Autant j'ai adoré les deux réécritures mythologiques de M. Miller, autant j'ai été déçue par cette nouvelle. Certes, la perspective féministe est toujours intéressante et bienvenue et la plume de l'autrice, magnifique comme d'habitude. Mais, j'ai du mal avec ce format bref qui ne permet pas de pousser la réflexion encore plus loin...

Pas réellement amatrice de roman de survie à la base, je dois quand même admettre que celui-ci m'a captivée. La plume de l'auteur est efficace et on est très vite embarqué dans le récit, grâce au principe du roman choral. Malheureusement, la violence et mon non-attachement aux personnages m'ont un peu rebutée. Ce n'est donc pas une mauvaise lecture, mais je ne lirais pas la suite.

Assez mitigée au début, j'ai finalement pris beaucoup de plaisir à lire ce roman. En effet, outre la très belle édition hardback, la plume de l'autrice est agréable et très fluide : le roman se lit à une vitesse folle ! Concernant le scénario, le début du roman m'a paru un peu lisse surtout dans le message. En revanche, j'ai beaucoup apprécié la conclusion inattendue et bien trouvée.

Contrairement aux autres lecteurs, j'ai beaucoup moins aimé ce tome que le précédent. Si la tension est palpable tout au long du récit, le côté haché et linéaire du récit m'a rapidement agacée, voire lassée. C'est agréable de retrouver les personnages, mais on ne pourra pas dire que ce tome m'a passionnée.

Face au succès rencontré par la saga, j'appréhendais beaucoup ma lecture de peur d'être déçue. Mais, au final, cela n'a pas du tout été le cas et j'ai été totalement transportée par ce roman.

L'autrice nous propose un voyage au Brésil sur les traces de Maia, à la recherche des origines. Alors que je m'attendais à suivre uniquement l'enquête de cette dernière, on se retrouve aussi propulsé dans le Rio des années 30. Les deux narrations se complètent réellement et je n'ai eu aucun mal à rentrer dans l'histoire. La partie dans le passé est très bien développée et c'est même celle que j'ai préféré.

Au niveau des personnages, j'ai trouvé Maia un peu trop passive, mais elle reste attachante et touchante. La romance est assez évidente, mais bien dosée. Concernant les autres sœurs, on en apprend peu sur elles dans ce tome-ci, mais c'est probablement pour garder un peu de matière pour les volumes suivants.

Un des plus gros points forts du roman reste le style d'écriture. Une fois dans l'histoire, on ne peut plus s'arrêter de lire et à la fin, on a qu'une envie : se jeter sur la suite pour retrouver cette ambiance mystérieuse et ces personnages si attachants.

Plus j'avance dans la saga, plus j'apprécie mes lectures. Je me suis encore une fois laissée totalement emporter par ce troisième volume. L'autrice nous propose une intrigue à la Zootopie plus politique bien menée et une réflexion autour de la discrimination juste et tangible. Les personnages sont toujours aussi attachants et j'ai hâte de les retrouver dans la suite de la série !

J'ai été totalement absorbée par cette lecture. "Tant que le café est encore chaud" est un roman addictif, émouvant et feel-good qui explore avec pudeur différents aspects des relations humaines. On s'attache si rapidement aux personnages ainsi qu'à l'ambiance cocooning du café qu'il est extrêmement difficile de les quitter une fois l'histoire terminée. Un livre qui frôle le coup de cœur.

Un très bon livre qui nous transporte dans les Etats-Unis du XXe siècle à la rencontre de Mazie, une femme surprenante, libre, mais surtout inspirante.

Un des aspects que j'ai préféré dans le roman, c'est sa construction. On alterne entre des extraits du journal intime de Mazie et des témoignages de ceux qui l'ont connue. Cela apporte une forme de vraisemblance au récit qui le rend encore plus captivant. On a presque l'impression de lire un témoignage réel qui donne à voir la vie new-yorkaise de ces années-là.

De même, l'écriture est très fluide et entraînante. J'ai terminé le roman en une soirée tellement j'étais dedans ! Jami Attenberg parvient à donner vie à son roman avec un style d'écriture au plus proche du réel qui "humanise" le récit.

L'histoire est portée par une galerie de personnages tous plus attachants et nuancés les uns que les autres. C'est réellement à travers leurs yeux qu'on découvre le portrait de cette époque et il est très difficile de les quitter. C'est une des raisons pour lesquelles je regrette que la fin du roman soit aussi brutale.

Malgré ce petit bémol, cela reste un très très bon roman qui devrait être davantage connu selon moi.

