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Extrait ajouté par Tifaannyy 2018-04-28T21:47:45+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)En fin de compte, elle se retrouvait prisonnière quand lui était libre. Elle avait bel et bien fait tous les sacrifices possibles pour lui.

Et il n'en savait rien.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2018-04-25T14:08:42+02:00

_ Qu'est-ce qui te manque, alors?

Le rouge monta aux joues d'Arin.

_ Tu peux me le dire, l'encouragea-t-elle.

_ Eh bien... Moi.

_ Comment ça?

_ Je veux que... tu me désires pour moi.

_ C'est le cas.

_ Non, ça ne l'est pas, rétorqua-t-il en passant une main dans ses cheveux en bataille. Je ne te parle pas d'une simple attirance physique, mais de toi et moi. Je... (En proie à une véritable lutte intérieure, il se frotta les yeux, puis laissa libre cours à sa pensée.) Je veux que tu sois vraiment mienne, de tout ton être, de tout ton coeur... que nous éprouvions la même chose l'un pour l'autre.

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Extrait ajouté par marine_livraddict 2018-04-25T14:07:42+02:00

Elle avait couché sur le papier ce qu'elle ressentait. "Je t'aime. Tu me manques terriblement. Pour toi, je suis prête à tout."

Mais Arin n'avait jamais lu ces mots. Son père, en revanche, oui. Et le monde de Kestrel avait volé en éclats.

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Extrait ajouté par Arella 2018-05-24T18:25:31+02:00

- De quoi as tu peur alors ?

- Des araignées,répondit-il, le visage grave.

Elle lui asséna un coup de coude.

-Quoi ? s'insurgea-t-il.

- Des araignées, vraiment ?

- Et de toutes les bestioles qui ont trop de pattes.

Grand dieux...

Voyant qu'il retenait un frisson, elle éclata de rire

- J' ai eu peur en voyant le box vide de Javelot, reprit-il à mis voix.

Prise de court, Kestrel tourna la tête et aperçut du coin de l’œil la ligne de la mâchoire du jeune homme qui projetait une ombre sur sa gorge. Elle reporta son attention sur le sentier, puis demanda sur un ton léger :

- Plus qu'avec les araignées ?

- Oh, bien plus.

( p.218 )

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Extrait ajouté par Titioca 2018-04-23T10:27:41+02:00

« - Me raconterais-tu le jour de notre rencontre? Demanda alors Kestrel.

La question le prit de court.

- C’etait loin d’être agréable.

- Je veux tout savoir, depuis cette date jusqu'à aujourd’hui.

- Mais je croyais que tu ne voulais pas, s'étonna le jeune homme, toujours en proie au doute.

- J’ai confiance en toi, je sais que tu ne me mentira pas.

Alors il se mit à raconter. Son hésitation première finit par s’estomper tandis que le feu voisin mourait et que la nuit s’abandonnait a ses créatures [...] À mesure qu’il parlait, une vérité s’imposa à lui: c'était la seule histoire qu’il tenait à raconter.

Il ne lui cacha rien.

Sans s’en rende compte, ils s’allongèrent de nouveau, côte à côte, dans l’herbe dense. La pleine lune au dessus d’eux les baignaient dans une lumière intime. Questions et réponses s’élevaient dans le noir. Parfois, Kestel se souvenait d’une anecdote qu’Arin était en train d'évoquer - dans ces moments là, il avait l’impression que s’il regardait dans un miroir, il l’a verrait elle et non son propre reflet.

Ils parlèrent jusqu’au bout de la nuit. »

Extrait de la page 336.

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Extrait ajouté par Tifaannyy 2018-04-28T22:15:33+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler) -Je n'aime pas ton raisonnement, dit-il.

-Elle pourrait se révéler utile.

-Je t'interdis de te servir d'elle !

-Enfin, Arin, c'est la fille du général ! Ce serait idiot de ne pas en profiter, de ta part comme de la mienne ! A t'écouter, on la croirait faite de verre filé. Tu sais ce que je vois, moi, quand je la regarde ? De l'acier.

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Extrait ajouté par Tifaannyy 2018-04-28T21:54:05+02:00

Spoiler(cliquez pour révéler)"-Choisis la suite que tu veux, lui dit-il, mais, s'il te plaît, laisse le tigre dans sa cage.

-Arin n'est encore qu'un chaton ! s'offusqua Roshar, qui, par pur esprit de provocation, avait baptisé l'animal d'après son ami. Il est doux comme un agneau, bien élevé et incroyablement beau... contrairement à d'autres dont je ne citerai pas le nom..."

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Extrait ajouté par Titioca 2018-04-23T10:31:49+02:00

« Cette façon de relever le menton... Arin lui avait déjà vu cet air: tous les navires se disloquaient contre les récifs de sa détermination. Elle se briserait, elle-même, si elle le devait, pour obtenir ce qu’elle voulait. »

Extrait de la page 317.

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Extrait ajouté par Chaton007 2019-01-03T11:14:05+01:00

Il était une fois une jeune fille trop sûre d’elle. Elle n’était pas spécialement belle, mais on lui reconnaissait en général une certaine grâce qui intimidait plus souvent ses interlocuteurs qu’elle ne les charmait. Tous les membres de la bonne société en convenaient, c’était quelqu’un qu’il valait mieux ne pas se mettre à dos. « Elle garde son cœur enfermé dans une boîte en porcelaine », murmurait-on dans les salons – et peut-être les rumeurs n’étaient-elles pas complètement infondées.

