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Achetée par la Mafia Par Bella Rose:
Nicolai se sentit mal en se rendant compte que son frère avait découvert une jeune femme magnifique, passionnée et très innocente à ajouter à sa collection. Le fait qu’elle ait été assignée à Nicolai ne changeait absolument rien. Vladimir la désirait, et dans son esprit c’était la seule chose qui comptait. Lorsque Vladimir était fixé sur quelque chose, c’était difficile d’ébranler sa détermination.
« Allez, Nicolai, » railla Vladimir. « Es-tu devenu un eunuque ? Pourquoi cette beauté porte-t-elle toujours des vêtements ? »
« Peut-être que j’ai des bonnes manières, » rétorqua Nicolai. « Qu’est-ce que tu veux que je fasse, que je la laisse traîner dans la maison à poil toute la journée ? »
« Lily devrait se rendre compte que tes désirs sont des ordres, » répliqua Vladimir sèchement. « Lily est une femme obéissante. Elle devrait savoir quelle est sa place dans ta vie. » Il dévisagea la femme. « N’est-ce pas vrai ? »
Le visage de Lily montra un bref instant d’hésitation. C’était évident aux yeux de Nicolai qu’elle ne raffolait pas du tout de Vladimir. Nicolai se remémora le premier jour à la maison de son père, lorsqu’elle lui avait dit qu’elle ne voulait pas devenir une pute.
Vladimir tordit la bouche en un semblant de sourire. Il s’avança vers Lily et la domina d’un air menaçant.
« Si je te disais de te masturber immédiatement pour mon plaisir, que dirais-tu ? »
« Je dirais non. » La pauvre fille semblait presque paniquée par sa nervosité.
Vladimir renifla de dérision. « Tu ne t’es jamais masturbée la nuit dans le noir ? »
Elle eut même l’air un peu honteuse. « Peut-être. »
Nicolai eut l’air surpris. « Tu ne m’as jamais dit ça. »
Les mots lui échappèrent avant qu’il ne puisse les ravaler. Ce n’était pas une conversation qu’il voulait avoir en présence de Vladimir.
« Tu n’as jamais posé la question. » Elle se mordit les lèvres. « Je suis désolée. C’est mal ? »
« Pas du tout, » la calma Nicolai.
« Tu es un faible ! » accusa Vladimir. « Je peux voir à quel point tu la désires mais aussi que tu n’accompliras jamais tes désirs. » Vladimir s’échauffait. « Je sais que tu bandes. Je peux voir tes doigts se tordre quand tu penses à la douceur de sa peau. Mais en vérité, sa chatte m’appartient. »
« Non. » La voix de Nicolai était grave et mortelle. « Tu ne l’auras jamais. »
Vladimir posa un doigt devant le visage de Nicolai. « Je veux que tu regardes bien cette chair magnifique. Tu la vois ? »
« Je la vois, Vladimir. » Nicolai savait que son frère était au bord du précipice. Il devait rester calme ou tout volerait en éclat et Lily finirait par être blessée.
« Je veux que tu la regardes en sachant que je vais la baiser. Je vais être le premier homme à rompre cette chatte. Tu ne l’auras jamais. Père semble enclin à te donner tout le reste. Mais pas elle. »
« Père me l’a donnée à moi. Pas à toi. Tu ne la toucheras jamais, » dit Nicolai d’une voix rauque.
L’expression de Vladimir était aussi tordue que son esprit. « Un jour, notre père n’aura plus son mot à dire. Alors, j’aurai ce qui me revient. »
Ses paroles rendirent Nicolai malade de dégoût. Les Pasternak tiraient une bonne partie de leurs revenus de l’industrie du plaisir. Bordels, bars, casinos, parfois trois en un, était leur manière de faire de l’argent. Cela ne voulait pas dire que Nicolai manquait de cœur.
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