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Je n'arrive pas à décoller mes yeux de son ventre rebondi qui contient la future Médée. Et des mains de Deimos, jalousement posées dessus alors que ma sœur est blottie contre lui. Je l'aime bien, mon beau-frère, c'est sincère. Mais ça m'agaaaace. Ce type m'enlève ma petite sœur chérie et lui a déjà collé un bébé dans l'utérus. Pouvait pas attendre un peu, non ?

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« – C’est un humain normal.

– Il déteste le fromage, ce n’est pas une personne de confiance. »

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— Une seconde, Minos, s’excuse Hermès en me faisant reculer.

— Qu’est-ce que…

Le dieu messager interrompt le juge d’un doigt levé que n’importe qui prendrait mal. Et autant le dire : je n’ai pas du tout envie que le juge me fasse payer l’impertinence d’Hermès !

— Quoi ? m’agacé-je.

— Tu me balances que tu voulais ce baiser, que tu craquais pour moi quand tu avais quinze ans, qu’en plus tu ne m’as jamais considéré comme un ami, et je devrais me contenter de tout ça sans avoir mon mot à dire ?

Je croise les bras, le cœur cognant ma poitrine à vive allure.

— T’es sérieux, là ? Je n’ai pas tellement l’habitude de me montrer aussi sentimentale, n’en rajoute pas.

— Moi non plus, figure-toi, rétorque-t-il.

— Il n’y a rien à dire de plus de toute façon.

Ce n’est pas comme si lui éprouvait quoi que ce soit en retour, il m’a déjà bien assez dit que ce n’était pas le cas. Je retourne vers Minos qui a écarquillé les yeux, soufflé par mon comportement. Je baisse le regard, confuse. Allez, qu’on en finisse !

— Désolée.

Mais c’est sans compter Hermès qui revient à la charge.

— Ça ne prendra qu’une minute, promis, assure Hermès en m’attirant à nouveau en arrière.

— Tu crois que c’est une bonne idée de me mettre le juge à dos ?

— Pourquoi tu as toujours cherché à me transformer en cochon nain ? Et ne me ressors pas cette histoire de bronzage dans la Clairière, je ne suis pas arrivé avec l’intention de te mater, c’était un pur hasard.

Je croise les bras avec un œil critique.

— Mais bien sûr. Il n’y a aucun antécédent dans ta famille. Les Olympiens sont tous réglos et respectueux.

Ah, ça me fait plaisir de retrouver ses lèvres twistées d’agacement !

— Je n’ai pas dit ça, mais ce n’est pas mon cas.

— OK, très bien. Alors on aura réglé cette question avant la fin.

— OH ! s’écrie Minos. Non mais vous vous croyez où ?!

J’y retourne, remontée. Minos termine sa lecture, les sourcils froncés au point de former un V. Le calame se pose sur sa table et le papyrus s’enroule avant de se glisser dans la main du juge.

— Bon ! Circé, une âme de sorcière, catégorie IDR, ce n’est pas anodin, dit-il en écartant la feuille d’un geste sec.

Je frémis sur le coup. Je fixe ses iris qui parcourent les lignes et me mordille la lèvre.

Pas le Tartare, pas le Tartare…

Il ouvre la bouche et au même instant, je sens la présence d’Hermès à côté de moi. Il ne va pas remettre ça !

— Objection ! s’exclame-t-il, coupant à nouveau le juge dans son travail.

— Mais quoi, encore ? soupire Minos.

— Je peux savoir ce que tu fais ? interrogé-je. Je me fais une raison, je suis prête et toi, tu retardes encore ?

— Ne fais pas capoter mon plan en discutant tout comme ça !

— Hermès ! rugit le juge.

— Quoi ? rétorque le dieu messager.

— Écoute ton ombre ! Par Leurs Grandeurs, je n’ai jamais vu ça !

— Je clame un vice de forme, poursuit Hermès sans prendre en compte mon avis et encore moins le conseil de Minos. La mort de Circé est discutable. En tant que psychopompe, j’ai relevé plusieurs anomalies.

Mais de quoi il parle ? Quel plan pourrais-je faire capoter au fait ?

— Tu ne pouvais pas dire ça, avant ? Ou me prévenir ? sifflé-je.

