Extraits

- Bébé, tout le monde a envie de voir mes sous-vêtements. Je me fais payer mille dollars par photo.

- Bébé ?

- Quoi ? Ça ne te plaît pas ? (...)

- Et t'es branché nourrissons ?

- Quoi ? Non. Bon alors, si on disait... ma vieille ?

- C'est ça. Et moi je vais t'appeler... couille molle.

— Il y a trop de bruit, ici.

— Alors tais-toi, lance Oakley avec un regard noir.

Je regagne le canapé et m'allonge, la prends entre mes bras, baisse la tête pour pouvoir lui effleurer les lévres. Tout le monde pense que je suis en train de l'embrasser, mais non. Je fais quelque chose de beaucoup plus important.

-Tu es l'unique personne de ma vie qui ne veuille que moi, rien que moi, et c'est aussi terrifiant que fabuleux. Ne me quitte jamais. Je t'aime.

-Waouah, d'accord! répond-elle, le souffle un peu court. Quelles magnifiques paroles!

Elle m'embrasse doucement avant d'ajouter:

-Tu es à moi, Oakley Ford.

– Pourquoi ?

– Bon sang, Vaughn ! C’est votre mot préféré, « pourquoi » ? Méfiez-vous, jeune fille, ou je vais chaque fois vous répondre : « parce que ».

J'ai décrochée à ce moment là !

- Tu me voulais moi ? Tu me cherchais.... Parce que tu me voulais ? Qu'est-ce que ça veut dire ?

- Rien. Ça ne veut rien dire, d'accord ?

- Arrête ! Tu sais aussi bien que moi que c'est faux ! Ça veut dire quelque chose. Tu étais bouleversée et tu me cherchais. Parce que c'est moi que tu veux, Vaughn, admets-le.

— [...] Tu parles de la star de pop Oakley Ford ? Oakley Ford, le type avec tant de noms de filles tatoués sur le corps que ça le fait ressembler à un annuaire téléphonique de mannequins Victoria's Secret ?

J'ai dit oui.

Parce 1) Ca fait beaucoup d'argent. 2) Ca faite beaucoup d'argent.

Tu es l'unique personne de ma vie qui ne veuille que moi, rien que moi, et c'est aussi terrifiant que fabuleux. Ne me quitte jamais. Je t'aime.

Il est effroyablement égocentrique. Est-ce que j'aime ces fesses ? Rien à voir.

Elle revient au bout de quelques minutes en marmonnant :

– Il est toujours aussi pénible ?

– Ty ? dis-je en riant. Oui. Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il a dit ?

– Qu’il dormirait très bien sans oreiller, lâche-t-elle, horrifiée. Qui peut se passer d’oreiller ? Je lui en ai donné un quand même. Et une couverture, et j’ai posé des draps sur le canapé. J’espère que ça lui ira comme ça. J’ai proposé de laisser une lumière au cas où il voudrait se lever en pleine nuit, et ça l’a fait rigoler.

Je ris moi aussi, l’idée que Ty pourrait avoir besoin d’une veilleuse a quelque chose de tordant.