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Vox



Description ajoutée par Thilde_C 2019-03-08T09:51:52+01:00

Résumé

Jean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s’exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d’un groupe fondamentaliste, a décidé d’abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s’affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu’elle va découvrir alors qu’elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix…

Christina Dalcher nous offre avec Vox un roman dystopique glaçant qui rend hommage au pouvoir des mots et du langage.

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Classement en biblio - 648 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Cosma-Shiva 2019-05-29T19:15:05+02:00

- Tu penses que je devrais plus cuisiner et jardiner ? Tu penses que le boulot que je fais est moins important que, je ne sais pas moi, un métier artisanal ?

- Pas toi m'man. Les autres femmes. Celles qui veulent juste sortir de chez elle pour donner un sens à leur vie.

Il prend le livre et me souhaite bonne nuit.

- De toute façon, c'est juste un cours.

- J'aimerais que tu arrêtes de le suivre, lui dis-je.

- Pas moyen. J'ai besoin de ces notes pour aller à l'université.

- Pour quoi faire ? Finir major de promo en christianisme moderne ?

- Non, juste pour aller à l'université.

C'est comme ça qu'ils ont réussi. En glissant un cour par-ci, une association par-là. En faisant miroiter aux gamins que ça leur permettrait d'atteindre plus facilement leurs objectifs.

Tellement simple, dans le fond.

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Commentaires les plus appréciés

Or

Ce roman devrait beaucoup faire parler de lui.

Pour moi en tout ça a été un énorme coup de cœur.

Jean est une scientifique spécialisée dans les troubles du langage.

Mais elle qui a tant étudié pour rendre la parole à autrui se retrouve aujourd’hui muselée.

Car pendant qu’elle passait sa vie le nez dans les bouquins, le monde a changé.

Et maintenant il est trop tard.

Les États-Unis, affaiblis, ont basculé dans une sorte de dictature religieuse.

Le Révérend Carl, qui prône un style de Vie Pure, où les femmes reprendraient leur place de gardienne du foyer, est doucement parvenu à mettre en place la politique dont il rêvait. Grâce, notamment, à un Président élu avec les voix de ses fidèles.

Les femmes portent maintenant un compte-mots, qui ne leur autorise que 100 mots par jour; on apprend aux petites filles à être de bonnes ménagères et l’on éduque les jeunes garçons pour qu’ils deviennent les futurs seigneurs et maîtres.

Quant à la délation et l’ultra surveillance, elles sont devenues la norme.

Comment tout cela a-t-il pu arriver ?

Progressivement.

À force de penser que personne n’écouterait des tels discours.

Que ces paroles de haine ne pourraient jamais devenir la norme.

Que les gens ne tolèreraient pas « ça ».

Qu’il serait toujours temps de réagir, plus tard...

Jusqu’au jour où le plus tard est devenu trop tard.

Mais, grâce à un accident, Jean pourrait bien pouvoir enfin agir et rétablir les choses.

À moins que les cartes ne soient encore plus truquées qu’elle ne l’avait imaginé ?

Dans cette dystopie, qui par bien des aspects nous rappelle le monde dans lequel nous évoluons, Christina Dalcher nous raconte une histoire qui pourrait tout à fait devenir la nôtre.

Grâce à des personnages forts, une intrigue prenante, un rythme haletant et une plume terriblement addictive, elle nous offre un livre difficile à poser une fois commencé.

Si j’ai tant aimé VOX c’est bien entendu pour toutes ces points positifs.

Mais c’est aussi pour le message qu’il véhicule : ne pas croire qu’il sera toujours temps d’empêcher les choses d’arriver et ne surtout jamais sous-estimer la force des idées d’extrémistes en tous genres.

Addictif et intelligent, Vox est à lire absolument.

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Diamant

Une sacrée claque.

Ce roman m'attirait par son résumé ainsi que les nombreuses critiques positives que j'ai vu lors de sa sortie en VO.

Nous sommes en Amérique, aucune date n'est donnée, mais on se doute que l'histoire ne se déroule pas très loin de notre époque. Un groupe religieux monte en puissance dans les votes pour l'élection présidentielle. De plus en plus de personnes sont d'accord avec ce nouveau programme, ce nouveau souffle.

Mais quand le Révérend Carl est élu, tout va de travers pour une certaine partie de la population : les femmes, la communauté LGBT et les personnes de couleurs.

Tous les personnes gays qui sont en couple se voit dans l'obligation de s'investir dans un mariage dit "normal" (soit un homme et une femme) pour le bien-être des enfants et de la société. Si les personnes refusent, ils seront envoyés de force dans des camps de travaaux forcés (même si on ne sait pas vraiment ce qu'il se passe là-bas, les gens pourraient tout aussi bien se faire tuer immédiatement arrivés sur place, aucune information ne s'échappe de ces endroits infâmes).

