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PROLOGUE
Chaque océan a exigé un lourd tribut d’hommes et de navires, mais aucun ne les engloutit avec l’appétit vorace du Pacifique. La mutinerie du Bounty eut lieu dans le Pacifique, et c’est dans l’île Pitcairn que les marins en révolte brûlèrent ce vaisseau. L’Essex, le seul navire connu jamais coulé par une baleine (fait sur lequel s’est fondé Melville pour rédiger Moby Dick), repose dans les eaux du Pacifique. Tout comme le Hai Maru, réduit en pièces lorsqu’un volcan sous-marin entra en éruption juste sous sa coque.
Afficher en entierLes quelques dernières phrases sont également les plus déroutantes. Qu’est-ce qui a bien pu précipiter la démence de Dupree ? A-t-il été accablé par un stress dû à une situation cauchemardesque ? Il semble se détacher de plus en plus de la réalité
Afficher en entierIl semble raisonnable de penser qu’avec tous ses réservoirs à ballasts vides, et l’étrave immergée dans environ quarante-huit mètres d’eau, la partie arrière du Starbuck, long d’une centaine de mètres, aurait dû dépasser de la surface de la mer. Il n’en fut rien
Afficher en entier— Bien, bien, déclara Hunter d’une voix puissante. Je suis très honoré. Mais pourquoi moi ? Pitt observa les trois hommes avec une expression pensive, avant de poser le cylindre sur la table, toujours emballé dans la natte de plage en bambou. — Là-dedans, vous allez trouver des papiers. Et l’un de ces papiers porte votre nom. Hunter ne sourcilla pas et pas le moindre signe de curiosité ne passa dans ses traits
Afficher en entier— Alors, mon grand, reprit Hunter en utilisant à nouveau cette expression. Pitt aurait donné un mois de salaire pour écraser son poing sur les dents de Hunter. La voix de l’amiral suintait de sarcasme. — Et maintenant, si vous aviez la gentillesse de nous dire qui vous êtes et à quoi rime cette interruption, nous vous en serions éternellement reconnaissants
Afficher en entier— Je suis l’amiral Hunter, et je vous accorde cinq minutes, pas une de plus, mon grand, vous feriez donc mieux de ne pas perdre de temps. Et amenez ce machin avec vous, ajouta-t-il, en montrant le caisson du doigt. — Oui, sir, fut tout ce que Pitt parvint à répliquer
Afficher en entier— Seigneur, mon vieux, t’es hors de tes pompes ou quoi ? Qu’est-ce que t’as dans l’idée ? T’amener ici avec rien qu’un slip de bain sur toi ? Si le vieux t’aperçoit dans cette tenue, t’es un homme mort. Et maintenant, dégage en vitesse, sinon tu vas filer immédiatement au trou
Afficher en entierFinalement, l’entrée principale de la base de Pearl Harbor apparut. Pitt ralentit son allure, alors qu’un gardien en uniforme sortait du bureau d’accueil. Pitt sortit son permis de conduire et ses papiers d’identité de son portefeuille pour les présenter, puis apposa sa signature sur le registre des visiteurs. Le jeune soldat salua simplement et fit signe à Pitt de passer
Afficher en entierPitt s’assit enfin et laissa errer son regard sur l’océan pendant dix bonnes minutes après avoir lu la dernière phrase du document. Il se terminait par le nom de l’amiral Leigh Hunter. Alors, très lentement, Pitt replaça les papiers dans le cylindre, revissa le couvercle, et enveloppa à nouveau précautionneusement le tout dans le film plastique
Afficher en entierIl finit par atteindre son but, et ses doigts rencontrèrent une surface lisse et cylindrique, d’une soixantaine de centimètres de long et d’une vingtaine de large, pesant dans les trois kilos, ou un peu moins. L’objet était enveloppé d’un film plastique étanche de couleur jaune, dont les deux extrémités étaient porteuses de la mention U.S. NAVY en lettres majuscules. Pitt coinça l’objet sous son bras et laissa flotter son corps à la surface, pour étudier sa position pour le moins précaire, à quelque distance des rouleaux naissant des vagues
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