Extraits

-Putain,Tess, j'étais même allé chercher ce cupcake pour toi. Tu crois vraiment que j'aurai baisé cette fille en sachant que tu étais à la soirée?

-Tu ne savais pas que j'étais là.

-Si, répondit-il du tac au tac.

Ok. si il le disait. Je haussai des épaules.

-Merde Tess. Tu le pense vraiment? (il jura.) Tu pense ça?

-Tu m'as embrassée, puis tu l'as regretté. Tu m'as dit des choses dont tu ne te souvient pas quand tu étais bourré? alors...

Jase écrasa la pédale de freins et on s'arrêta en plein milieu de la route plongéé dans le noir. Les yeux écarquilés,je me tournai vers lui.

-Qu'est ce que tu..

-I ne s'est rien passé entre Steph et moi depuis des mois,Tess. Rien. Et tu sais quoi? Je ne l'ai jamais embrassée.

Je clignai des yeux.

-Quoi?

-Jamais. Pour tout te dire,ça fais des années que je n'ai pas embrassé une fille, alors ne me dis pas que tu sais ce qui s'est passé. Parce que tu ne sais rien du tout.

-Mais tu m'as embrassée.

-Oui je t'ai embrassée et..

-Comment pourrais-je te croire?

...

Jase jura, puis soudain,il passa sa main derrière ma tête.(...) Alors il m'embrassa....

M. Winstead observa son fils.

- Je s'rai derrière, si vous avez besoin de moi.

- Ça ira, Papa, répondit Jase en se retournant.

- Je disais pas ça pour toi. (Il m'adresse un regard malicieux.) Si ce type se montre irrespectueux avec toi, hésite pas à me le dire. Je m'occuperais de son cas.

- Bon Dieu, Papa, grommela Jase en se passant une main sur la mâchoire. C'est une amie.

- Oui, oui. (Son père recula et ramassa son sceau.) Si tu es ami avec une jolie fille comme ça, c'est que t'as pas tout compris, fiston.

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- Qu'est-ce que fait Ollie, maintenant ?

- Il est entré en école de médecine.

J'écarquillai les yeux.

- Sérieux ? Mince. Je ne pensais pas qu'il... (Euh, comment dire les choses gentiment ?) Je croyais qu'il avait détruit ses neurones en fumant.

Avery gloussa.

- Moi aussi.

Le thé glacé allait me tuer. C’était certain.

Pas à cause de la quantité de sucre qu’il contenait, suffisante pour faire tomber quelqu’un dans un coma diabétique à la première gorgée. Pas non plus à cause du carambolage que mon frère avait manqué provoquer en faisant soudain demi-tour, tout ça pour un SMS qui ne comprenait que deux petits mots…

Thé. Glacé.

Non. Cet ordre allait me forcer à me retrouver face à face avec Jase Winstead, la personnification de tous les fantasmes de jeune fille en fleur, et c’était peu dire, que j’aie jamais eus. C’était la première fois que je le revoyais en dehors de la fac.

Et devant mon frère.

Sainte Marie, mère de tous les bébés du monde entier… Je n’allais pas savoir où me mettre.

- Je suis désolée pour tout c que tu as traversé. Je... je t'aime toujours et j'espère qu'un jour tu pourras réellement passer à autre chose, parce que tu le mérites, Jase Winstead.

- Et je compte passer le reste de ma vie à me faire pardonner parce que je suis amoureux de toi, Tess. Je t'aime comme je n'ai jamais aimé. (Ses yeux étincelaient de désir et d'amour.) Je t'en prie, Tess, laisse-moi te le prouver. S'il te plait.

Il tourna doucement la tête, déposa ses lèvres brûlantes contre mon cou et murmura les mots les plus puissants qui aient jamais existé :

- Je t'aime.

Trois ans que j'avais le béguin pour lui, un an depuis que nos lèvres s'étaient rencontrées, et voilà que Jase m'embrassait enfin !

On en parlera plus tard, OK? Pour l'instant, laisse moi raccompagner ton joli petit cul, pas bourré mais un peu gai jusqu'à ta chambre.

« Je fis au revoir de la main à Calla en montant dans la Jeep. Quand Jase alluma le contact, la radio dédiée à Elvis Presley retentit aussitôt. Beurk. Profitant du fait qu’il soit occupé à reculer, je me penchai en avant pour changer de station.

Jase s’arrêta. Il s’arrêta littéralement en plein milieu du parking.

— Qu’est-ce que tu viens de faire ?

— Quoi ? demandai-je en toute innocence.

Des voitures commençaient à s’aligner derrière nous. La Jeep bloquait le passage. Mais vu l’expression de son visage, il n’en avait rien à foutre.

— Tu as zappé le King pour… (Il jeta un coup d’œil vers la radio en grimaçant.) Godsmack ?

— Hé ! Tu n’as pas intérêt à dire du mal de Godsmack !

— Je n’ai rien contre eux. (On klaxonna. Il l’ignora.) Tant que ça n’affecte pas Elvis.

— Je ne peux pas écouter Elvis.

Bouche bée, il haussa les sourcils.

— On ne peut plus être amis, c’est terminé.

Je gloussai.

Jase plissa les yeux avant de redémarrer enfin la voiture. Dieu merci.

— Tu as de la chance d’être mignonne, sinon je t’aurais jetée dehors. »