Les femmes quant à elles, se voient gracieusement (hm hm) donner un nouveau gadget très sophistiqué : un compte-mot. C'est-à-dire un bracelet qui autorise la femme/adolescente/fille à prononcer exactement 100 par jours. Si le nombre est dépassé, une décharge désagréable sera envoyée directement sur le bras de la porteuse. Plus on dépasse de mots, plus la décharge sera douloureuse, voire même mortelle à un certain stade.

En plus de cela, les femmes doivent rester à la maison, s'occuper de la maison, des enfants. Plus de travail, de compte bancaire, de téléphone portable, de sorties entre amies, de paroles et surtout pas d'opinion.

Jean fait partie de ces femmes qui sont restées coincées en Amérique, obligée de subir ces nouvelles lois absurdes. Mères de 4 enfants dont une petite fille, sa révolte intérieure au vu de ce nouveau monde explose. De plus, quand son fils aîné lui avoue qu'il trouve que ces nouvelles obligations lui semblent justifiées et nécessaires, Jean sait qu'elle doit faire quelque chose pour changer les choses. Mais comment peut-elle, alors que quand les votes se sont passés, elle n'a rien fait ? Comment a t'elle pu laisser les choses se dérouler ainsi, sachant qu'elle aurait pu lever la voix, avant de se la faire enlever ?

Le point le plus frustrant et perturbant de ce roman, est à quel point cette situation ne nous (ou en tout cas, moi) semble pas si loin, si impossible.

Les paroles que certains personnages masculins prononcent durant le roman m'ont juste fait bondir de mon siège et envie de hurler sur tous les toits.

Notre parole est une chose essentielle, qui nous est propre et qui doit en aucun cas nous être arrachée. Elle fait partie de nos droits et de nos devoirs : nous pouvons et nous devons parler de choses et d'autres si nous voulons faire avancer un peu le monde.

Le seul bémol que je noterai dans cette lecture sera la fin. Le roman est tellement bien construit et prenant, que nous attendons une fin presque explosive, ou du moins à la hauteur de l'intrigue. Seulement, je l'ai trouvé trop rapide. Par forcément bâclée, mais après tout ce que les personnages ont vécu, il aurait été juste de leur donner une fin plus construite et plus élaborée.

Le dernier chapitre reste bien et acceptable, il donne une conclusion à l'histoire.

Ce roman a su me faire passer d'une émotion à une autre en un temps record, tout en me passionnant. J'étais incapable de rester bien loin de l'histoire, tant je voulais savoir ce qu'il allait se passer, ce que Jean allait encore prévoir ou encore qu'elle horrible nouvelle loi le Révérend allait encore nous pondre.

Un sujet brûlant d'actualité, déjà un peu vu dans la Servante Écarlate, mais qui attrape et qui ne relâche pas. "Vox" nous fait réfléchir, nous donne de la matière et nous fait parler avec ceux qui sont autour de nous.

Notre voix est importante, il ne faut en aucun cas laisser quelqu'un nous l'enlever.

Très bonne lecture pour moi, que je recommande absolument.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par lon3ly 2025-03-22T21:05:36+01:00
Or

Un livre que j'ai trouvé très agréable et fluide à lire. Concernant l'histoire, c'est une dystopie qui fait réfléchir et donne l'impression que tout peut basculer du jour au lendemain. J'ai également apprécié les personnages ainsi que leur psychologie, avec leurs qualités et surtout leurs faiblesses.

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Commentaire ajouté par vanig-tagada 2025-03-21T10:25:21+01:00
Bronze

Comment ne pas penser à la Servante écarlate ? L'univers décrit est tout à fait plausible comme dans ce dernier, et c'est encore un roman qui fait réfléchir à la condition des femmes, à ce qu'elles représentent, au contrôle que certains hommes veulent exercer sur elles.

Cependant, l'auteure en fait une histoire "gnan gnan". C'est dommage de recentrer l'histoire sur une banale histoire de cul et de tromperie. Pas très féministe pour le coup. Comme si le moteur des femmes était invariablement les sentiments et l'empathie.

Les personnages ne sont pas assez creusés. On voudrait en savoir davantage sur leSpoiler(cliquez pour révéler) changement d'opinion du fils de Jean, son amie féministe et lesbienne Jackie, son mari jugé trop mou Spoiler(cliquez pour révéler)et finalement résistant, Poe effrayant Spoiler(cliquez pour révéler)mais finalement dans la résistance aussi, tout ce ceci n'étant pas développé en fait un roman sans grand intérêt. La fin est vraiment bâclée.

