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Qu’est-ce que tu fous au lit avec ma sœur ? demanda Cam.

Jase tendit nonchalamment le bras pour baisser la couverture sur mes jambes.

— On dormait.

Cam serra la mâchoire.

— Nus ?

Super, c’était de mieux en mieux. Le visage en feu, je tentai de m’asseoir, mais Jase m’en empêcha avec une poigne de fer.

— On n’est pas nus.

— C’est bon à savoir.

Avery détourna la tête, les lèvres pincées.

— Et on n’a rien fait, ajoutai-je.

Même à mes oreilles, ça sonnait comme une excuse bidon.

Jase baissa la tête vers moi.

— Ce n’est pas bien de mentir.

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Je pleurai tellement et pendant si longtemps que ce fut encore pire qu’un lendemain de cuite. Le tee-shirt de Jase était trempé.

Ce n’était pas joli à voir.

Je ne comprenais pas pourquoi il ne m’avait pas encore repoussée, mais il était toujours là. Une main posée derrière ma tête, il me serrait contre son torse autant qu’il le pouvait avec le frein à main entre nous, et il me frottait doucement le dos. En même temps, il murmurait des tas de choses sans importance à mon oreille, jusqu’à finalement réussir à me faire rire.

— J’ai toujours su que je ferais un mouchoir humain du tonnerre. (Il posa son menton sur ma tête.) Merci de m’avoir aidé à réaliser ce rêve.

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— Maintenant, on en arrive à la partie la plus terrifiante, dit-il en prenant une grande inspiration. Il va falloir en parler à ton frère.

Terrifiant, en effet. Pour Jase. Mais moi, je souris.

— Et si je me mettais en couple sur Facebook et que je te taguais ?

Jase ricana avant de déposer un autre baiser sur mon front.

— J’imagine bien sa réaction.

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« — Il va falloir que tu gardes Michelangelo et Raphael ce week-end.

— Les tortues ?

Elle hocha la tête en souriant.

— On a acheté un vivarium plus grand pour qu’elles puissent… je ne sais pas… se donner des coups de tête, mais Cam voulait aller au ciné et j’ai peur qu’elles s’entre-tuent si on les laisse toutes seules.

— Donc, si j’ai bien compris, je vais servir de videur pour tortues ? Je dois les séparer si l’une d’elles devient incontrôlable ?

Avery gloussa.

— Exactement. 

J’éclatai de rire.

— OK. Ça marche.

Je lui tendis les chaussons. Elle les attrapa.

— Oh, et je suis à peu près sûre que Michelangelo est une fille, alors si tu as l’impression qu’ils se tournent autour, empêche-les aussi. Cam et moi, on n’est pas prêts pour être parents de bébés tortues.

Je m’allongeai en arrière en grognant.

— Oh, mon Dieu… »

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« Il inclina la tête, mais ses lèvres se retroussèrent.

— Je suis sérieux. Elle aime s’amuser, c’est tout…

— Je ne veux pas savoir.

Il rit. Je le fusillai du regard.

— Cam couchait avec elle avant, lui aussi.

— Beurk. (Je fronçai le nez.) Et toi aussi ?

— Pas en même temps.

— J’espère bien ! (En l’entendant ricaner, je lui donnai un coup de genou.) Tu as conscience que ça veut dire que tu as couché avec Cam, pas vrai ?

— Hein ? N’importe quoi. (Il recula vivement dans la faible lumière.) Je t’ai dit que ce n’était pas…

— Il est rentré dedans. Toi aussi. Donc vous avez couché ensemble par personne interposée.

— C’est dégueulasse.

Je souris à pleines dents.

— Ce qui est dégueulasse, c’est que vous êtes tous les deux rentrés dedans et…

— On est obligés de parler de ça ? »

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« Un sourire différent apparut sur ses lèvres. Un sourire que je voyais pour la première fois. Incertain, enfantin, en particulier avec la façon dont il se retroussait en coin.

— Je veux qu’on soit ensemble.

Au début, je ne fus pas sûre d’avoir bien entendu. L’orgasme m’avait peut-être bousillé les neurones. Pendant trois ans, j’avais rêvé de ce moment, d’apprendre qu’il éprouvait les mêmes sentiments que moi, qu’il voulait être avec moi autant que moi. Mais maintenant, devant le fait accompli, j’hésitais.

