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Extrait ajouté par CAroline295 2019-08-27T17:36:10+02:00

Hollie s'écroula au sol à l'intérieur de la bibliothèque et resta étendue là une minute, soufflant comme un coureur de marathon. Elle se faisait vraiment trop vieille pour ces conneries. Elle se redressa péniblement, et fit trois pas avant que quelqu'un ne la saisisse par derrière.

Elle lutta vaillamment, mais son assaillant enveloppa son corps d'une énorme paire de bras et serra jusqu'à ce qu'elle crût qu'elle pourrait s'évanouir. L'une de ses mains couvrait sa bouche et l'autre reposait, ouverte, sur son ventre. Elle était complètement impuissante contre lui, son dos étroitement pressé contre sa poitrine.

Hollie réprima son sentiment de panique et s'efforça de rester immobile. Lutter ne servait à rien. Elle était faite. Oui. Elle devait attendre jusqu'à ce que le moment parfait se présente. Peut-être que si elle se détendait, il baisserait sa garde et elle pourrait s'échapper.

« Très bien, » murmura-t-il dans son oreille. « Lutter ne sert à rien, malenkaya. »

Sa voix était profonde et rauque. Ce son dressa ses mamelons contre son t-shirt. Cette réaction déloyale la troubla. Elle était captive, si brièvement que ce fût, et elle n'était pas censée penser à la sensation de cet homme chaud et massif pressé contre elle. Les poils sur sa peau étaient drus contre la sienne. Il dégageait un parfum exotique, de fumée de cigare et de vodka.

Putain, c'est qui, ça?

La bibliothèque était sombre. Quelques rayons de lumière s'infiltraient à l'intérieur par les fenêtres, mais il projetaient à peine assez de lumière sur les rayonnages pour voir les livres. Son bureau de lecture était tapi dans le coin telle une bête prête à bondir. Les épais tapis étouffaient le son des mouvements, mais il ne semblait pas faire de bruit de toute façon. C'était comme s'il était une sorte de spectre. Elle n'avait aucun moyen de voir son ravisseur. Il était sorti des ombres profondes et c'était là qu'il la détenait.

Hollie connaissait tous les agents de sécurité de son père jusqu'au dernier. Aucun d'entre eux ne dépassait le mètre quatre-vingt et n'était bâti comme une armoire à glace. Les muscles de ce type avaient des muscles et chaque pouce de cette délectable fermeté était collé contre son dos. Son entrejambe s'embrasa. Elle serra les cuisses afin de soulager la douloureuse tension qui y montait. Il était si puissant. Elle aurait dû en être effrayée, mais au lieu de cela c'était presque érotique.

« Je vais te lâcher et tu vas garder le silence. D'accord? »

Sa requête fit dresser les cheveux sur sa nuque. Sa réaction instinctive fut de protester. Elle n'aimait pas recevoir d'ordres. Hollie Pembroke n'était pas quelqu'un que l'on pouvait traiter à la légère. Elle se défendait bien sur la scène sociale, et aussi en cours d'autodéfense. C'était une chose que ce type allait apprendre dans une petite minute. Hollie avait l'intention de prendre la situation en main dès qu'elle aurait repris ses esprit et se rappellerait comment mettre un adversaire au tapis. Ou, en gros, dès qu'elle se serait remise à réfléchir.

« T'es qui, toi ? » parvint-elle enfin à demander.

« L'homme qui savait que tu t'étais glissée dehors et qui savait précisément quand tu reviendrais. »

« Conneries, » rétorqua-t-elle. Personne ne l'avait suivie lorsqu'elle avait quitté la maison. Elle l'aurait senti.

« Ah, ah, malenkaya, surveille tes manières. »

« Tu m'appelles comment? » exigea-t-elle de savoir. Son autorité fut malheureusement atténuée par le son voilé de sa voix, qui trahissait le fait que ce mot avait quelque chose d'incroyablement sexy lorsqu'il roulait sur sa langue.