Beaucoup de mal à donner un avis sur cette lecture… D'un côté, l'idée de suivre plusieurs personnages en parallèle à différents endroits de la planète m'a beaucoup plu. J'ai donc particulièrement aimé la première partie. Pour le reste, n'étant pas amatrice de science-fiction, j'ai eu beaucoup de mal à adhérer à la deuxième partie qui m'a un peu perdue. Pourtant, le style est fluide et agréable...

Un tome avec un peu moins d'actions et de retournements de situation, mais toujours aussi prenant et addictif. Le trio principal est toujours aussi attachant et j'ai aimé voir l'évolution de la relation entre Sansom et Delilah (depuis le temps...). En tout cas, la fin donne super envie de lire le tome suivant !

Un roman bouleversant. A la recherche d'une lecture feel-good et poétique, je me suis retrouvée face à un drame familial aussi déprimant que touchant. C'est un livre qui prend son temps, mais cela ne m'a pas dérangée car cela permet de maintenir le suspens jusqu'au bout. La lecture n'a pas été facile au vu des thématiques abordées, mais j'ai quand même été très agréablement surprise.

Un premier tome intriguant, mais surtout (trop ?) introductif. Si l'ambiance est mystérieuse, glauque et immersive à souhaits, je ne vois pas trop la dimension horrifique. L'écriture est agréable et le roman se lit sans difficultés. Le gros bémol reste les personnages à qui je n'arrive pas à m'attacher et qui sont trop lisses selon moi. J'attends de voir comment cela évoluera dans la suite.

Une lecture poétique et douce, sans prise de tête. Je me suis laissée emportée par la plume délicate d'Ito Ogawa dans le quotidien de cette jeune calligraphe. Le roman contient de nombreuses réflexions sur les relations humaines en général délivrées de manière très pudique. J'ai passé un bon moment, même si je préfère les livres un peu moins contemplatifs.

Un roman policier captivant qui nous plonge dans l'Amérique des années 60 en pleine ségrégation. Certes, les personnages sont un peu clichés sur les bords, mais cela ne nuit pas à la qualité du roman. Les auteurs nous livrent une enquête palpitante et bourrée d'action et de rebondissements, où l'atrocité des meurtres et des discriminations côtoie l'espoir de l'égalité. A lire vraiment !

Un premier tome manquant cruellement d'originalité selon moi. L'intrigue est un peu simple et manque de développement, quoiqu'addictive. Les personnages et les relations qu'ils entretiennent ne s'affranchissent pas des clichés, manquent de profondeur. Par contre, l'univers est plutôt immersif et a du potentiel. Ce n'est pas une lecture horrible mais elle ne me marquera durablement.

J'ai adoré cette pièce, tout en complexité. On y découvre les nuances et la maniabilité du sentiment amoureux à travers les manigances des personnages, en même temps qu'une critique des apparences et de la vie à la cour. J'ai ri de l'ignorance des personnages qui créent des situations fortement comiques. Leur sincérité et leur évolution est aussi très touchante. Je recommande !

Une très bonne BD. Malgré le caractère introductif de ce premier tome, l'intrigue demeure dynamique et rythmée, sans aucun temps mort. On s'attache rapidement aux personnages, des femmes indépendantes et battantes confrontées aux préjugés sur leur genre. Bref, ce livre casse les codes du western ce qui est très appréciable et j'ai hâte de découvrir la suite.

Une BD qui fait du bien. Je connaissais et appréciais déjà le travail de l'auteur à travers son compte Instagram, et j'ai adoré découvrir cette compilation aussi drôle que touchante. Souffrant moi-même d'anxiété, je me suis beaucoup reconnue dans cet ouvrage et j'ai apprécié le recul et l'autodérision que l'auteur porte sur ce trouble. Je lirai la suite avec plaisir.

Une très belle histoire, bouleversante et complexe. Je souhaite découvrir ce roman depuis sa sortie en VO et je n'ai pas du tout été déçue.

Dans un premier temps, l'ambiance mélancolique du roman est très immersive. J'ai apprécié suivre Addie à travers les différents lieus et les différents époques, décrits avec une telle finesse qu'on a aucun mal à se les imaginer.

Le personnage d'Addie en lui-même est également très attachant, tout en nuance et en complexité. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et l'autrice a pris le temps de donner à chacun un passé et une profondeur qui le rend tangible et touchant.

