Something Dark and Holy, Tome 1 : Wicked Saints

Chronique de Diana : https://followthereader2016.wordpress.com/2020/05/27/something-dark-and-holy-1-wicked-saints-emily-a-duncan/

Ce premier tome a un potentiel de folie car l’univers que l’auteure nous propose est juste génial. C’est sombre, parfois oppressant et les personnages sont vraiment à découvrir pour la plupart. Pourtant à la fin de cette lecture, j’ai une impression de manque, que les choses ne sont pas assez développées ou exploitées pour un tome d’introduction.

C’est un monde divisait entre ceux qui croient aux Dieux et leurs pouvoirs et ceux qui ont décidé qu’ils n’étaient pas les seuls à avoir le droit à ce pouvoir et les ont banni, en gros accéder au même niveau par un moyen différent. C’est ainsi que nous découvrons Nadya, qui semble l’élue des Dieux, elle peut communiquer avec eux et accéder à leurs capacités. Elle se retrouve catapultée au cœur du conflit lorsque le monastère où elle vit est attaqué par le Prince Serefin et son armée. C’est un des personnages qui est très intéressant en comparaison avec Nadya, qui semble tout avoir sans vraiment trop forcer. C’est par moment un point difficile à appréhender quand tous les autres luttent et qu’un autre semble tout avoir sans s’en rendre compte. J’espère qu’on verra Nadya plus en difficulté par la suite car dans le cas contraire elle sera trop lisse et sans nuance. Mais revenons à Serefin, il est juste, intelligent et c’est un fin stratège, je pense que l’auteure nous le montrera ensuite avec encore plus d’importance.

Mais il y a surtout Malachiasz, l’anti héros dans toute sa splendeur, il est sombre, mauvais, torturé et pourtant impossible de ne pas s’attacher à lui, de ne pas le comprendre. C’est celui qui m’a le plus captivée pendant ma lecture et j’avoue que j’attends qu’il soit tout aussi intéressant dans la suite.

La construction est assez particulière, certaines choses arrivent très vite et d’autres comme la partie concernant le Roi, viennent lentement voire même trop doucement. Elles auraient du nous être dévoilées plus tôt. L’ensemble rend le roman assez lent alors que l’univers pourrait avoir un tempo beaucoup plus enlevé.

Même si ce n’est pas un coup de cœur, je lirai la suite sans problème, j’ose espérer que l’auteure va me surprendre et monter de niveau. C’est très sympa à lire si ce n’est que le lecteur n’a aucun lexique concernant les termes slaves et donc on ne comprend rien si l’on a pas des bases (autant vous dire que ces parties là restent un mystère).

Concernant la lecture en anglais, c’est très clairement un roman qui m’a demandé plus de temps, par les termes et les descriptions qui sont pourtant importantes et nécessaires. C’est une lecture que j’ai apprécié mais qui pourrait freiner par certains aspects d’autres lecteurs.

Dans l'ensemble, j'ai vraiment bien aimé ce livre. Cependant, j'y ai quand même trouvé quelques bémols...

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'univers créé par l'autrice. Je n'ai encore jamais lu de livre de fantasy se rapprochant un minimum de ce livre. Les différents liens que les personnages peuvent créer avec les dieux est fascinant, tout comme les différents moyens pour y parvenir.

Les personnages sont tous très intéressant, mais j'ai trouvé notre héroïne trop naïve. Mes favoris sont sans doute Serefin et Malachiasz, les deux "méchants" de l'histoire.

L'écriture de l'autrice n'est pas assez développée à mon goût. Tout va très vite, et à certains moments du livre on ne comprend pas vraiment ce qui se passe, c'est très flou et l'autrice ne nous explique que très peu de choses j'ai trouvé...

Mais il reste un très bon roman de fantasy YA tout de même, et je vais vite me procurer la suite !

Je suis absolument tombée sous le charme de ce livre!

On est plongé dans une ambiance sombre et mystérieuse vraiment très intriguant. Ce livre a joué avec toutes mes émotions et j’ai adoré!

