Ajouter un extrait
Liste des extraits
« Tu es tombé sur moi.
Tu es tombé amoureux.
Tu es tombé tout court. »
Afficher en entier« Je glissai le long du mur et atterris au sol comme si je n’allais plus jamais réussir à me relever. J’eus seulement la force de tirer Vicky à moi. Il s’assit entre mes jambes et je le serrai à lui briser les côtes, nichant mon visage dans son cou, me perdant dans son odeur.
— Ne me laisse pas, Vicky, haletai-je. Ne m’abandonne pas, toi aussi.
J’ai tellement besoin de toi.
Aide-moi.
— Je suis là, mon ange.
Mon ange.
Quand il le répétait, ça devenait comme une litanie. Une berceuse.
— Je t’aime tellement fort, Vicky, soufflai-je. Tellement fort.
Cet amour, il devenait mon point d’ancrage.
Un phare en pleine mer.
Sans lui, j’allais m’échouer. Je serais foutu ! »
Afficher en entier« — Tu n’as pas à me remercier.
Il rit un peu tristement.
— Ça me plaît de pouvoir le faire, souffla-t-il en se tournant vers la fenêtre. Ça me plaît de pouvoir t’appeler et de savoir que tu vas venir. Ça me plaît que tu t’inquiètes, même si tu le fais en criant. Ça me plaît que tu sois là pour moi. »
Afficher en entier« Que cachaient ses couleurs, sa finesse et cette masculinité divergente ? Cette virilité différente… mais pas moins homme, non. Juste de façon singulière, comme le sont ceux qui savent aimer autrement. »
Afficher en entier« Que je sois dans une chambre de trois mètres carrés ou perdu dans le désert saharien, je ne me sentirais libre nulle part. Mes barrières, je les portais en moi. »
Afficher en entier« J’avais grandi dans un univers où les lumières étaient belles uniquement parce qu’on ignorait ce qu’elles cachaient. »
Afficher en entierMa chute fut interminable tant son lit était bas. Presque au ras du sol. Je ne vis rien d'autre parce que dès que mon nez entra en contact avec un oreiller empli de son odeur, je vacillai au bord de l'abîme.
Afficher en entierSous la table, nos genoux s'étaient rapprochés et restaient appuyés l'un contre l'autre. Nos yeux se cherchaient. Une seconde, deux peut-être. Une troisième et l'aveu serait complet. Mais nous détournâmes nos visages au tout dernier instant.
Afficher en entier-S'il te plaît, Gabriel...
Une de ses mains trouva la mienne. Il la leva jusqu'à ses lèvres, l'embrassa avant de poser sa joue contre ma paume.
Il était si beau.
- Regarde-toi, murmura-t-il d'une voix chevrotante. Je ne supporte pas de te voir si blessé. S'il te plaît arrête. Ce n'est pas vraiment se battre, ça, Gabriel. Ce n'est que de la violence, de la brutalité. C'est abandonner et tout foutre en l'air pour un peu de sang et un peu de douleur. Tu vaux tellement mieux que ça. Si tu ne le vois pas, je te jure que je te le montrerai. Mais s'il te plaît, laisse tomber ces combats.
Ma gorge se serra et je déglutis avec difficulté.
Je le trouvais tellement bouleversant de tristesse en cette minute, que j'eus envie de le lui dire. Ces mots-là. Ce "je t'aime". Et même s'il ne trouva pas le chemin de mes lèvres, chaque part de moi le ressentait.
Afficher en entier- tu veux que je te dise un secret, Luis? lui murmurai-je.
il hocha la tête en déglutissant. -
- si je ne pleure jamais, c'est parce que je ne sais pas ou sont mes larmes.
tu l'es as perdu?
- depuis longtemps oui.
(...)
-Gabriel, dit-il, si tu veux, quand je sortirais de l'hôpital, on pourra aller les chercher ensemble, tes larmes.
- Luis
Afficher en entier