Si le rythme est assez lent, ma lecture n'a pas été pour autant laborieuse, et ce malgré quelques longueurs ressenties à la fin. L'issue du roman est tellement obscure (dans le bon sens du terme) que le lecteur est immédiatement poussé à continuer sa lecture jusqu'au bout. Puis, gros coup de cœur encore une fois pour la plume fluide et juste de V.E Schwab, qui mérite d'être découverte.

Bref, La Vie invisible d'Addie Larue est un roman fort et touchant qui, sous couvert d'une histoire surnaturelle, propose une vraie réflexion sur l'image et l'empreinte qu'on veut laisser de nous dans la société. C'est intéressant, complexe, nuancé : je recommande fortement !

Un ouvrage intéressant qui a le mérite d'être très fluide et particulièrement pédagogique. L'auteur y déconstruit les grandes idées reçues qu'on peut avoir sur l'Histoire de France. Si j'ai plus compris et apprécié certains chapitres que d'autres, je reste globalement très satisfaite de cette lecture que je recommande.

Ma chronique -> https://unelectriceawnderlnd.blogspot.com/2022/07/concrete-rose-angie-thomas.html

Encore un roman percutant signé Angie Thomas. Entre "The Hate u give" et "Parée pour percer", l'autrice ne m'a encore jamais déçue, impression confirmée par cette lecture.

Malgré le fait que "Concrete Rose" soit le préquel de "The Hate u give", je n'ai pas du tout senti le côté redite dans l'histoire. Au contraire, le lien entre les deux oeuvres est parfaitement fait et réfléchi. Ensuite, si on retrouve des thématiques similaires tels que le racisme ou encore les inégalités sociales, "Concrete Rose" tourne également autour de l'univers des gangs et de la paternité, le tout traité avec une grande finesse et justesse, sans tomber dans les clichés.

J'ai été extrêmement touchée par le personnage de Maverick. Son évolution à travers le roman est remarquable et agréable à suivre. C'est un protagoniste faillible, humain confronté à différents problèmes qui font qu'on ne peut que ressentir de l'empathie pour lui.

Concernant le style d'écriture, la fluidité est au rendez-vous. J'ai lu le roman d'une traite tant il m'a plu et passionné. J'ai été de très nombreuses fois surprise et touchée par les évènements qui ponctuent le roman.

Bref, c'est encore une excellente lecture qui me conforte dans l'idée de suivre l'actualité d'Angie Thomas de près.

N'étant pas une amatrice de théâtre de l'absurde, je suis passée totalement à côté de cette lecture. Si le message et la symbolique du livre sont intéressants, je ne me suis pas attachée aux personnages moroses, déprimées et déprimant. De même, j'ai fini par être agacée par les répliques sans queue ni tête et les nombreuses didascalies qui cassent la fluidité du texte.

J'ai adoré cette lecture ! Je ne m'attendais pas à une telle qualité dans les dessins et le jeu de couleurs qui parviennent parfaitement à refléter l'atmosphère pesante et glaçante des hôpitaux psychiatrique du XIXe siècle. En parallèle, cette BD dénonce aussi la condition des femmes à travers le parcours compliquée de Nellie Bly pour devenir journaliste.

Une belle conclusion à cette saga, que j'ai décidemment beaucoup apprécié. Dans ce tome, l'autrice nous fait découvrir de nouveaux pans de son univers très intéressants qui s'intègrent parfaitement à l'intrigue pleine d'action et de rebondissements. Si je suis très triste de quitter les personnages, je dois avouer que j'ai trouvé la conclusion un peu trop facile.

Un livre divertissant, mais sans plus. La réécriture d'Alice au pays des merveilles, délirante et absurde (la fin en particulier), mais les références sont parfois trop poussives et exagérées. Cependant, mon principal problème reste le style d'écriture que j'ai trouvé lourd et qui m'a empêchée de rentrer dans ma lecture.

Une très bonne surprise. Je ne m'attendais pas à apprécier autant ce roman qui s'est révélé aussi passionnant que bouleversant.

"Les Demoiselles" est une ode à la famille de cœur, un roman qui présente une large galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres. J'ai été particulièrement touchée par Lupin, Rosa et Colette, mais tous restent profondément humains et vivants.

De plus, le roman s'avère particulièrement immersif. Le contexte de la France des années 30 y est dépeint avec beaucoup de réalisme et de vie, avec l'apparition de quelques figures historiques de l'époque. La plume de l'autrice est d'une si grande fluidité que j'ai terminé le roman en moins d'une journée.

Bref, je ne regrette pas de m'être penchée sur ce titre et le recommande sans hésiter.