J’hésitais entre faire une danse de la victoire et lui sauter dessus. Je ne pouvais faire ni l’un ni l’autre. Mon genou ne l’aurait pas supporté et, de toute façon, ça aurait gâché la perfection de cet instant.

C’était étrange qu’un tel bonheur se produise après une annonce aussi catastrophique.

— Je veux une relation, dit-il en caressant mes joues du bout des doigts. Avec toi. J’en rêve depuis la première fois où tu as dévalé les escaliers pour me prendre dans tes bras, chez tes parents, alors que je savais que c’était mal. Pour tout un tas de raisons. Mais je le veux.« Je levai les yeux pour les planter dans les siens. J’avais presque peur de parler.

— Tu me veux ?

Il releva la tête avec un sourire en coin et plaça ses lèvres juste devant les miennes. Il m’embrassa alors avec douceur et tendresse. Il prit son temps. Le baiser parut durer une éternité.

— Ça me paraît évident, oui.

Mon Dieu, j’étais à deux doigts d’exploser.

— Comme ta petite amie ?

— Oui.

Tout en essayant de garder une once de dignité et ne pas me mettre à glousser comme une dinde, je réussis à parler calmement.

— Alors, tu ne vas pas me demander d’être ta petite amie ?

Il posa une main sur ma hanche en souriant.

— Ce n’est pas comme si tu risquais de dire non.

Bouche bée, je lui donnai une tape sur le torse.

— Non mais ! Ça va les chevilles ?

— Très bien. (Il embrassa le coin de mes lèvres.) J’ai juste une confiance extrême en tes sentiments pour moi.

— Waouh. Et c’est quoi, la différence ?

— J’ai tort ?

Je me mis alors à sourire comme si quelqu’un venait de me tendre une plaque de biscuits tout juste sortie du four. Je ne pouvais pas m’en empêcher.

— Non.

— Eh bien voilà.

Je ris.

— Mais qu’est-ce que tu ressens pour moi ?

— Tu devrais avoir autant confiance que moi.

J’ouvris la bouche, puis la refermai. J’avais envie d’avoir confiance, mais ce n’était pas le cas. Avec tout ce qu’il s’était passé, mon imagination fonctionnait toujours à cent à l’heure.

La couleur de ses iris était d’un gris argenté éclatant.

— Ferme les yeux.

Ravalant l’envie de lui demander pourquoi, je lui obéis. Plusieurs secondes s’écoulèrent, puis il m’aida à m’allonger sur le dos et ses mains se posèrent de chaque côté de ma tête.

— Ne les ouvre pas, me dit-il.

J’ignorais comment tout ceci pouvait me rendre plus confiante. Je dus me faire violence pour ne pas ouvrir les yeux lorsque je sentis la chaleur de son corps au-dessus du mien. Je retins ma respiration.

Jase m’embrassa le bout du nez.

J’ouvris doucement les paupières en riant. Il releva la tête. Des ridules se formèrent autour de ses yeux lorsqu’il me sourit.

— Maintenant, on en arrive à la partie la plus terrifiante, dit-il en prenant une grande inspiration. Il va falloir en parler à ton frère.

Terrifiant, en effet. Pour Jase. Mais moi, je souris.

— Et si je me mettais en couple sur Facebook et que je te taguais ?

Jase ricana avant de déposer un autre baiser sur mon front.

— J’imagine bien sa réaction. »

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Quand Jase alluma le contact, la radio dédiée à Elvis Presley retentit aussitôt. Beurk. Profitant du fait qu’il soit occupé à reculer, je me penchai en avant pour changer de station.

Jase s’arrêta. Il s’arrêta littéralement en plein milieu du parking.

— Qu’est-ce que tu viens de faire ?

— Quoi ? demandai-je en toute innocence.

Des voitures commençaient à s’aligner derrière nous. La Jeep bloquait le passage. Mais vu l’expression de son visage, il n’en avait rien à foutre.

— Tu as zappé le King pour… (Il jeta un coup d’œil vers la radio en grimaçant.) Godsmack ?

— Hé ! Tu n’as pas intérêt à dire du mal de Godsmack !

— Je n’ai rien contre eux. (On klaxonna. Il l’ignora.) Tant que ça n’affecte pas Elvis.

— Je ne peux pas écouter Elvis.

Bouche bée, il haussa les sourcils.

— On ne peut plus être amis, c’est terminé.

Je gloussai.

