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- Vous êtes en retard.
- Désolé, mais ce genre d'opérations prend du temps. Où en êtes-vous pour le carburant ?
- En train de racler les fonds de tiroirs, répond Steiger. Je peux tenir encore dix-huit ou vingt minutes avec de la chance.
- Un navire de croisière norvégien a mis en panne à une centaine de kilomètres au cap 2-7-0. Son capitaine a fait évacuer le pont-promenade pour vous recevoir. Vous y arriverez les doigts dans le nez.
- Vous ne seriez pas un peu givré, par hasard ? coupe Steiger. Un navire de croisière norvégien, un pont-promenade... et puis quoi encore ?
Afficher en entierSans répondre, Pitt la prend par la main et à travers la maison où se presse la crème des personnalités de Washington, il l’entraîne jusqu’à la rue et à sa voiture. Elle le suit sans protester, plus par curiosité que de force. Au moment où il démarre dans la rue bordée d’arbres, elle lui demande enfin : — Où m’emmenez-vous
Afficher en entierSi je le connaissais, je ne vous aurais pas posé la question. — Il s’appelle Pitt. Dirk Pitt, directeur du programme des travaux spéciaux pour la NUMA (National Underwater and Marine Agency. Institution de la Marine spécialisée dans les travaux qui intéressent le monde sous-marin). Voyons, c’est le garçon qui a dirigé les opérations de renflouement du Titanic
Afficher en entierElle l’examine en détail. Il est immense : un mètre quatre-vingt-dix et tanné de la tête aux pieds, sauf une mince bande blanche autour des hanches. Ses rudes cheveux noirs en broussaille encadrent un visage qui paraîtrait dur s’il ne s’y dessinait parfois un sourire à embraser une Lapone. D’ailleurs, il n’a pas l’air de sourire en ce moment, mais Loren connaît assez son Dirk pour discerner la gaîté dans les rides qui cernent ses extraordinaires yeux verts
Afficher en entierIl approche la plaque du plafonnier et plisse les yeux. Les minuscules indications qui y sont gravées confirment ses craintes les plus noires.
Afficher en entierLE NÉANT
Buckley Field, Colorado – janvier 1954
Le stratocruiser Boeing C-97 offrait l’ambiance d’une crypte. Cela venait peut-être de la froide nuit d’hiver ou bien des rafales de neige qui étendaient un linceul de givre sur ses ailes et son fuselage. Quant aux lueurs tremblant sur le pare-brise du cockpit et aux silhouettes diffuses de l’équipage, elles ne faisaient que compléter le tableau glacé.
Afficher en entierVoilà ce qui est terrible dans le raisonnement masculin, lance-t-elle en se rasseyant et en relevant ses longs cheveux couleur cannelle. Vous estimez que toutes les femmes devraient avoir des mamelles comme des ballons, ainsi qu’on le voit dans les magazines pornos que vous dévorez en douce
Afficher en entierOù es-tu ? demande-t-il à haute voix. Où es-tu passé ? Où diable as-tu pu aller te cacher ? La question n’a jamais reçu de réponse. On n’a jamais retrouvé le moindre indice qui puisse expliquer la disparition du malheureux stratocruiser. Exactement comme si le commandant Vylander et son équipage avaient pris leur vol pour le néant
Afficher en entier— C’est exact, monsieur le Président, répond Bass calmement. Je ne vois aucune raison de prolonger le supplice. Les bâtiments de la Marine, les appareils de l’Armée de l’air et les unités de notre force armée ont passé et repassé au peigne fin chaque pouce d’eau ou de terre des quatre-vingt kilomètres des deux côtés de la route tracée pour le Vixen 03
Afficher en entierImpossible d’atteindre la piste de Buckley, explique Vylander. Sans le moteur numéro 3, nous perdons de l’altitude à une moyenne de près de 100 pieds à la minute. Il ne nous reste plus qu’à nous poser dans les Rocheuses
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