Volkswagen Blues

27 après « Sur la route » de Jack Kerouac, manifeste du mouvement de la Beat Generation, « Volkswagen Blues » de Jacques Poulain tente d’apporter sa pierre à l’édifice. Véritable road trip qui emmène ses deux héros de la Gaspésie à San Francisco, en empruntant l’Oregon Trail (chemin utilisé par les pionniers au XIXième siècle), ce roman ne marquera pas les esprits par sa plume mais par sa richesse et son ambiance. Et c’est déjà ça.

Sous fond de voyage, c’est une double histoire qui nous est contée. Celle d’abord de Jack, écrivain quarantenaire qui, après avoir fait le point sur sa vie, réalise qu’il veut retrouver son frère Théo, dont il a perdu la trace il y a plus de quinze ans. La deuxième Histoire, c’est celle des Etats-Unis, qui nous est narrée par l’autre personnage qui accompagne Jack, la Grande Sauterelle, mi-blanche, mi-indienne et justement en pleine crise identitaire. A travers son récit de la conquête de l’Ouest, elle apporte son point de vue et livre un jugement réaliste sur la façon dont l’Amérique s’est bâtie.

Si vers le milieu du livre, Poulain n’évite pas l’écueil de tomber dans l’étalage historique, à tel point que cela prend le pas sur l’intrigue et les personnages, il faut avouer que le foisonnement de culture et d’histoire font aussi l’intérêt réel de ce roman. Roman qui serait même utilisé comme référence dans certains cours d’Histoire des Etats-Unis et du Canada.

De bibliothèque en bibliothèque, de rencontre en rencontre (le vieil homme, l’écrivain, la femme du Bull Rider, le shérif ou encore l'étrange vagabond), de chanson en chanson, nos deux personnages progressent vers leur objectif et découvrent ou redécouvrent l’Histoire moderne et sanglante des Etats-Unis, flirtant maladroitement avec le récit historique. On appréciera toutefois la précision avec laquelle l’auteur dépeint des villes et des lieux emblématiques (musées, monuments…) de l’Amérique, à tel point qu’on peut parler d’immersion.

Tout ceci donne le sentiment que les deux personnages sont parfois relégués au second plan de l’intrigue, même si leur soif de savoir et de liberté en sont incontestablement le moteur. Pas si étonnant, quand l’on se souvient de ce passage où le narrateur parle de Jack: « Chacun de ses romans avait été écrit de la façon suivante : dans un certain décor, il avait mis deux personnages en présence l'un de l'autre et il les avait regardé vivre en intervenant le moins possible. » C’est précisément ce qu’a fait Jacques Poulain avec Volkswagen Blues !

Au fil des pages, les deux héros semblent ainsi s’effacer, comme pour faire de la place dans le Van et nous inviter à s'asseoir pour assister avec eux, et en même temps qu’eux, au voyage. Voyage qui se dessine au rythme des kilomètres dévalés dans le vieux Volks et dont l’on devine rapidement que ce n’est pas la destination qui compte mais bien tout ce qui constitue ce voyage : des aléas aux rencontres, en passant par la soif de s’instruire, incontestablement inhérente à celle, plus importante encore, de se reconstruire.

Le rythme du récit est assez lent donc difficile de s'y accrocher... Les personnages auraient pu être mieux exploités. Néanmoins, j'ai apprécié le concept de récit de voyage qui nous emmène à travers plusieurs états d'Amérique.

Dialogues qui semblent un peu forcés, ressemblant à de la littérature jeunesse. Le suspense n'est pas vraiment là non plus et les intrigues coulent trop rapidement d'une à l'autre, encore une fois ça fait forcé. Somme toutes je garde une idée plutôt positive, le livre est très informatif sur l'histoire de l'Amérique (premiers colons français puis l'Oregon trail) et il se lit super bien et rapidement.

Rythme lent, intrigue peu haletante, difficile de s'attacher aux personnages. J'ai trouvé cette lecture ardue et un tantinet emmerdante... bien que le concept était bon, je ne suis pas rentrée dans l'histoire.

Eté 2014 : J'ai commencé mes vacances en partant avec Theo et la Grande Sauterelle sur les routes d'Amérique. Une belle aventure pleine d'émotions et d'histoires, de tendresse et de questionnements, de relations et de silences...

J'ai aimé la fin même si je l'avais imaginée autrement. J'aime les surprises et il y en a eu tout au long de cette lecture. Un beau moment de lecture de cet auteur québécois au moment de préparer mon périple au Québec. Justement :-)

J'ai trouvé ce livre vraiment long ! C'était une lecture en attente d'un autre et j'en pense bien que si j,avais eu un autre livre a lire je l'aurais lacher. Mais bon c'était pas assez mauvais pour que je le mette dans "je n'ai pas apprécier" donc ne vous arêter pas a mon commentaire.

C'est un excellent roman québécois qui donne le goût de prendre le volant de sa voiture et de filer n'importe où dans le monde! vraiment rapide à lire et bien écrit. On s'attache au personnages et on découvre de nouveaux horizons!

Voilà un petit roman extrêmement sympathique ! Il ne sera sans doute pas très mémorable et je l'ai trouvé un peu répétitif par endroits, mais il s'en dégage une belle douceur. L'amitié qui se développe entre l'homme et la Grande Sauterelle a fait tout l'intérêt du bouquin pour moi.

Je sais pas pourquoi, mais j'ai tout d'un coup le gout de faire un road trip XD .. Vraiment bon livre, surtout pour un livre obligatoire à lire pour un cours de littérature.