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Encore une fois cette année, la vieille louve que la mort semblait avoir oubliée grimpa péniblement jusqu’au sommet de la montagne, où se trouvait un petit lac. Le plan d’eau entouré de hautes herbes trônait paisiblement au centre d’une éclaircie tout à fait discrète et quasi inaccessible aux humains. À part Maïcha, seules les dactyles, de puissantes chamanes qui vouaient un culte à Börte Tchinö, aussi appelée « le Loup bleu » et réputée pour être l’âme céleste des canidés, connaissaient le chemin pour s’y rendre. En cette magnifique soirée sans nuages, les étoiles se reflétaient si bien dans l’eau immobile qu’on aurait dit que toute la voûte céleste était contenue dans le minuscule bassin.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:17:22+02:00

- On m’a dit que tu n’avais pas de nom… qu’on t’appelait simplement "La Bête"! Ha ha! La Bête… Bref, désormais tu porteras le nom de Varka. C’est le diminutif du mot "varkana" qui signifie, dans la langue des Anatoliens, "loup". Un jour, peut-être gagneras-tu le privilège de te faire appeler "le grand varkana", mais, pour l’instant, tu es louveteau: le petit Varka!

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:15:40+02:00

Dans sa course effrénée, chacune des pattes du loup labourait la terre avec force. Il pouvait enfin distinguer, devant, la petite queue blanche et frémissante de sa proie. Affamé et obsédé par le désir de faire de cette proie son repas, le loup émit un hurlement de rage et poussa une pointe de vitesse, distançant davantage les autres membres de la meute. Il fixait les pattes arrière du cerf. S’il pouvait s’approcher suffisamment de lui pour en saisir une, la victoire serait presque assurée. S’il y parvenait, le cervidé s’écroulerait, permettant à la meute de l’immobiliser pour le dévorer vivant. Mais la proie était encore inatteignable et continuait de se faufiler avec une prodigieuse aisance entre les arbres. On aurait dit qu’elle avait des ailes, qu’elle volait, défiant la gravité d’un bond à l’autre comme par magie, quand soudainement… une crevasse vint lui barrer la route. Le loup serra les mâchoires; la poursuite s’achevait enfin.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:15:08+02:00

Comment une créature aussi libre qu’un loup pouvait-elle s’abaisser à servir de tels maîtres et à se soumettre à leurs règles? Un loup est libre et ne peut se conformer qu’à une seule et unique loi, celle du plus fort. Depuis l’aube des temps, il en était ainsi, et cela ne cesserait qu’avec la fin du monde.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:14:21+02:00

Les oreilles rabattues et de l’écume plein la gueule, le loup courait à travers l’épaisse forêt de pins. Sous le couvert des arbres géants, l’animal bondissait, toutes griffes dehors, vers sa proie. L’odorat en alerte, il détectait de plus en plus précisément, à chacun de ses bonds en avant, l’exhalaison du cerf. Alors qu’il sentait cette odeur de poils, de sueur et de peur, il goûtait à l’avance le sang chaud de sa victime. Avec ses frères qui le suivaient de près, il pourrait bientôt se repaître de la viande et des viscères, mais également des yeux et, surtout, de la moelle bien grasse de leur victime. À chaque mètre parcouru, leur festin devenait de plus en plus réel.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:13:45+02:00

Afin d’exprimer sa reconnaissance à l’esprit du loup qui lui permettait chaque saison de se métamorphoser en femme, elle hurla pendant un long moment. Puis elle replongea dans l’eau et s’immergea complètement. La magie opéra, et Maïcha recouvra son corps d’animal.

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:13:08+02:00

La vieille dame ne connaissait pas le nom des astres, des galaxies et des constellations qui brillaient au-dessus d’elle. Le firmament, à ses yeux, était simplement rempli de petits points lumineux formant parfois d’étranges dessins. Il y avait des images familières, un arbre par exemple ou le contour d’une montagne. Il lui arrivait d’y voir des animaux, un cerf ou un sanglier. Mais, inévitablement, elle y distinguait les immenses yeux d’un loup qui semblaient l’observer avec bonté. Il y avait dans ce regard la tendresse infinie d’une mère et la force tranquille d’un grand chef de meute. On aurait dit que le titan céleste se réjouissait de voir la louve découvrir le monde sous une forme humaine. Et quel bonheur pour celle-ci que de pouvoir contempler le ciel à travers des yeux humains! Que de couleurs, de nuances et de précision! Les hommes avaient une chance extraordinaire.