Nadya a un pouvoir très particulier, elle peut communiquer avec les dieux. Au fil de l’histoire de son pays, plusieurs gens comme elle ont existé, mais on malheureusement été tués par leur pays voisin. Cachée dans un monastère du Kalyazin, Nadya vivait heureuse et à l’écoute de ses dieux jusqu’au jour où le monastère fut attaqué par les tranavian, leurs rivaux hérétiques utilisant la magie du sang.

J’ai vraiment aimé tout les personnages, chacun très distinct, avec une personnalité très forte et leurs propres ambitions personnelles.

On les voit changer tout au long du roman, pour le mieux et pour le pire.

Spoiler(cliquez pour révéler) Que dire de Malachiasz! Il m’a brisé le cœur pas une, mais deux fois! Et ça a fait tout aussi mal chaque fois! C’est franchement l’un des personnages les plus complexes et intéressant que j’ai vu depuis un certain temps et j’ai très hâte de voir ce qu’ il va advenir de lui

L’auteure à vraiment réussi à nous envelopper dans son univers. J’ai aimé le contraste de la magie du sang et de la magie des dieux de Nadya. Et que dire des Vultures! Encore plus sombre et plus effrayants, j’ai hâte d’en apprendre plus à leur sujet

Wicked Saints à totalement été un coup de cœur pour moi et c’est un livre qui mérite d’être découvert!

J'ai vraiment l'impression d'être passée à côté de ce livre.. j'avais vu tellement de bons avis que ma déception n'en a été que plus grande.

[Lu en VO]

Alors. C'était bien nul.

Je commence à être persuadée que les auteurs de YA ont un réel problème avec le mot "monstre" ; ils l'utilisent bien trop souvent pour décrire leurs personnages (souvent masculins) sans vraiment expliciter derrière pourquoi ces pauvres gars se font traiter de cette manière. Mais ça fait "mystérieux", tu vois. Ça fait "bad boy", un mec qui n'a pas eu une vie facile et a sombré tellement loin que, coïncidence, seule l'héroïne peut le ramener à la surface. Yes. Parce qu'honnêtement, Malachiasz se prend des "monstre" dans la gueule tout le long du roman mais en quoi est-ce qu'il est pire que les autres ? Je cherche encore.

Ensuite. Nadya. Damn, girl, il t'a fallu moins de deux semaines pour oublier la totalité de ce que les moines et tes propres dieux (à qui tu parles tous les jours comme à des potes !) t'ont fourré dans le crâne toute ta vie, ce qui déjà est une violation totale de la manière dont la psychologie humaine fonctionne (désolée, on n'oublie pas toute une vie de lavage de cerveau parce qu'un joli garçon questionne deux-trois fois nos croyances), mais EN PLUS tu ne vois vraiment aucun souci à faire ami-ami avec tes pires ennemis, y compris celui qui est venu brûler le lieu où t'as grandi et tuer ou réduire en esclavage tous tes proches !

Question crédibilité, toujours concernant Nadya : on en parle, du fait qu'elle représente l'espoir de son pays tout entier et qu'elle n'a pourtant comme seule protection qu'une bande de moines vite vaincus et comme plan de secours, qu'une vague idée d'où se trouve la ville militarisée la plus proche ? Elle ne devrait pas, au hasard, avoir une protection royale, ou quelque chose du genre ? Nooooon, tout va bien, laissons l'unique incarnation d'une possible victoire sur les méchants polonais (pardon, tranavians) grandir quasiment seule au cœur d'une vallée perdue.

Serefin, lui, je l'aime bien. Il fait ce qu'on lui dit, évite la politique comme la peste, passe son temps à traîner avec ses deux seuls amis, se fout totalement du reste et boit trop. Il n'en faut pas plus pour faire un bon personnage, parfois.

Bref, une histoire bien trop simpliste, qui se concentre malheureusement davantage sur la romance que sur la psychologie des personnages ou ne serait-ce qu'un semblant de CRÉDIBILITÉ.