Widjigo

Ce roman crée une atmosphère incroyablement angoissante. L'écrivaine excelle dans la maîtrise de cette ambiance, que ce soit lors d'un huis clos ou lorsque les personnages évoluent dans une contrée inconnue et mystérieuse. De plus, les personnages sont solidement développés, ce qui renforce l'atmosphère oppressante et le suspense.

Un roman dont on ressent l'horreur qui s'installe au fil des pages.

J'ai aimé certains personnages - Marie et Veneur - mais j'aurais apprécié avoir l'explication du pourquoi de tout ce voyage.

Elle est abordée, mais pas suffisamment tissée et travaillée.

Spoiler(cliquez pour révéler)Le retournement de situation, au final, m'a vraiment étonnée, je ne m'y attendais pas alors que c'est assez logique...

Une bonne lecture, qui manque peut-être de poignant à mon sens...

Spoiler(cliquez pour révéler)Un meilleur aperçu du monstre que portent Veneur et Gabriel aurait été génial !

Une histoire qui suinte bon l'iode et le massacre cannibale. Une intrigue de roman noir mélangé à de l'horreur sous tension. La cadre de l'île et des personnages rongés par la culpabilité n'est pas sans rappeler l'intrigue de Ils étaient dix. La cadre historique ainsi que le saupoudrage de fantastique ajoute une plus-value non négligeable. Bref un petit coup de coeur pour ma part.

Une jolie découverte. On ressent complètement l’ambiance et les milieux dans lesquels les personnages évoluent.

Au début, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire jusqu'à ce que le bateau arrive sur l'île et là l'histoire devient incroyable, flippante, stressante et mystérieuse. Je l'ai lu d'une traite, en 1 jour et j'ai vraiment beaucoup aimé la plume de l'auteure et le côté sombre de l'histoire. On suit un groupe de naufragés sur l'île de Terre-neuve au Canada, en 1754, qui essaye de survivre malgré les choses étranges qui se déroulent dès les premières nuits. C'est flippant, je n'ai aperçu le côté fantastique du roman qu'à la moitié du roman ou les histoires mystiques des personnages sont exposées. Après, c'est à l'époque et tout était de la sorcellerie donc je me suis dit que peut-être les naufragés étaient juste devenus fous. Mais non, la suite m'a beaucoup étonné et d'apprendre ce qu'était un Widjigo à partir de la moitié du roman, mais donné des frissons. Je ne veux pas spoiler, donc je n'en dirais pas plus, mais l'histoire est passionnante et prenante, la fin m'a beaucoup choqué, je m'attendais pas à ce dénouement.

Je ne me suis pas attachée aux personnages et je pense que pour une histoire de ce genre, c'est normal, car je ne savais pas qui était le ou les meurtriers. J'ai eu des doutes sur de nombreux personnages, et même le personnage principal. Ils paraissent tous louches. Celle qui m'a touché le plus et fait de la peine, c'est l'histoire de Penny. Elle a eu une vie difficile et on s'en rend compte jusqu'à la fin. Justinien a un passé qu'il cache et que l'on apprend qu'a la fin du roman. Son histoire et son passé est assez étonnant, mais ne m'a pas férocement touché. J'ai apprécié Veneur et son intelligence ainsi que Gabriel, son passé et sa terreur.

Bref, c'est un très bon roman avec une fin surprenante, qui me donne envie de découvrir davantage de roman de l'auteure.

Le premier roman que je lis de l'autrice , la couverture m'a tout de suite attiré et le résumé m'a donné envie de le découvrir. C'est avec un grand plaisir que je remercie les éditions albin Michel imaginaire de me l'avoir envoyée.

J'ai eu un peu de mal avec le début que j'ai trouvé un peu lent mais dès qu'ils sont sur l'île.

J'ai été happée par l'intrigue haletante, mystérieuse, glaçante, frissonnante, angoissante et horrifique à la fois. Une sorte de huit clos qui nous immerge lentement sur une île, une forêt abritant un secret, une légende dont horreur, frissonnant, sombre puzzle qui se forme petit à petit sous nos yeux.

On est sur une sensation d'étau qui se resserre tout du long.

Les personnages sont énigmatique, intriguant et on sens bien qu'on ne sait pas tout sur eux. Et la fin nous apprend tellement de choses sur eux.

Car le monstre n'est jamais celui que l'on pense...

Avec ce thriller fantastique Estelle Faye ma engloutir par l'atmosphère intense qu'elle a su créer, complètement happé part ce suspense angoissant.