Leurs pupilles, inefficaces dans le noir, avaient par contre la formidable faculté d’embellir le monde le jour, de rendre fabuleux le moindre chatoiement, le plus insignifiant détail ou le plus faible éclat de lumière. Même chose pour les oreilles. D’aucune utilité pour entendre au loin, elles avaient la très agréable particularité d’envelopper les sons et de rendre les ambiances plus douces. Et que dire de la perception de la plus minuscule variation de température sur sa peau et du plaisir de pouvoir toucher la nature autour de soi ! Quel plaisir de sentir entre ses doigts chacune des imperfections d’une brindille! Malgré tout le plaisir que lui procurait le corps humain, la louve n’aurait cependant jamais voulu abandonner définitivement son aspect original. Bien que séduisante à première vue, la vie des humains semblait mal adaptée à la nature. L’homme devait avoir sans cesse recours à des outils pour assurer sa survie. Il ne pouvait chasser sans armes, devait se vêtir afin de se protéger du froid et vivait constamment dans la crainte des bêtes sauvages. Assez rebutant pour un loup…

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Extrait ajouté par Lyanaa 2018-05-25T12:10:33+02:00

Alors que la lune était bien ronde dans le ciel et que les étoiles scintillaient comme des diamants, la vieille louve quitta le confort de sa tanière et se mit à marcher lentement en direction de la montagne. La meute au grand complet, une vingtaine de loups en tout, la regarda partir sans essayer de la retenir. Après tout, elle était l’arrière-grand-mère de plusieurs d’entre eux, et sa sagesse était si grande que nul n’aurait osé, ni même pensé, l’avertir des dangers qu’elle courait en quittant la meute. Elle connaissait le territoire par coeur et, même aveugle, elle aurait pu chasser sans jamais se heurter à un arbre. Le chef, la queue bien haute et le torse bombé, s’inclina légèrement pour la saluer, ce à quoi elle répondit d’un hochement de tête. À chaque début de saison, la vénérable Maïcha, ainsi baptisée par les humains, gravissait la montagne afin d’aller prendre un bain à sa fontaine de jouvence.

Encore une fois cette année, la vieille louve que la mort semblait avoir oubliée grimpa péniblement jusqu’au sommet de la montagne, où se trouvait un petit lac. Le plan d’eau entouré de hautes herbes trônait paisiblement au centre d’une éclaircie tout à fait discrète et quasi inaccessible aux humains. À part Maïcha, seules les dactyles, de puissantes chamanes qui vouaient un culte à Börte Tchinö, aussi appelée "le Loup Bleu" et réputée pour être l’âme céleste des canidés, connaissaient le chemin pour s’y rendre. En cette magnifique soirée sans nuages, les étoiles se reflétaient si bien dans l’eau immobile qu’on aurait dit que toute la voûte céleste était contenue dans le minuscule bassin.

Comme elle en avait l’habitude chaque fois qu’elle atteignait cet endroit, la vieille Maïcha commença par se désaltérer avant de s’allonger quelques instants dans les roseaux pour récupérer. Une fois remise de son escalade, elle se leva et, impassible, s’avança dans l’eau et se mit tout doucement à nager en direction de l’autre rive. Comme si elle était plongée dans l’infini du cosmos, la louve se laissa porter par l’onde, entre le ciel et la terre, parmi les étoiles et leurs reflets ondoyants et, sous la lumière bienveillante de la lune, elle sentit le poids des années l’abandonner. Comme cela se produisait à chacune de ses baignades dans le lac de la montagne, ses douleurs rhumatismales aux pattes se dissipèrent, puis elle poussa un long soupir de soulagement avant de disparaître entièrement de la surface de l’eau. Quoique brève, son immersion lui sembla durer une éternité au cours de laquelle se désagrégèrent d’abord ses griffes et ses dents, puis son pelage et, enfin, ses grandes oreilles velues.

Sans plus de douleur, son squelette entier se rompit en mille endroits pour reconstituer graduellement une charpente longiligne. Les coussinets plantaires de ses deux pattes antérieures devinrent des doigts à la base desquels se formèrent des mains, pendant que les extrémités de ses pattes postérieures prenaient la forme d’orteils et de pieds. Sa longue queue se dessécha jusqu’à ce qu’elle ait l’aspect d’une branche morte, puis se détacha de son bassin avant de couler lentement au fond du lac. Sans souffrance toujours, son museau devint un nez et sa bouche rétrécit. Tandis que Maïcha cherchait à remonter à la surface pour respirer, son crâne s’arrondit. Sa métamorphose fut alors complète. Comme à chaque saison, la mutation s’était opérée, et c’est une vieille dame aux longs cheveux gris qui, dans un énergique coup de brasse, émergea nue de l’eau.

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La Bête est un esclave qui à été capturé sur les terres Thraces et vendu à l'age de 5 ans au Mésopotamien : un homme plutôt dur. Mais bientôt un grand changement bouleverse sa vie , il est convaincu de voir celle qui lui est destiné dans les pierres de Lunes ; La Princesse Electra de Byzance .Il part donc dans un odyssée pour la retrouver.Les loups-garous feront tout pour le tuer...

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