses drames. Cette capacité d'émerveillement peut être érodée, éteinte. Comment faire pour que l'enfant en grandissant continue à éprouver ce plaisir d'exister?

En lui faisant vivre des relations humaines où l'on peut partager la joie d'être ensemble, sans rapports de force. En lui transmettant cette harmonie, en lui montrant qu'elle est toujours possible. Quand l'enfant et l'adulte l'expérimentent ensemble, surgit le bonheur d'être pleinement vivant.

Avoir des relations satisfaisantes, apaisées est donc une des sources du bonheur. Mais comment y parvenir? La première étape consiste à développer l'empathie envers les autres, mais aussi l'empathie envers soi-même."

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Extrait ajouté par bagheera 2018-01-18T21:59:46+01:00

La vie est un jeu pour le petit enfant. Jouer est vital pour lui. Par le jeu, il découvre et s'approprie le monde. Quand il joue, il vit pleinement, intensément. Il ne connaît pas le devoir, il ne vit pas en se disant : "Il faut. Je dois. Il est l'heure." Il n'a pas la notion du temps. Il ne vit que dans le présent. Il aime prendre son temps, vivre au rythme de ce qui l'intéresse. Alors, il se passionne, il se donne à fond, avec un immense plaisir.

Quand l'entourage est bienveillant, son enthousiasme, sa curiosité pour comprendre le monde, sa créativité son infinis. Il est épatant de savoir que plus l'enfant éprouve de plaisir, plus il est motivé, concentré, et plus il est ouvert à la vie. Il "absorbe" le monde environnant, il apprend avec tous ses sens. Il répète sans cesse un geste pour l'apprivoiser. Il regarde, observe, contemple, écoute, touche, prend, caresse, goûte, sent. [...]"

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