« Malenkaya ? » Au son de son rire grave, son ventre se contracta de désir. « J'imagine qu'on pourrait le traduire par quelque chose comme ma douce. »

Hollie retroussa dédaigneusement sa lèvre. « Je ne suis la douce de personne. »

« Je vois ça, crois-moi. » Il rit pour de bon. Ce connard était horripilant.

Elle enfonça son doigt dans sa poitrine.

« Ça suffit. J'en ai marre de ton comportement. Je vais te faire virer. »

« Tu crois que tu as ce pouvoir? » Il semblait la narguer. Quel genre d'employé faisait des choses pareilles ?

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Extrait ajouté par CAroline295 2019-08-27T17:34:45+02:00

Hollie se laissa tomber dans un fauteuil de cuir trop rembourré et attendit que le sermon commence. Ce n'était pas comme si elle n'était pas acquis, au cours des années, une solide pratique de l'art de faire semblant d'écouter les « discours » de son père. Elle avait vingt-trois ans et il la traitait toujours comme une adolescente à problèmes. C'était ridicule. Oui. Il était membre du Congrès des États-Unis. La raison pour laquelle cela impliquait qu'elle doive vivre dans une bulle demeurerait à jamais un mystère à ses yeux.

La lourde porte de bois du bureau de son père s'ouvrit dans un grincement. Alistair Pembroke fit un pas dans la pièce et la referma derrière lui.

« Que puis-je te proposer ? De l'eau ? Un café, peut-être ? »

« Ma liberté ? » suggéra-t-elle, la voix dégoulinante de sarcasme.

Il soupira. Tout en s'asseyant lentement sur son siège de bureau, il se passa une main sur le visage. Sa veste de costume habituellement impeccable était chiffonnée et il avait retiré sa cravate. En réalité, il avait l'air plus débraillé qu'elle se rappelait l'avoir vu depuis des années. La lueur jaune de la lampe de bureau révélait des mèches grises dans ses cheveux sombres et projetait des ombres dures sur son visage. Quand avait-il autant vieilli ?

« Hollie, » commença-t-il.

Elle leva les yeux au ciel. « Papa. »

« Vas-tu cesser de te comporter comme une adolescente ? » trancha-t-il.

« Je le ferai quand tu arrêteras de me traiter comme si j'en étais une. »

« Ce club n'est pas un endroit pour la fille d'un membre du Congrès. » Il pointa son index dans sa direction.

« Oh, désolée. Tu préférerais un boulot dans un club de strip-tease, plutôt ? » Hollie, les yeux plissés, lui lança un regard assassin. « Parce que je n'aime vraiment pas me déshabiller, mais je pourrais bien décider de m'y mettre rien que pour te satisfaire. »

Son père fit un effort visible pour se contrôler. « Je t'ai trouvé un boulot. »

« Je ne bosserai pas pour ton pote de golf juste pour qu'il puisse reluquer mes nichons. » Hollie renifla dédaigneusement. « Tu trouves que ce club craint ? Tes amis sont des pervers. »

« Tu ne travailleras pas là-bas. »

« J'ai vingt-trois ans, Papa. Tu ne peux pas m'arrêter. » Elle fit mine de se lever.

Il se leva d'un bond. « Repose ton cul sur ce fauteuil et ne bouge plus, ou je te couperai les vivres si vite que tes cartes de crédit vont fondre. »

Elle détestait cette menace. Elle était déjà obsolète depuis des années. Oui. Il l'entretenait. Essentiellement parce qu'il ne la laissait jamais travailler nulle part assez longtemps pour subvenir à ses propres besoins. Elle le soupçonnait en partie de le faire exprès. Les Pembroke n'avaient pas les mêmes boulots que le commun des mortels. Ils étaient spéciaux. Ils avaient des fonds de placement et épousaient des membres d'autres familles possédant des fonds de placement afin que personne n'ait jamais besoin de travailler pour vivre. C'était écœurant.

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