Une fin dont, je ne m'attendais pas du tout au dénouement qui m'a beaucoup surprise.

Bref, je ne m'attendais pas à une lecture aussi intense. Ce fût une excellente Découverte et je remercie l'autrice pour ça plume incisif et marquante. Un livre que je vais avoir du mal a oublié .

Je vous le conseil , ça change de tout ce qu'on peut lire habituellement et ça fait du bien.

Élégant et dépaysant, Widjigo prend le pari de nous faire voyager en Nouvelle-France, à travers des paysages hostiles et une époque au combien parfaitement retranscrites. Le tout servi par une horreur, une tension psychologique, bien aidé par les nombreuses légendes locales de Terre-Neuve.

Widjigo, c’est un avant tout un voyage, parfois lent, inégal, mais surtout poisseux, dont on ne ressort pas indemne.

Si j’ai mis quelques chapitres à entrer dans l’histoire, j’ai ensuite été conquise par cette ambiance sombre et pesante. C’est un livre assez spécial auquel il faut adhérer, au style mais aussi au genre, il faut accepter l’idée qu’il s’agit de fantastique et si c’est le cas on embarque et on se régale !

Un début un peu difficile à assimiler puis on s’y fait, on s’y habitue, on rentre dans l'histoire. L’histoire se passe sur une île isolée, cela m’a fait penser un peu à 10 petits-nègres d’Agatha Christie joli clin d’œil.

Il y a des morts qui s’enchaînent sans qu’on ne ressente rien sans qu’on ne s'y attarde, on passe vite dessus aucun attachement au personnage tout du long cela est un peu dommage car ça gâche un peu la lecture

Une fin très rapide qui ne dévoile tout d’un coup comme si on devait tout engloutirent en même temps ce qui a rendu cette fin un peu lourde à digérer

En résumé une bonne idée de roman, mais qui m'a laissé de marbre sans émotion dommage, car cela était très prometteur.

Basse-Bretagne, 1793 : Jean Verdier et sa troupe viennent arrêter Justinien de Salers, vieux marquis défiguré et retranché dans son fort au bord de la mer. Mais Justinien lui demande d’accepter d’entendre son histoire. Et durant toute la nuit, Justinien lui racontera ce qui a bouleversé sa vie.

Terre-Neuve, 1754 : Justinien, renié et exilé par son père, écume les tavernes de l’Acadie devenue anglaise et s’abrutit dans l’alcool, quand un négociant lui propose de rejoindre une équipe qui recherchera la cause de la disparition d’une expédition menée par un cartographe.

Justinien accompagne Marie, la métisse algonquine en qui il reconnaît la mystérieuse Camarde qui le surveillait, Clément, un botaniste qui a fait partie d’une précédente expédition, et Gabriel, le seul rescapé de ladite expédition disparue. Mais le bateau sur lequel ils avaient embarqué échoue loin de leur destination, du côté opposé de l’île. Les quelques rescapés — notre équipe et d’autres survivants — se retrouvent isolés, dans un environnement hostile, froid, gris et humide. Au matin, un cadavre dans un état effroyable est découvert. Alors que commence un long périple pour rejoindre la partie habitée de l’île, dans une nature inhospitalière en hiver, d’autres voyageurs meurent dans des conditions atroces.

Tout le monde se méfie de son voisin, la marche harassante épuise des voyageurs ; et rapidement, plane le mythe du Widjigo, ce monstre qui naîtrait de la faim, de la solitude, et qui dévorerait les âmes. L’ambiance horrifique de ce roman fantastique est servie par la plume littéraire et évocatrice de l’auteure, qui décrit un univers rugueux, sombre et inquiétant. On sent le sel, les marées, la boue, l’humidité ; on marche avec les personnages dans un monde isolé où la fin de l’hiver teinte l’environnement de gris obscur, gris-blanc, ou gris cendre. L’auteure joue avec le lecteur qui parfois ne sait pas où est la frontière entre la réalité et les visions du narrateur, alors qu’il se demande quel est le meurtrier.

La mort rôde, alors que les vieilles légendes surgissent à travers les hallucinations des voyageurs affamés. La nature humaine est disséquée dans son ambiguïté, les monstres ne sont pas ceux qu’on croit, et le cadre historique sert un récit fascinant pour un périple sur une île où des entités plus anciennes que les hommes resteraient tapies dans l’ombre de la forêt.

En ce qui me concerne, une très belle découverte.