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Celui qui conquis sa femme par des pis pis nocturne doit avoir peur de tout passants qui des lèvres repliées

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Extrait ajouté par Kephas 2022-12-13T12:51:46+01:00

Il faudrait pour reprendre de l intérêt trouver de nouvelles grimaces à executer devant les autres...Mais on n a plus la force de changer son répertoire. on bredouille. on se cherche bien encore des trucs et des excuses pour rester là avec eux les copains, mais la mort est là aussi elle, puante, à côté de vous, tout le temps à présent et moins mystérieuse qu'une belote. Vous demeurent seulement précieux les menus chagrins, celui de n'avoir pas trouvé le temps pendant qu il vivait encore d aller voir le vieil oncle à Bois-Colombes, dont la petite chanson s'est éteinte à jamais un soir de février. C'est tout ce qu on a conservé de la vie. Ce petit regret bien atroce, le reste on l'a plus ou moins bien vomi au cours de la route, avec bien des efforts et de la peine. on n'est plus qu'un vieux réverbère à souvenirs au coin d'une rue où il ne passe déjà presque plus personne.

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Extrait ajouté par Kephas 2022-12-01T09:36:38+01:00

Puisque nous sommes que des enclos de tripes tièdes et mal pourries nous aurons toujours du mal avec le sentiment. Amoureux ce n'est rien c'est tenir ensemble qui est difficile. l'ordure, elle, ne cherche ni à durer, ni à croître ici sur ce point, nous sommes bien plus malheureux que la merde, cet enragement à persévérer dans notre état constitue l'incroyable torture.

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Extrait ajouté par Kephas 2022-11-18T09:53:29+01:00

Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. Ça y sera.

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Extrait ajouté par Kephas 2022-10-18T11:48:19+02:00

Autant pas se faire d illusions, les gens n'ont rien à se dire, ils ne se parlent que de leurs peines à eux chacun, c'est entendu. Chacun pour soi, la terre pour tous. ils essaient de s'en débarasser de leur peine, sur l autre, au moment de l'amour, mais alors ça ne marche pas et ils ont beau faire, ils la gardent tout entière leur peine, et ils recommencent, ils essaient encore une fois de la placer.

《vous êtes jolie, Mademoiselle》, qu'ils disent. Et la vie les reprend, jusqu'à la prochaine où on essaiera encore le même petit truc. 《Vous êtes bien jolie, Mademoiselle!...》

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Extrait ajouté par Kephas 2022-09-12T08:39:03+02:00

Oh ! vous êtes donc tout à fait lâche, Ferdinand ! vous êtes répugnant comme un rat..

- Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu il y a dedans...je ne la deplore pas moi...je ne le resigne pas moi...je ne pleurniche pas dessus moi...je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. seraient-ils 995 millions et moi tout seul, c est eux qui ont tord, Lola, et c est moi qui ai raison, parce que je suis le seul a savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir.

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Extrait ajouté par Belami77 2020-10-15T11:06:37+02:00

On dénichait dans la nuit çà et là des quarts d'heure qui ressemblaient assez à l'adorable temps de paix, à ces temps devenus incroyables, où tout était bénin, où rien au fond ne tirait à conséquence, où s'accomplissait tant d'autres choses, toutes devenues extraordinairement, merveilleusement agréables. Un velours vivant, ce temps de paix…

Mais bientôt les nuits, elles aussi, à leur tour, furent traquées sans merci. Il fallut presque toujours la nuit faire encore travailler sa fatigue, souffrir un petit supplément, rien que pour manger, pour trouver le petit rabiot de sommeil dans le noir.

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Extrait ajouté par BriceG 2020-08-23T17:40:33+02:00

Le train est entré en gare. Je n’étais plus très sûr de mon aventure quand j’ai vu la machine. Je l’ai embrassé Molly avec tout ce que j’avais encore de courage dans la carcasse. J’avais de la peine, de la vraie, pour une fois, pour tout le monde, pour moi, pour elle, pour tous les hommes.

C’est peut-être ça qu’on cherche à travers la vie, rien que cela, le plus grand chagrin possible pour devenir soi-même avant de mourir.

Des années ont passé depuis ce départ et puis des années encore… J’ai écrit souvent à Detroit et puis ailleurs à toutes les adresses dont je me souvenais et où l’on pouvait la connaître, la suivre Molly. Jamais je n’ai reçu de réponse.

La Maison est fermée à présent. C’est tout ce que j’ai pu savoir. Bonne, admirable Molly, je veux si elle peut encore me lire, qu’elle sache bien que je n’ai pas changé pour elle, que je l’aime encore et toujours, à ma manière, qu’elle peut venir ici quand elle voudra partager mon pain et ma furtive destinée. Si elle n’est plus belle, eh bien tant pis! Nous nous arrangerons! J’ai gardé tant de beauté d’elle en moi et pour au moins vingt ans encore, le temps d’en finir.

Pour la quitter il m’a fallu certes bien de la folie et d’une sale et froide espèce. Tout de même, j’ai défendu mon âme jusqu’à présent et si la mort, demain, venait me prendre, je ne serais pas, j’en suis certain, jamais tout à fait aussi froid, vilain, aussi lourd que les autres, tant de gentillesse et de rêve Molly m’avait fait cadeau dans le cours de ces quelques mois d’Amérique.

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La mort n’est après tout qu’une question de quelques heures, de minutes même, tandis qu’une rente c’est comme la misère, ça dure toute la vie. Les gens riches sont soûls dans un autre genre et ne peuvent arriver à comprendre ces frénésies de sécurité. Être riche, c’est une autre ivresse, c’est oublier. C’est même pour ça qu’on devient riche, pour oublier.

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– Parce que, tu vois, les hommes quand ils sont bien portants, y a pas à dire, ils vous font peur… Surtout depuis la guerre… Moi je sais à quoi ils pensent… Ils s’en rendent pas toujours compte eux-mêmes… Mais moi, je sais à quoi ils pensent… Quand ils sont debout, ils pensent à vous tuer… Tandis que quand ils sont malades, y a pas à dire ils sont moins à craindre… Faut t’attendre à tout, que je te dis, tant qu’ils tiennent debout. C’est pas vrai ?

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