Jase plissa les yeux avant de redémarrer enfin la voiture. Dieu merci.

— Tu as de la chance d’être mignonne, sinon je t’aurais jetée dehors.

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Nous avions sans doute dormi plusieurs heures, peut-être même jusqu’à midi, parce que lorsque j’ouvris les yeux, la lumière du soleil filtrait à travers la fenêtre derrière le lit.

Et on n’était pas seuls.

C’était quoi, ce bordel ?

L’esprit encore ensommeillé, je n’arrivais pas à penser correctement. J’observai le reste de la chambre. Mon frère se tenait au pied du lit, bouche bée. Puis la tête rousse d’Avery apparut et jeta un œil à la scène par-dessus son épaule. Je clignai lentement les yeux. Que faisaient-ils ici ? Est-ce que j’étais en train de rêver ? De faire un cauchemar ?

La mâchoire serrée, Cam examina le lit. Je fis de même. Mes yeux s’agrandirent. La couette s’était emmêlée dans nos jambes au milieu de la nuit. Ma jambe gauche était hors des couvertures, placée entre les cuisses de Jase. Je savais qu’il portait un boxer, mais vu comme ça, ce n’était pas évident. On aurait dit qu’on était nus. Le tee-shirt que j’avais emprunté avait complètement glissé de mon épaule et la façon dont je tenais les draps laissait penser que je ne portais rien dessous. Jase était torse nu.

Mais le pire dans tout ça, c’était que j’étais à moitié allongée sur lui.

Putain de merde.

Je me tendis et regardai Cam dans les yeux. Ses iris bleus étaient en feu. Il ferma la bouche. Avery vint se poster devant mon frère et posa ses mains jointes sous son menton. On aurait dit qu’elle réprimait un sourire.

Le bras de Jase bougea contre ma taille et me rapprocha de lui. Il tourna la tête pour l’enfouir dans mon cou. Quand il bâilla, le bruit sembla résonner dans toute la pièce.

— Qu’est-ce qui se passe, bébé ?

Je ne savais pas quoi dire.

Mon frère se crispa de la tête aux pieds, ce qui n’annonçait rien de bon pour Jase.

— Bébé ?

Jase se raidit, mais ne retira pas son bras. Il releva simplement la tête. En voyant qui se tenait au pied du lit, il souffla doucement.

Il y eut un blanc, puis Cam s’exclama :

— C’est quoi, ce bordel ?!

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Il me dévisagea un instant. Ses mains tremblèrent autour de mes poignets. Puis il tendit les bras pour mettre de la distance entre nous. J’aurais mieux fait de la fermer.

— Et puis merde ! s’exclama-t-il d’une voix rauque en me ramenant à lui. Jase inclina la tête et sa bouche trouva la mienne avant même que je comprenne ce qu’il se passait. Mon esprit avait du mal à suivre, mais il était en train de m’embrasser. Il m’embrassait. Ses lèvres bougeaient contre les miennes et il n’y avait rien de tendre ou de doux dans ce baiser.

Il ne me fallut que quelques secondes pour m’embraser de la tête aux pieds. Sans détacher sa bouche de la mienne, il prit mon visage entre ses mains et me pencha la tête en arrière. Je me mis sur la pointe de mes baskets et posai les paumes contre son torse. Sous mes doigts, son cœur battait aussi fort que le mien. Il frissonna tandis qu’il écartait les doigts… et je crois que c’est à ce moment-là que j’arrêtai de respirer.

Trois ans que j’avais le béguin pour lui, un an depuis que nos lèvres s’étaient rencontrées, et voilà que Jase m’embrassait enfin !

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Les choses étaient hors contrôle. Ça arrive."

Je levai les sourcils. "Ça arrive? Souvent? Tu te ballades et comme ça tu finis par embrasser des filles? Est-ce que tu glisses et tombes sur la bouche des filles? Si jamais, ça doit vraiment être une vie bizarre à vivre."

"Et bien..." Le pli de ses lèvres était malicieux et joueur, mais je ne me laissai pas avoir. Il soupira. "Tess, tu es une fille magnifique et je suis un mec et - "

"Oh, la ferme."

Ses yeux s'agrandirent.

"Ne finis même pas ce qui va sûrement être la phrase la plus nulle dans l'histoire des phrases les plus nulles. Tu es attiré par moi."

-Dans notre petite bulle-

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