Les femmes n'ont que 100 mots par jour et un bracelet pour les contrôler. L'auteure en a utilisé bien plus pour nous raconter un univers intéressant au départ mais qu'elle a finalement gâché au fur et à mesure du déroulement de l'histoire.

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Commentaire ajouté par LadyReka 2024-12-02T20:25:31+01:00
Bronze

Un livre que j'ai trouvé très beau et en même temps très effrayant.

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Commentaire ajouté par MaiwennH 2024-11-16T10:38:30+01:00
Bronze

Que feriez-vous si vous ne pouviez prononcer que 100 mots par jour ?

Le thème de ce roman est surprenant et m'a donné envie de le lire. Malheureusement, le roman ne m'a pas convaincue. J'ai été déçue et ne suis pas allé jusqu'au bout. Mon avis est tout à fait personnel et je pense qu'il peut plaire quand même. Peut-être, le thème était trop audacieux

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Commentaire ajouté par Life_IsAJoke 2024-10-25T17:34:48+02:00
Lu aussi

Jean était une neuroscientifique spécialisée dans l’aphasie de Wernicke (trouble du langage suite à une lésion cérébrale de l’hémisphère gauche ; les patients ne comprennent plus et ne sont plus capables de donner du sens aux mots qu’ils utilisent). Un jour le gouvernement a tout retiré aux femmes, en commençant par leur travail, leurs déplacements et leur parole. Elles sont désormais condamnées à ne plus utiliser que 100 mots par jour.

Le début de ce livre m’a réellement donné envie de hurler, l’injustice dès les premières pages était palpable. Il est difficile de s’imaginer cantonner à uniquement 100mots par jour (perso je parle parfois toute seule donc bon…), les femmes de ce livre ne sont devenues que des réceptacles. J’ai été plus que frustrée à certains moments de cette lecture, surtout que d’une certaine manière l’arrivée au pouvoir du gouvernement semble très réaliste.

J’ai beaucoup aimé l’intrigue autour des neurosciences (moi-même travaillant dans le domaine de la recherche en neuro), j’ai trouvé que cela apportait quelque chose de nouveau au récit de ce genre. L’importance de la communication dans le roman est aussi intéressante, elle rappelle qu’il n’y a pas qu’une manière de s’exprimer (même si elles leur sont toutes enlevées) et cela fait également écho à l’actualité, on empêche les femmes de s’habiller comme elles le souhaitent, de parler, de danser ou de chanter.

Pour la fin, j’ai été assez déçue dans le sens où je ne suis pas vraiment convaincue de ce pseudo « happy ending ». Vers le milieu / fin, j’ai vraiment ressenti un assez grand désintérêt pour le roman. La tournure est facile et je m’attendais sincèrement à mieux.

Il est difficile d’aborder ce livre sans parler de la servante écarlate. Alors, il y a effectivement beaucoup de similitudes, surtout concernant le début cependant, de mon côté j’ai préféré le livre de Margaret Atwood. Pour autant, celui-ci reste moins cru et peut-être plus accessible (la servante écarlate m’a énormément fait pleurer face à l’horreur de ce qui était décrit).

Pour ce qui est des personnages, au début j’ai trouvé Jean assez intéressante mais, au fur et à mesure du récit je l’ai trouvé terriblement déplaisante; typiquement, elle se plaint énormément de la passivité de son mari mais, elle est tout autant passive. Un autre point qui me dérange beaucoup, c’est la tromperie, dans beaucoup de livres, je trouve que l’on banalise ça, sous couvert de « on est indépendante ». Je ne nie pas que parfois cela apporte quelque chose au récit mais, ici je trouve que cela n’apporte rien du tout (c’est même plutôt l’inverse).

Pour conclure, un début incroyable avec beaucoup de similitudes avec la servante écarlate cependant, l’enthousiasme retombe vers le milieu et à la fin qui reste très loin de ce que j’attendais pour ce livre.

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Commentaire ajouté par mimidu0960 2024-10-24T15:54:28+02:00
Lu aussi

"'Vox' est un roman que l'on peut considérer comme féministe, rappelant des œuvres comme 'La Servante Écarlate'. L'auteure met en lumière la façon dont certains hommes réagissent lorsque leurs femmes perdent des droits, notamment à travers des personnages comme le mari de Jean, qui se présente comme féministe tout en étant faible, ou son fils qui finit par renier ses valeurs. Ces aspects sont importants et méritent d’être discutés.