Elle n’aimait pas ouvrir ce coffret, car contempler cette partie d’elle la troublait. Le muscle avait toujours l’air plus petit ou plus gros qu’elle ne s’y serait attendue. Il palpitait contre la céramique blanche, tel un nœud de chair rouge.

Parfois, cependant, elle posait la paume sur le couvercle de la cassette et le pouls régulier qu’elle percevait à travers était une douce musique à son oreille. 

Une nuit, quelqu’un d’autre entendit cette mélodie. Un garçon affamé, loin de chez lui. C’était – puisque vous insistez pour le savoir – un voleur. Il escalada les murs du palais où résidait la jeune fille, glissa des doigts pleins de force dans l’ouverture pourtant étroite d’une fenêtre et l’entrebâilla juste assez pour pouvoir passer par l’interstice puis se faufila à l’intérieur.

Alors que la demoiselle dormait – oui, il la vit allongée dans son lit, et détourna aussitôt les yeux – il déroba la boîte sans savoir ce qu’elle contenait. Tout ce qui lui importait, c’est qu’il la convoitait. Par nature, il était la proie de nombreux désirs et se languissait toujours de quelque chose. Les envies qui lui venaient lui causaient tant de souffrances qu’il ne se risquait jamais à regarder de plus près celles dont la nature lui échappait.

Quiconque ayant quelque peu fréquenté la jeune fille auraient pu dire au garçon que ce vol était une très mauvaise idée. Ils avaient vu quel destin attendait les ennemis de la mystérieuse demoiselle. D’une manière ou d’une autre, elle leur rendait toujours la monnaie de leur pièce.

Mais quels qu’aient été leurs avertissements, il ne les aurait de toute façon pas écoutés. Il prit donc son trésor et disparut.

Le talent de la jeune noble s’apparentait presque à de la magie. Son père (un dieu, si l’on en croyait les rumeurs, mais un simple mortel, au contraire, si l’on se fiait à sa fille qui l’aimait de tout son cœur) l’avait bien formée. Quand une bourrasque s’engouffra par la fenêtre ouverte et la réveilla en sursaut, elle huma la trace qu’avait laissée le voleur sur le rebord de la fenêtre, sur la table de toilette et même sur un des rideaux de son lit à baldaquin, qu’il avait imperceptiblement ouvert. 

« Elle lui donna chasse. Elle aperçut les marques laissées sur les murs extérieurs du palais, les tiges de lierre-renard cassées qu’il avait utilisées pour se hisser jusqu’à sa chambre et en redescendre. Par endroits, les branches étaient aussi épaisses que son poignet. Elle vit lesquelles avaient soutenu sans peine le poids de l’intrus et celles, au contraire, qui avaient failli céder et le précipiter dans le vide. Elle quitta le château pour remonter la piste de l’importun jusqu’à son repaire.

Vous n’auriez pas tort de penser que le voleur comprit, dès l’instant où il franchit le seuil de son abri, ce qu’il tenait entre ses mains serrées. À vrai dire, il ne serait pas faux d’affirmer qu’il s’en était rendu compte bien avant cela. Le cœur frémissait dans sa petite boîte glacée. Il palpitait contre la paume du garçon qui eut soudain l’impression que la porcelaine – laiteuse, soyeuse, d’une telle finesse qu’il en conçut de la colère – pouvait voler en éclats à tout moment. Il se retrouverait alors avec une poignée de fragments tranchants et ensanglantés. Il ne lâcha pourtant pas sa trouvaille. Il n’est pas difficile de se représenter l’effroi qui le saisit quand la jeune fille apparut au milieu des décombres de sa porte, fermement campée sur le sol de terre battue de la masure, pour illuminer la petite pièce d’une flamme terrible. Vous l’imaginez sans peine… Mais il n’en fut pas ainsi dans l’histoire qui nous préoccupe.

Les yeux de la demoiselle se posèrent sur le cambrioleur.

Elle vit dans quel dénuement il vivait. Elle observa ses yeux couleur acier. Ses cils charbonneux, ses sourcils noirs comme la nuit, plus sombres que ses cheveux bruns. Sa bouche amère. 

Mais si notre héroïne s’était montrée honnête envers elle-même, elle aurait admis que plus tôt ce soir-là, étendue dans son lit, elle s’était réveillée le temps de trois battements de cœur (elle les avait comptés tandis qu’ils retentissaient dans sa chambre silencieuse). Elle avait donc vu la main du voleur se poser sur la boîte en porcelaine. Mais sitôt ses yeux refermés, elle avait replongé dans un doux sommeil.

Cependant, l’honnêteté demande du courage. Lorsqu’elle surprit le coupable dans son repaire, elle s’aperçut qu’elle n’était plus aussi sûre d’elle. Elle n’était certaine que d’une chose, qui la fit reculer d’un pas. Elle leva alors fièrement le menton, et le cœur battant la chamade – l’un comme l’autre pouvaient l’entendre – dit au voleur qu’il pouvait conserver ce qu’il avait dérobé. 

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Extrait ajouté par Dorfenor 2018-08-23T15:37:31+02:00

- J'ai besoin de votre aide, lança-t-elle en pénétrant dans la tente de Roshar.

Le prince se redressa sur son lit en se frottant les yeux.

- Il me faut une vraie porte, grogna-t-il, vaseux. Et une serrure.

- J'ai une idée.

- Je ne vous connais pas encore très bien, mais assez pour que cette perspective m'inquiète, et pas qu'un peu.

- Ecoutez-moi.

- Si j'accepte, me laisserez-vous dormir ? C'est épuisant de jouer les chefs intrépides, vous savez ?

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