— Non, je ne pouvais pas et ne discute pas, m’assène-t-il, les yeux brûlant de détermination.

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- Promis, si je mens, je vais aux Enfers, répond Hermès.

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Pour une raison qui me dépasse, je tiens à toi.

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« – Je peux ?

– Je t’appartiens… souffle-t-il. »

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— Hé ! Cerby !

Hermès baisse les yeux : Cerbère vient de se poser entre nous, tourné face au dieu messager, les trois têtes droites, des grognements peu aimables au fond des gorges.

— Tu as l’air en colère, constate Hermès.

— Peut-être parce que tu n’es pas venu le voir en cent ans et que tu ne lui as pas assez accordé d’attention au mariage d’Ella et Deimos, explique Hadès en refermant son dossier.

— Du bacon et il va changer d’avis, assure Hermès en attrapant une tranche de viande grillée pour l’agiter sous les museaux. Allez, la gauche a toujours eu un faible pour moi !

Les trois têtes demeurent stoïques quelques secondes avant que celle de gauche, en effet, ne craque, attrape le bacon et n’en fasse qu’une bouchée. Les deux autres se redressent, scandalisées alors que la traîtresse se pose sur le genou d’Hermès.

— Tu vois que tu m’aimes, Cerby.

Les grognements redoublent.

— À trente-trois pour cent, ajoute vite Hermès.

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« Tu ne joueras pas aux cartes avec elle, prévient Hermès en fixant à son tour le dieu de la mort. »

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— Quiconque mange la nourriture des Enfers, reste aux Enfers. C’est sans appel.

Il a l’air bourré de résolutions et de détermination alors que moi, je ne suis sûre de rien.

— À quoi bon, Hermès ? lui demandé-je. Aucun mort n’est jamais revenu des Enfers.

— Jusqu’à nous, réplique-t-il.

La certitude dans sa voix devrait me rebooster, mais elle me bouleverse et me met en colère bien malgré moi.

— Ne joue pas à ça avec moi. Je ne suis pas ton expérience du moment, et je ne suis pas là pour mettre à l’épreuve ton ambition !

Son expression se fige.

— Ce n’est pas du tout ce que je veux.

— Alors quoi ?! éclaté-je. Pourquoi tu fais ça ?

J’ai peur, j’ai si peur que je n’arrive plus à me contrôler. Hermès ferme les yeux un court instant, nerveux. C’est encore un nouveau visage qu’il me montre, celui de l’incertitude. Lui qui est toujours si plein d’assurance.

— Tu ne fais que retarder l’inévitable ! ajouté-je.

— Tu ne comprends pas ! réplique-t-il durement.

— Quoi ? Qu’est-ce que je ne comprends pas ?

— Je n’ai jamais eu envie de te voir disparaître ! s’exclame-t-il en ouvrant ses yeux gris.

La limpidité de ses paroles suspend les battements de mon cœur. Il comptait me sauver depuis le début ? Je me sens paralysée et incrédule. Lui qui est toujours si posé, le voilà plein de détresse. Ses mots retentissent en échos dans ma tête.

— Me retrouver devant ton ombre chez toi… C’est trop tôt et inacceptable, Circé. Mon plan était d’intervenir devant le juge, c’est le meilleur moyen d’avoir accès à Hadès pour plaider ton cas.

Abasourdie, j’ouvre la bouche en espérant que des paroles sensées en sortent, mais Hermès ne m’en laisse pas le temps.

— Je ne pouvais rien te dire avant pour que tu arrives jusqu’ici, m’assure-t-il. Chaque ombre doit accepter son sort pour prendre la barque de Charon, sinon elle termine parmi les orgai. Et je dois avouer que j’ai peur de te donner de faux espoirs, mais je ferai tout pour te sortir de là parce que… pour une raison qui me dépasse, je tiens à toi.

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— Je dois partir, au cas où, enchaîne-t-il en jetant un œil sur moi par-dessus son épaule. Je sais que tu as du mal à me résister, mais il va falloir que tu te contiennes, Circé. Cela dit, tu as parfaitement le droit de penser à moi pour te toucher.

Un clin d’œil d’or complice et il s’évapore. Je tombe en arrière en gémissant.

— Mais c’est déjà ce que je fais, idiot d’Hermès beaucoup trop canon…

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