Il est vrai que ces scénarios cauchemardesques pourraient très bien se reproduire dans un avenir proche, vu l'évolution de notre société. Même mon côté combatif a du mal à se plonger dans ce type de souffrance. La fin, complexe à sa manière, m'a laissé perplexe, et j'avoue avoir sauté quelques chapitres par ennui. J'avais lu ce livre à sa sortie, et ma relecture aujourd'hui m’a amené à ce constat. Un peu déçu du livre

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Commentaire ajouté par Raven444 2024-09-29T10:38:44+02:00
Lu aussi

Traduction vide d’émotions, long à terminer, fin à chier

Bâclé du début à la fin, arrêts incessants pour replonger dans le passé, tellement qu’on en perd le fil du présent, tout ça pour parler de son copain plan cul

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Commentaire ajouté par Lantana83 2024-08-15T00:52:38+02:00
Bronze

Vox de Christiana Dalcher est une dystopie sur la répression des femmes. (dystopie : récit de fiction mettant en scène une société dont les dirigeants peuvent exercer une autorité totale sur des citoyens qui ne peuvent plus ni exercer leur libre arbitre ni leur échapper)

Tout d'abord, je trouve que, d'un côté, grâce à une écriture très contemporaine, l'écrivaine nous présente un récit marquant avec de temps en temps des histoires de cas par cas qui nous révoltent de plus en plus, mais d'un autre côté, l'histoire reste parfois un peu floue et sous-développée (par exemple Spoiler(cliquez pour révéler)le revirement du fils de Jean, la position de Poe, la résistance de Patrick, sa mort puis les sentiments de Jean (inexistants)...) et, malgré moi, je n'ai pas été tenue en haleine.

Aussi, j'ai bien aimé le côté très instructif et pédagogique de ce roman avec les différents points de vue et opinions des différents personnages qui suivent tous, durant le livre, une évolution cohérente, mais je n'ai tout de même pas trouvé les personnages attachants, et surtout, je les ai trouvés trop peu développés (encore une fois, oui je me répète 😅).

Donc je me souviendrai de ce livre car il est très intéressant mais ce n'est pas du tout un coup de cœur.

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Commentaire ajouté par Delissia 2023-10-20T17:56:58+02:00
Argent

Je suis très partagée.

D'abord gros coup de massue pour ce roman glaçant. Il donne une bonne vision de ce que pourrait être notre monde si des mouvements ou croyances machistes prenaient le pouvoir.

On est vraiment pris dans l'intrigue sans savoir comment cela peut se terminer.

Par contre ma 2eme partie du roman m'a un peu déçue. J'ai trouvé la fin un peu baclée et frustrante..

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Commentaire ajouté par NicolaK 2023-10-05T14:11:17+02:00
Diamant

Que pourrais-je bien dire qui soit nouveau sur ce livre dont tout le monde a déjà entendu parler, à défaut de l'avoir lu ?

Encore que moi-même, je ne l'aie découvert que relativement récemment, grâce aux retours d'Ashlie et de Sylvie.

Nous sommes donc aux États-Unis et les femmes, dès leur plus jeune âge, sont munies d'un "bracelet" qui compte le nombre de mots prononcés en une journée.

Quand le maximum, soit 100 mots, est dépassé d'un seul, le compte-mots envoie une décharge électrique.

Bien entendu, leur style de vie est adapté. Plus de travail, plus d'amis, les tâches ménagères et s'occuper des enfants sont leur lot quotidien.

Comment est-ce arrivé ? Pendant que Jean, qui veut devenir neurolinguiste, planche, le nez dans ses bouquins, sa co-locataire Jacky milite à fond pour les droits des femmes et ne cesse d'alerter son amie sur le danger qui pointe à l'horizon.

Jusqu'au jour des élections, où un président de pacotille, Myers, est élu.

À ses côtés, le Révérend Carl Corbin, tire les ficelles. Chassez ce sourire entendu, puisque je vous dis que c'est aux USA...

Bref, on en arrive aux bracelets compte-mots et tout le toutim, tandis que le reste du monde se fend la poire et raille les Américains.

Il faut dire que les hommes en avaient ras-le-bol de tout ce qu'ils ressentaient comme une sorte de castration.

*******

J'ai beaucoup aimé ce roman d'anticipation.

La plume est agréable, les personnages fouillés, on s'intéresse à tous, à défaut de tous les aimer.

Comme d'habitude, j'ai surtout craqué pour la petite Sonia, 6 ans, avec son bracelet rouge.

J'ai aussi souffert pour toutes ces femmes, les muselées, les punies, les prisonnières... et puis pour les homosexuels en général.

En bref, l'histoire tient la route, le suspense est très présent, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Un excellent bouquin. À vous maintenant.

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Dates de sortie

Vox

  • France : 2019-03-07 (Français)
  • France : 2020-03-05 - Poche (Français)
  • France : 2018-08-21 (English)
  • Canada : 2020-06-03 - Poche (Français)

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