Extraits

— Putain de merde, murmura Jacob. Ils vont faire des bébés devant nous.

Parfait. Pendant tout le semestre, j’allais devoir côtoyer le type qui avait failli me tuer dans le couloir.

— Tu es en retard, déclarai-je sans conviction. Je suis vraiment désolée.

Une fois qu’il m’eut aidée à tout remettre dans ma besace, il se leva et me la rendit.

— Pas grave. (Son demi-sourire s’étira, révélant une fossette sur sa joue gauche, l’autre demeurant parfaitement lisse.) J’ai l’habitude que les filles se jettent sur moi.

Je clignai les paupières, pensant tout d’abord avoir mal compris les paroles de cet ange aux yeux bleus ; il n’avait tout de même pas pu prononcer une phrase aussi débile ?

Malheureusement, si. Et il en remit une couche :

— En revanche, c’est la première fois qu’on essaie de me grimper sur le dos. C’était plutôt sympa.

Me sentant rougir, je m’empressai de me défendre.

— Je n’ai pas essayé de te grimper sur le dos ni de me jeter sur toi.

— Ah bon ? (Toujours ce sourire en coin.) C’est bien dommage, ça aurait fait de cette rentrée la meilleure de toute l’histoire.

- D'accord. (J'écartai les cheveux de mon visage.) Mais je ne crois pas que nous soyons censés obtenir une image de Saturne.

- Euh. (Il marqua une pause.) Hé !

- Hé, quoi ?

- Sors avec moi.

- Oh, la ferme.

« Avery? »

My eyes drifted shut. « What ? »

« You’ve never been kissed before, right ? »

My pulse exploded. « No. »

« Just so we’re clear, » he said. « This isn’t a kiss. »

I opened my mouth, and then his lips were on mine. A sweet sweeping of his lips across mine, breathtakingly tender and soft, and way too quick.

« You kissed me, » I gasped, my fingers digging into his sweater.

« That wasn’t a kiss. » His lips brushed mine as he spoke. Shivers raced up and down my spine. « Remember ? If we’ve kissed, then that means you going home with me could potentially mean something more serious. »

« Oh. Okay. »

« This is also not a kiss. »

The press of his lips the second time consumed me, awakened me. His mouth was all I could think about, all I wanted to think about. A wonderful warmth slipped down my neck, spreading across my chest, and then lower, between my thighs. He kissed me gently, trying the pattern of my lips with his own. Something deep inside me was rising, opening and aching. I clung to him as he shifted, and I was suddenly on my back.

Cam hovered over me, the powerful muscles of his arms flexing under my hands. His mouth was still on mine. No other part of our bodies touched and I wasn’t sure if I should be relieved or disappointed by that. But his lips… oh, God, his lips moved against mine. I started to kiss him back, slower and clumsy where he had been sure, practiced. I was worried I was doing it wrong, but then a deep sound came from him, almost a growl, and instinctively I knew it was a sound of approval. A shudder rocked its way down my body. The ache was spreading, intensifying, and it was terrifying in its on way.

His kiss deepened, coaxing my lips to open his. My senses spun as his tongue slipped in, licking over mine. I gasped at the sensation, and his tongue delved deeply. I fell into the kiss, my fingers clenching and my neck arching. He tasted of chocolate and man, and I was coming out of my skin as lust stirred in the pit of my stomach, followed by a burst of fluttery panic. That was smoothed away as his tongue flicked along the roof of my mouth. When he lifted his head again, he caught my lower lip between his teeth and a pleased whimper escaped me. Both of us were breathing heavily.

« Still not a kiss ? » I asked.

Cam sat back, pulling me up into a sitting position. His eyes were that intense blue, hot and searing. I felt flushed all over. My chest rose and fell rapidly. My hands were still attached to his arms. He reached up, tracing the line of my lower lip, and then he leaned in again.

« No, that wasn’t a kiss. » His lips brushed mine in the most tantalizing, promising way. « That was a good night. »

- Tu es quelqu'un de bien, Cam.

- Non, pas du tout. (Il poussa un profond soupir, et son haleine chaude vint me caresser la jour.) Je ne le suis qu'avec toi.

- Parce que je crois qu'il tient vraiment à toi, Averty. Et je pense que tu tiens vraiment à lui aussi. Ce serait vraiment dommage que vous restiez brouillés pour une connerie.

- Tant que ça te concerne, il n'y a pas de perte de temps, répliqua-t-il.

- On devrait le faire.

Mon esprit compris exactement ce qu'il n'aurait pas du comprendre, et je fus soudain prise de fourmillements.

- Faire quoi? Rentrer? Ça me dirait bien d'y aller, genre, maintenant.

- Sortir ensemble.

A l'évidence, j'étais passée à côté d'un élement crucial de cette conversation.

Oh mince, mauvaise idée, car je me retrouvais désormais face à ces prunelles à vous en faire tomber la petite culotte, pour paraphaser jacob qui m'avait envoyé plus tôt un texto dans ce gout là.

Je gravis deux à deux les marches du large escalier, franchis à la volée une porte à double battant et rentrai dans… un mur.

Je chancelai vers l’arrière, battant des bras tel un agent de circulation sous acide. Ma besace surchargée glissa de mon épaule, me faisant basculer de côté. Mes cheveux me tombèrent devant le visage et un voile auburn obscurcit ma vision tandis que je vacillais dangereusement.

Oh, mon Dieu, j’allais me casser la gueule. Je ne pouvais plus rien y faire. Des visions de nuques brisées tournoyèrent dans ma tête. C’était la lose…

Quelque chose de dur et vigoureux s’enroula autour de ma taille, arrêtant ma chute libre. Mon sac tomba par terre, et mes bouquins et stylos hors de prix se répandirent sur le sol lustré. Mes stylos ! Mes magnifiques stylos roulèrent dans tous les sens. Une seconde plus tard, je me retrouvai plaquée contre le mur.

Le mur était étrangement chaud.

Le mur gloussa.

— Ouh là, s’exclama une voix grave. Ça va, mon ange ?

Le mur n’en était carrément pas un. C’était un mec.