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Extrait

Extrait ajouté par MimiSouris14092013 2019-04-22T12:16:17+02:00

Quand Manitou avait décidé qu’il ne quitterait pas Effrefa sans lui, il avait obéi uniquement au sentiment de pitié qu’il éprouvait envers une victime impuissante du cruel Stachys. Or il s’avéra que Naravar, une fois soustrait aux humiliations et aux mauvais traitements, était d’une trempe peu commune. Son histoire était assez singulière. Sa mère n’était pas effrefienne de naissance. Elle avait été faite prisonnière lorsque Stachys avait attaqué la garenne du bois de Nutley. Elle avait eu pour unique compagnon un capitaine d’Effrefa, qui avait été tué lors d’une Grande Ronde. Fier de son père, Naravar avait résolu dès son jeune âge d’entrer à la Hourda. En même temps, bien que cela puisse paraître paradoxal, il avait hérité de sa mère une certaine rancune contre Effrefa, et le sentiment que les lapins de cette garenne ne devaient pas recevoir de lui plus qu’il n’avait envie de leur donner. Le capitaine Mauve, dans la Marque de qui il avait été placé à l’essai, avait apprécié son courage et son endurance, mais n’avait pas manqué de remarquer son indifférence hautaine. Quand la Marque Arrière-Gauche eut besoin d’un jeune officier pour seconder le capitaine Cerfeuil, on préféra Herbe-Bénie à Naravar. Celui-ci, qui connaissait sa valeur, fut convaincu que le sang de sa mère avait prévenu le Conseil contre lui. Encore sous l’empire de l’amertume, il avait rencontré Gaïlenflouss et s’était fait secrètement l’ami et le conseiller des mécontentes de la Marque. Tout d’abord, il les avait persuadées d’aller solliciter du Conseil l’autorisation de quitter Effrefa. En cas de succès, elles devaient demander que Naravar les accompagne. La délégation n’ayant rien pu obtenir, Naravar songea à s’évader. Il avait eu l’intention d’emmener les hases avec lui, mais il s’était trouvé dans la même situation que Manitou : son sang-froid, ébranlé par les dangers et les incertitudes de la conspiration, avait fini par l’abandonner. Il s’était élancé tout seul à la première occasion, et Lychnis l’avait intercepté. Le châtiment infligé par le Conseil avait détruit sa vivacité naturelle, et il était devenu la misérable loque dont le spectacle avait tant ému Manitou. Et puis le message que celui-ci lui avait murmuré à l’oreille dans la fosse à raka avait rallumé en lui une étincelle de cette vitalité que d’autres, à sa place, n’auraient jamais retrouvée : il n’avait pas hésité à risquer une nouvelle fois le tout pour le tout. Désormais libre de sa personne parmi ces étrangers insouciants, lui, l’Effrefien rompu à tous les exercices de plein air, résolut de mettre ses talents au service de ses compagnons en ces moments d’épreuve. Il faisait tout ce qu’on lui disait, mais il n’hésitait pas à donner aussi des avis, surtout quand il s’agissait de reconnaître le terrain et de déceler le danger.

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